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TESSERES EN UROKZE, ETC. 493
comme les tessères théàtrales des mèmes époques,
(F, G et H) des symboles accessoirs (0.
Le premier argument des érudits susnommés
qui attribuaient aux années 407 ou 393 avant J. C.
des statères en or, n'est pas valable aussi car réellement
il a été frappé des monnaies en or en 407,
mais ce n'étaient pas des statères, mais des demis
et des sixièmes de statère sur lesquels le kala-
thos nianque et il est remplacé par le rameau d'oli-
vier habituel (Babelon, 1. e., p. 135, n. 2 et 5.
Voir aussi les figures de la p. 629 de Beulé, Monn.
d'Athènes). Ces dernières monnaies, qui d'ailleurs sont
caractérisées par des carrés creux, que Fon ne ren-
contre pas sur les pièces d'or qui portent le kalathos
sont d'un style si différent et antérieur, et sont en
méme temips si conformes à l'epoque de 407 avant
J. C, que celui qui se baserait sur leur style seul et
qui ne serait pas influencé du désir de les concilier
avec les textes, doit irréfutablement reconnaìtre, qu'il
s'agìt de deux émissions complètement différentes
[comparez les fig. p. 64 chez Beulé dont Tune est
en réalité de l'année 407 avant J. C. et Tautre (symbole
kalathos) appartient à une epoque de beaucoup
postérieurej. C'est ainsi que Muret, qui était
très expérimenté en matière de style, considérait
les plus anciennes comme revenant au temps de
Péricles N. Ch. Lenormant était du méme avis, tandis
que Prokesch Osten, Leake et Boeckh, se basant sur
les monnaies en or, ornées du symbole du kalathos, les
considéraient contemporaines de l'epoque de Philippe
et de celle de son fils Alexandre le Grand, D'un autre
coté Beulé (3) écrivait que les monnaies d'or d'Athènes
(i) KuHLER, 1. c, p. 3 [1091]. " Eigenthtìmlich ist denselben die
Verbindung der alten Typen mit bildlichen Beizeichen „.
(2) Bullet. de Corr. Hel. V. IV, 1882, p. 210.
(3) Monn. d'Athènes, p, 65, où se trouvent les renvois des écrivains
sous-mentionnés.