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Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

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ALEXANDROS DAGKAS – GIORGOS LEONTIADIS<br />

la trame <strong>de</strong>s discussions entre les partis et <strong>de</strong>s mouvements politiques sur le soutien à<br />

l’appareil clan<strong>de</strong>stin <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur), et exigea une consolidation<br />

<strong>de</strong> la règle <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s <strong>archives</strong> par un accord bilatéral qui officialiserait le<br />

projet d’accord <strong>de</strong> 1969. Sous cette pression, fut remise à Dimitriou la tâche <strong>de</strong> se présenter,<br />

en tant que membre <strong>du</strong> bureau politique, à une conférence au sommet avec la<br />

Ligue <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s <strong>de</strong> Macédoine et <strong>de</strong> rechercher le renforcement <strong>de</strong> la relation<br />

conformément aux recommandations <strong>de</strong> Papapanagiotou. Dimitriou voyagea aussitôt à<br />

Skopje, le 10 janvier 1971. Là, dans <strong>de</strong> longues consultations, tandis qu’il paraissait<br />

qu’on était parvenu à une conformité <strong>de</strong>s pensées entre les directions <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux partis<br />

sur une coopération <strong>de</strong> la recherche officielle et fut préparé à l’institut le projet<br />

d’accord dans les <strong>de</strong>ux langues, les <strong>communiste</strong>s slavomacédoniens, le 18 janvier, reculèrent<br />

au moment <strong>de</strong> la signature et firent la contreproposition que la relation scientifique<br />

reste au niveau <strong>de</strong>s affirmations mutuelles, sans papier officiel, avec pour garantie<br />

la crédibilité <strong>de</strong>s signataires. Puisque le nouveau projet d’accord était presque i<strong>de</strong>ntique,<br />

en réitérant <strong>de</strong>s formulations <strong>du</strong> précé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 1969 (les différences plus importantes<br />

étaient que la partie grecque était désormais mentionnée en tant que <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> [intérieur] et que n’était pas prévue la constitution d’un comité <strong>de</strong> cinq<br />

membres), il reste pour l’interprétation <strong>de</strong> son rejet le scepticisme politique, <strong>de</strong> la part<br />

<strong>de</strong>s slavomacédoniens, face au risque d’aveu d’i<strong>de</strong>ntification avec un parti qui les mettrait<br />

en conflit ouvert non seulement avec le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> mais aussi avec<br />

l’Etat grec.<br />

Le 16 janvier 1971, Papapanagiotou avisa l’appareil à Bucarest qu’il avait connu, à<br />

Skopje, Liviu Marcu, cadre <strong>de</strong> l’Institut roumain d’histoire (Institut <strong>de</strong> studii sud-est europene).<br />

Il avait visité l’Institut d’histoire nationale, en décembre 1970, pour mettre en<br />

place <strong>de</strong>s relations scientifiques bilatérales entre les <strong>de</strong>ux institutions, slavomacédonien<br />

et roumain, et resta dans la ville pendant un mois. Papapanagiotou consulta K. Linardatos<br />

afin <strong>de</strong> chercher à trouver Marcu à Bucarest (l’institut avait son siège au 9 <strong>de</strong> la rue<br />

I. C. Frimu) et <strong>de</strong> lui proposer une coopération sur <strong>de</strong>s sujets d’intérêt commun. De façon<br />

déguisée, il lui conseilla également <strong>de</strong> voir les possibilités <strong>de</strong> coopération en matière<br />

d’<strong>archives</strong> avec les Roumains. K. Linardatos rencontra en effet – par<br />

l’intermédiaire <strong>de</strong> Kikitsas – l’historien roumain et discuta <strong>de</strong>s probabilités d’activité<br />

commune <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) avec l’institut roumain. Il constata<br />

que, d’une part, les <strong>archives</strong> <strong>de</strong> l’institut roumain concernant les questions grecques<br />

étaient pauvres et que, d’autre part, les interlocuteurs s’intéressaient à acquérir un accès<br />

aux <strong>archives</strong> grecques. Le contact cependant, en raison <strong>de</strong>s problèmes pratiques – besoin<br />

d’encadrement, mais aussi <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> l’activité commune unilatéralement<br />

par les Roumains, sur <strong>de</strong>s sujets historiques qui n’étaient pas jugés comme <strong>de</strong> pointe –,<br />

resta dans les sondages initiaux et n’eut pas <strong>de</strong> suite.<br />

Le principal travail d’<strong>archives</strong>, qui avait été entrepris par Papapanagiotou à Skopje,<br />

fut <strong>de</strong> constituer le prochain (5 ème ) volume <strong>de</strong> Textes officiels <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Grèce</strong>. La dactylographie sur place <strong>de</strong> la matière qui serait comprise dans la publication<br />

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