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Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

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<strong>Les</strong> <strong>archives</strong> <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>. <strong>Itinéraires</strong>, <strong>blocages</strong><br />

mots couverts, <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong> la Ligue <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s <strong>de</strong> Macédoine sur la nouvelle<br />

acquisition <strong>de</strong>s <strong>archives</strong> grecques, qui « avançait lentement à cause <strong>de</strong> certaines<br />

questions irrésolues et <strong>de</strong> résistances dans la direction <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong><br />

(intérieur) », indiquaient le coupable. Il ne s’agissait pas seulement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes non acquittées,<br />

<strong>de</strong> l’époque <strong>de</strong> la guerre civile grecque, et <strong>de</strong> la conception <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s<br />

slavomacédoniens, après le conflit avec le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> au cours <strong>de</strong> la<br />

lutte dans la montagne, selon laquelle Partsalidis était le principal responsable. <strong>Les</strong><br />

questions courantes en suspens s’y ajoutaient. Selon son vif critère politique, Partsalidis<br />

observait les évolutions dans le mouvement <strong>communiste</strong> international, l’éloignement<br />

<strong>du</strong> danger d’intervention soviétique, le rétablissement <strong>de</strong> comportements civilisés dans<br />

les relations <strong>communiste</strong>s internes. Suspicieux en ce qui concernait le mouvement<br />

<strong>communiste</strong> slavomacédonien, il avait l’image <strong>de</strong>s buts nationaux qui étaient promus.<br />

En voyant Pejov, Kirjazovski et les autres vieilles connaissances dans l’environnement<br />

<strong>de</strong> Skopje, il était en mesure <strong>de</strong> se former un avis sur le contenu <strong>de</strong>s préoccupations <strong>de</strong><br />

la Ligue <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s <strong>de</strong> Macédoine.<br />

<strong>Les</strong> services slavomacédoniens<br />

La Ligue <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s <strong>de</strong> Macédoine avait <strong>de</strong>ux fronts, vers l’extérieur (le groupe<br />

réactionnaire grec) et vers l’intérieur (la protection même face aux <strong>communiste</strong>s grecs<br />

<strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>).<br />

Dans les années 1960, le service <strong>de</strong> sécurité, continuant la tradition <strong>de</strong> l’OZNA,<br />

était considéré comme efficace dans l’achèvement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs politiques. <strong>Les</strong> directives<br />

politiques étaient claires (promotion <strong>de</strong>s positions <strong>de</strong> la République socialiste <strong>de</strong><br />

Macédoine sur la question macédonienne et sur la question <strong>de</strong> la Macédoine <strong>de</strong> l’Egée).<br />

Tous les sujets stratégiques étaient renvoyés au parti pour consultation et pour leur expédition<br />

au service <strong>de</strong> sécurité.<br />

Le potentiel <strong>du</strong> service comprenait <strong>de</strong>s réfugiés slavomacédoniens <strong>de</strong> la Macédoine<br />

grecque, qui, étant bilingues, avaient l’habileté <strong>de</strong> comprendre les discussions entre<br />

Grecs. Progressivement, la composition <strong>du</strong> personnel s’enrichit <strong>de</strong> plus jeunes personnes<br />

et, jusqu’en 1968, dans le service <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong> Skopje, ne servaient plus d’anciens<br />

réfugiés slavomacédoniens, à l’exception <strong>du</strong> frère <strong>de</strong> Naum Pejov, Christos.<br />

<strong>Les</strong> services slavomacédoniens accomplirent consciencieusement le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong><br />

classe et démocratique contre la dictature grecque. Ils offrirent un soutien économique<br />

et un savoir-faire technique sur le développement <strong>de</strong> l’action clan<strong>de</strong>stine <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) dans le pays, en appliquant <strong>de</strong>s techniques classiques. En<br />

copiant le modèle soviétique, furent créées <strong>de</strong>s sociétés commerciales, <strong>de</strong> la propriété<br />

<strong>de</strong> l’Etat <strong>de</strong> la République socialiste <strong>de</strong> Macédoine, qui, concrétisant l’accord <strong>de</strong> coopération<br />

économique gréco-yougoslave, avaient une double mission en <strong>de</strong>hors <strong>du</strong> profit<br />

d’entreprise. Le financement <strong>de</strong> la lutte antidictatoriale par le biais <strong>du</strong> canal slavomacédonien<br />

ne pouvait pas échapper aux services grecs, qui <strong>de</strong> même avaient leurs propres<br />

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