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Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

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<strong>Les</strong> <strong>archives</strong> <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>. <strong>Itinéraires</strong>, <strong>blocages</strong><br />

<strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> étant absent, isolé <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s yougoslaves, il était<br />

évi<strong>de</strong>nt que commencerait une nouvelle phase <strong>du</strong> mouvement <strong>de</strong>s Grecs opposants au<br />

régime dictatorial à côté <strong>de</strong>s frontières.<br />

En janvier 1969, furent repérés, à Skopje, Papapanagiotou et Mitsopoulos, lorsque<br />

ceux-ci trouvèrent Simovski et rendirent visite à l’Institut d’histoire nationale. <strong>Les</strong> indicateurs,<br />

comme il semble, ne parvinrent pas à apprendre les détails. Lors <strong>du</strong> séjour <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

cadres grecs à Skopje, leur rencontre avec Chatzis fut également enregistrée par le service.<br />

Il était possible, dans un bref délai, <strong>de</strong> savoir qu’avaient eu lieu <strong>de</strong>s ententes <strong>de</strong> rapprochement<br />

<strong>de</strong>s membres radiés (<strong>de</strong> 1956 et <strong>de</strong> 1968), qui amenèrent à la visite <strong>de</strong> Chatzis<br />

au <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur), à Bucarest, en juin 1969. <strong>Les</strong> pas suivants<br />

<strong>de</strong> Chatzis <strong>de</strong>vinrent entièrement connus. A Bucarest, il assista, fin juin 1969, à la session<br />

plénière extraordinaire <strong>du</strong> comité central <strong>de</strong>s partisans <strong>de</strong> Partsalidis ; après, il se rendit en<br />

Bulgarie, où il rencontra d’autres bandits [maquisards]. Dans un cercle étroit, il déclara<br />

que les impressions qu’il avait rapportées <strong>de</strong> son voyage étaient plutôt décevantes. Il réitéra<br />

les contacts, par une nouvelle visite à Bucarest en septembre 1970, où il rencontra Partsalidis,<br />

Brillakis et d’autres cadres dans les bureaux <strong>du</strong> comité central <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur). De l’image générale <strong>du</strong> mouvement, la conclusion pouvait être<br />

tirée qu’une convergence absolue d’opinions et une complète intégration <strong>de</strong> Chatzis dans<br />

le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) n’avait pas été obtenue.<br />

En mai 1969, dans le cadre <strong>de</strong> l’activité qui agitait les eaux dormantes à Skopje, vint<br />

Michail Kenatis, partisan <strong>de</strong> Markos Vafeiadis. En septembre 1969, revinrent Palaiologou<br />

(il rencontra Achilleas Papaioannou, Georgios Timkos et Minas Athanasiadis) et Kikitsas.<br />

Le commandant Liakos (Papadimitriou) apparut, le même mois, tandis que Kartsounis,<br />

membre <strong>du</strong> comité central <strong>du</strong> groupe <strong>de</strong> Partsalidis, s’apprêtait à arriver.<br />

En même temps, à Belgra<strong>de</strong>, à la rencontre qu’eurent Drakopoulos, Kikitsas, Kartsounis<br />

et Brillakis avec Stane Dolanc, « ils <strong>de</strong>mandèrent l’octroi d’un soutien au groupe<br />

<strong>de</strong> Partsalidis et non à celui <strong>de</strong> Koligiannis » et négocièrent la question <strong>de</strong><br />

l’organisation <strong>de</strong>s réfugiés grecs avec la disposition <strong>de</strong> ressources qui résulteraient <strong>de</strong> la<br />

création d’une entreprise commerciale, appelée Société <strong>du</strong> Commerce Général. <strong>Les</strong> organisateurs<br />

auraient partout tous leurs frais payés. <strong>Les</strong> hommes <strong>du</strong> service <strong>de</strong> renseignements<br />

d’Etat [KYP] furent informés que les autorités yougoslaves avaient donné<br />

une réponse négative à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> « création d’une annexe <strong>du</strong> parti <strong>communiste</strong><br />

grec » [ils voulaient dire, <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur)] en République socialiste<br />

<strong>de</strong> Macédoine, cependant ils pouvaient imaginer que, <strong>de</strong>rrière la vitrine <strong>de</strong>s<br />

contacts semi-officiels, fonctionnaient <strong>de</strong>s réseaux inofficieux, ayant pour but <strong>de</strong> mettre<br />

au point en <strong>Grèce</strong> un appareil clan<strong>de</strong>stin.<br />

L’ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> Belgra<strong>de</strong> grecque donna l’alarme, en décembre 1969, sur la visite<br />

d’Andreas Papandreou et sur la rencontre avec Krsto Cervenkovski, slavomacédonien,<br />

membre <strong>du</strong> bureau exécutif <strong>de</strong> la Ligue <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s <strong>de</strong> Yougoslavie.<br />

L’information contenait la nouvelle que Papandréou se rendit également en Macédoine<br />

yougoslave. Le consulat grec à Skopje réfuta le scénario, en janvier 1970, en précisant<br />

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