26.06.2013 Views

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

ALEXANDROS DAGKAS – GIORGOS LEONTIADIS<br />

litiques, selon laquelle, par le renforcement <strong>du</strong> contact entre les <strong>de</strong>ux partis, la portée <strong>de</strong><br />

la proposition <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) pour rénover le mouvement<br />

<strong>communiste</strong> augmenterait. Il concevait cependant que la direction <strong>de</strong> leurs actions dans<br />

un espace géographique sensible et sur <strong>de</strong>s questions nationales également sensibles<br />

rendait difficile la prévision <strong>de</strong>s résultats. Et il n’avait pas tort...<br />

L’idée <strong>de</strong> constituer un comité <strong>de</strong> cinq membres fut abandonnée ; la pensée <strong>de</strong> la<br />

non institution d’un organe mais <strong>de</strong> la régulation <strong>de</strong>s questions, à chaque fois, par <strong>de</strong>ux<br />

cadres qui auraient été mandatés pour représenter les <strong>de</strong>ux parties signataires, prédomina.<br />

En ce qui concernait le profil dont, conformément au rapport <strong>de</strong> Papapanagiotou,<br />

<strong>de</strong>vait disposer son propre représentant (personne qui soit Grec, résidant à Skopje, employé<br />

à l’Institut d’histoire nationale), le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur), au lieu<br />

<strong>de</strong> le rechercher, décida <strong>de</strong> le fabriquer. Le 10 novembre 1969, fut posée comme tâche<br />

à Papapanagiotou son installation permanente à Skopje, où il s’intégrerait à l’appareil<br />

<strong>de</strong> l’institut et exercerait une surveillance personnelle <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s <strong>archives</strong>.<br />

Caractéristique est la persistance <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s, en la personne <strong>de</strong> l’un d’entre<br />

eux, <strong>de</strong> Papapanagiotou, qui avait choisi comme profession et position <strong>de</strong> vie la révolution<br />

sociale et menait une vie errante selon les besoins <strong>du</strong> parti. Il abandonna, pour la<br />

énième fois, son environnement, pour servir la situation courante. Il fut, bien sûr, plus<br />

chanceux, en comparaison d’autres cadres qui recevaient alors l’ordre <strong>de</strong> leur parti<br />

d’entrer clan<strong>de</strong>stinement et d’agir en <strong>Grèce</strong>.<br />

Le 20 janvier 1970, Papapanagiotou arriva à Skopje, accompagnant le matériel <strong>de</strong><br />

la section d’histoire (bibliothèque et collection <strong>de</strong> documents). Il portait également dans<br />

ses bagages une caisse <strong>de</strong> documents <strong>de</strong> Sibiu (environ 400 écrits, d’un volume total <strong>de</strong><br />

1.872 pages), lui étant facturés – par décision <strong>du</strong> bureau politique <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) le 10 novembre 1969 –, comme partie initiale en vue <strong>du</strong> transfert<br />

<strong>de</strong>s <strong>archives</strong> <strong>du</strong> parti grec. Par le biais <strong>du</strong> parti local, il arrangea <strong>de</strong>s questions indivi<strong>du</strong>elles<br />

d’installation (formalités, hébergement) et, le 1 er février 1970, prit ses fonctions,<br />

en tant qu’historien, à la Section d’étu<strong>de</strong>s balkaniques <strong>de</strong> l’Institut. Il remit le matériau<br />

à l’institut, après avoir lui-même ainsi que Simovski – représentants <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux parties –<br />

signé le protocole correspondant. Et il s’attela à la tâche.<br />

Papapanagiotou s’attacha à éluci<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> coopération dans les recherches,<br />

ainsi que <strong>de</strong> leurs aspects politiques. L’établissement d’une confiance réciproque<br />

avec les slavomacédoniens fut imposé, pour que le travail <strong>de</strong> recherche se déroule sur<br />

<strong>de</strong>s bases normales, étant donné que les engagements <strong>du</strong> parti local sur ce sujet étaient<br />

indirects, informels, limités à <strong>de</strong>s manifestations <strong>de</strong> volonté politique sur le succès <strong>de</strong><br />

l’effort entrepris. Une question en suspens <strong>de</strong> la recherche était la délimitation <strong>de</strong>s objectifs<br />

qui avaient été posés sous forme <strong>de</strong> suggestion d'idées et <strong>de</strong> stimulation mutuelle<br />

lors <strong>de</strong>s délibérations successives <strong>de</strong>s cadres <strong>du</strong> parti, dans le passé, à Bucarest.<br />

L’intention était d’exploiter la recherche dans <strong>de</strong>s buts <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong> : familiarisation<br />

<strong>de</strong>s slavomacédoniens à l’histoire <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>, rapprochement <strong>de</strong>s<br />

[780]

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!