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Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

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<strong>Les</strong> <strong>archives</strong> <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>. <strong>Itinéraires</strong>, <strong>blocages</strong><br />

entre les <strong>de</strong>ux partis s’acheva par <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s grecques à l’égard <strong>de</strong> la partie bulgare<br />

pour adopter <strong>de</strong>s mesures d’organisation contre les « fractionnistes ». Sur l’action<br />

contre la dictature, « le thème sur les informations que nous envoyons au sujet <strong>du</strong> travail<br />

clan<strong>de</strong>stin en <strong>Grèce</strong> restera tel qu’il est jusqu’à présent ».<br />

A l’époque <strong>de</strong> la XIII e session plénière <strong>du</strong> comité central <strong>du</strong> parti <strong>communiste</strong> grec<br />

(janvier 1969), une rencontre <strong>de</strong> Koligiannis et T. Jivkov évolua sur la substance <strong>de</strong>s<br />

documents <strong>de</strong> la session plénière. Dans une nouvelle rencontre, le 16 mai 1969, Koligiannis<br />

confirma à Jivkov les informations sur la situation dans le parti grec que ce <strong>de</strong>rnier<br />

connaissait vaguement. L’incitation <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> à l’égard <strong>de</strong>s<br />

Bulgares par rapport au <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) était que le parti bulgare<br />

prenne en considération qu’il ne s’agissait pas d’un groupe <strong>du</strong> parti à l’intérieur <strong>de</strong> la<br />

<strong>Grèce</strong>, mais <strong>du</strong> groupe <strong>de</strong> Partsalidis, qui au fond avait pour but d’encadrer un nouveau<br />

parti <strong>de</strong> type social-démocrate. La politique <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s qui se détachèrent <strong>du</strong> parti<br />

<strong>communiste</strong> grec avait une étroite parenté « avec la politique <strong>de</strong> l’aile la plus à droite<br />

<strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> italien, avec la politique <strong>de</strong>s révisionnistes <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

tchécoslovaque ». Tous les points inadmissibles <strong>de</strong> l’activité <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> roumain<br />

étaient pour eux familiers, puisqu’ils prenaient soin d’en souligner en tant<br />

qu’attitu<strong>de</strong> d’indépendance toutes les manifestations qui se tournaient contre le <strong>Parti</strong><br />

<strong>communiste</strong> <strong>de</strong> l’Union soviétique. Leur allié, Andreas Papandreou, déclara officiellement<br />

qu’il avait une parenté avec leur groupe, jugeant que leurs positions s’i<strong>de</strong>ntifiaient<br />

aux opinions <strong>de</strong> Ceausescu et <strong>de</strong> Dubcek. <strong>Les</strong> « fractionnistes » ne protestèrent pas<br />

contre cette qualification. C’était un fait que « la fraction » avait déjà été isolée tant<br />

dans les pays capitalistes européens que dans le bloc socialiste. En <strong>Grèce</strong>, ils ne disposaient<br />

pas <strong>de</strong> leurs propres organisations ; la majorité <strong>de</strong>s détenus politiques soutenaient<br />

le comité central <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> et ses décisions. Au côté <strong>de</strong>s « fractionnistes<br />

» se tenaient seulement certains cadres <strong>de</strong> la Gauche démocratique unifiée<br />

(EDA), d’anciens députés. Le parti <strong>communiste</strong> grec essayait d’améliorer le travail<br />

idéologique et <strong>de</strong> revaloriser le combat populaire, en estimant que, dans la lutte, le «<br />

groupe fractionniste » se trouverait dans un plus grand isolement et serait neutralisé.<br />

L’attente pour réussir l’objectif <strong>de</strong> mise à l’écart <strong>du</strong> groupe <strong>de</strong> Partsalidis était qu’une<br />

ai<strong>de</strong> soit donnée <strong>de</strong>s partis frères. Il fallait fournir au parti <strong>communiste</strong> grec un soutien<br />

politique et une ai<strong>de</strong>, afin que se reconstitue à Budapest l’appareil dissous en Roumanie.<br />

<strong>Les</strong> « fractionnistes » jouissaient d’une complète assistance <strong>de</strong> la part <strong>du</strong> comité<br />

central <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> roumain. <strong>Les</strong> Roumains leur procuraient une ai<strong>de</strong> matérielle,<br />

<strong>de</strong> l’argent et un hébergement. Ils leur fournissaient <strong>de</strong>s passeports pour se déplacer.<br />

Ils évitaient, cependant, <strong>de</strong> rendre public l’appui qu’ils leur offraient. A leur<br />

<strong>de</strong>rnière réunion, qu’ils appelèrent « session plénière extraordinaire », les « fractionnistes<br />

» approuvèrent le texte d’une lettre, par lequel ils <strong>de</strong>mandaient <strong>de</strong> représenter le <strong>Parti</strong><br />

<strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> à la conférence <strong>communiste</strong> internationale à Moscou. Ils approuvèrent<br />

également l’appel à l’égard d’une série <strong>de</strong> partis <strong>communiste</strong>s, par lequel ils<br />

les encourageaient à étudier les problèmes et la situation dans le parti <strong>communiste</strong> grec<br />

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