26.06.2013 Views

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Les</strong> <strong>archives</strong> <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>. <strong>Itinéraires</strong>, <strong>blocages</strong><br />

était très difficile – il n’existait pas <strong>de</strong> prévision, à l’institut, pour soutenir le vaste travail<br />

qui étaient exigé –. Papapanagiotou <strong>de</strong>manda à l’appareil grec que soient mobilisés<br />

ses dactylographes. « La dactylographie doit se faire en <strong>de</strong>ux copies <strong>de</strong> 20 lignes, sur<br />

un bon gros papier blanc », indiqua-t-il (l’une pour l’envoi à Skopje et l’autre pour les<br />

<strong>archives</strong>). Pour que la programmation <strong>de</strong>s <strong>archives</strong> ne soit pas violée dans le temps, il<br />

fallait que les textes soient retournés dactylographiés au plus tard jusqu’au 15 février<br />

1971. K. Linardatos pressa le personnel féminin <strong>de</strong> s’y conformer. <strong>Les</strong> dactylographes,<br />

en dépit <strong>de</strong> la charge <strong>de</strong> travail qui pesait sur elles, se montrèrent efficaces et, à la date<br />

prévue, la matière préparée – 248 pages – fut envoyée à Skopje par Panagiotakis. Evgenia<br />

les remit à Papapanagiotou. Ce <strong>de</strong>rnier, au début <strong>de</strong> février 1971, envoya à Bucarest,<br />

en vue d’une repro<strong>du</strong>ction sur machine à écrire, le reste <strong>de</strong>s documents <strong>du</strong> cinquième<br />

volume. Le père-Giorgis [Kikitsas] se chargea <strong>de</strong> l’expédition <strong>de</strong> l’affaire. Vu<br />

que les documents qu’il transporterait étaient uniques, il reçut la recommandation <strong>de</strong> les<br />

livrer directement aux mains <strong>de</strong> K. Linardatos. Etaient données, avec une lettre<br />

d’accompagnement, à Linardatos <strong>de</strong>s directives techniques (la comparaison finale <strong>de</strong>s<br />

originaux avec les textes dactylographiés, l’enregistrement <strong>de</strong>s documents d’<strong>archives</strong><br />

dans les <strong>archives</strong> <strong>de</strong> l’appareil, la technique d’enregistrement). La dactylographie <strong>de</strong> la<br />

liasse fut terminée le 11 mars 1971 et le dossier fut remis à Kikitsas pour le transférer à<br />

Skopje. De nouvelles communications et <strong>de</strong> nouvelles pressions s’ensuivirent pour soutenir<br />

le travail d’<strong>archives</strong> à Skopje (conformément au plan <strong>de</strong> Papapanagiotou à<br />

l’institut, il <strong>de</strong>vait avoir envoyé jusqu’en avril 1971 à Bucarest, pour que soient dactylographiés,<br />

les documents <strong>du</strong> volume <strong>de</strong> l’Armée populaire <strong>de</strong> libération nationale<br />

[ELAS], d’une éten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> 800 à 1.000 pages, et, jusqu’en juin 1971, ceux relatifs à<br />

l’autoadministration et au Comité politique <strong>de</strong> libération nationale [PEEA], d’une éten<strong>du</strong>e<br />

<strong>de</strong> 1.000-1.200 pages).<br />

D’autres questions historiques, qui suscitèrent <strong>de</strong>s discussions entre Papapanagiotou<br />

et les personnes compétentes à Bucarest, étaient celles qui <strong>de</strong>vaient être abordées,<br />

dans un volume spécial, à l’organe théorique Revue <strong>communiste</strong> (KOMEP) à l’occasion<br />

<strong>de</strong> la célébration <strong>de</strong>s 30 années <strong>de</strong> la résistance nationale (1941-1971). Très rapi<strong>de</strong>ment,<br />

ils réalisèrent que ce n’était pas chose aisée et que la contribution <strong>de</strong>s historiens<br />

professionnels <strong>de</strong> Londres et <strong>de</strong> Paris (<strong>de</strong> G. Gianoulopoulos, <strong>de</strong> Nikos Svoronos, <strong>de</strong><br />

Ph. Iliou et d’autres) était nécessaire. Mimis [Dimitris Despotidis] fut proposé par Papapanagiotou<br />

au rôle <strong>de</strong> coordinateur. De plus, dans les envois <strong>de</strong> la correspondance <strong>de</strong><br />

Papapanagiotou étaient inclus un article (« L’inestimable héritage <strong>de</strong> la Résistance nationale<br />

») et un projet sur l’histoire <strong>du</strong> mouvement ouvrier <strong>de</strong> la <strong>Grèce</strong> en 1918-1940.<br />

L’incitation auprès <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’appareil était qu’ils participent aux recherches<br />

correspondantes. Auraient pu s’en occuper K. Linardatos sur le rôle et la contribution<br />

<strong>de</strong> la jeunesse à la résistance nationale en 1941-1944, Kikitsas sur l’ELAS, Papapanagiotou<br />

sur le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>, Nikos Mitrou sur le régime économique sous<br />

l’occupation – également sur le rôle <strong>de</strong>s couches sociales moyennes dans la résistance,<br />

qui était jugé, dans les conditions <strong>de</strong> la décennie <strong>de</strong> 1970, comme sujet d’actualité –.<br />

[783]

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!