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Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

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<strong>Les</strong> <strong>archives</strong> <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>. <strong>Itinéraires</strong>, <strong>blocages</strong><br />

luttait pour les droits <strong>de</strong> tous les groupes minoritaires <strong>du</strong> pays. En outre, les dirigeants <strong>de</strong><br />

la Ligue <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s <strong>de</strong> Macédoine supposaient que la politique <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> était influencée par les élections imminentes, dans le but d’attirer les électeurs<br />

<strong>de</strong>s minorités, également parce que le parti subissait une pression <strong>de</strong> ses membres<br />

macédoniens.<br />

Le 29 mai 1985, dans <strong>de</strong>s discussions <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s slavomacédoniens sur le<br />

<strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>, se manifesta un pragmatisme – bien qu’au milieu<br />

d’opinions opposées – qui couvrait l’ancienne antipathie. Le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Grèce</strong> était un facteur – pensaient-ils – qu’ils <strong>de</strong>vaient prendre sérieusement en compte.<br />

Des questions à évaluer étaient l’histoire <strong>du</strong> parti jusqu’à sa position actuelle en <strong>Grèce</strong>,<br />

le fait que ses partisans dans n’importe quel conflit le suivaient et que l’Union soviétique<br />

avait une sérieuse influence sur l’ensemble ou sur une partie <strong>du</strong> groupe dirigeant.<br />

Nikola Cingo pensait que les questions <strong>de</strong> l’histoire <strong>du</strong> parti grec (ses positions sur la<br />

question macédonienne, la scission <strong>de</strong> 1968) <strong>de</strong>vaient être laissées à la recherche historique<br />

et être imputées aux chercheurs comme une tâche (il voulait dire l’Institut<br />

d’histoire nationale). Nikola Todorovski se rappela que le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong><br />

disposait d’argent qui provenait <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> extérieure (il voulait dire les roubles), fait qui,<br />

en liaison avec son dogmatisme et son attachement à l’Union soviétique, diminuait son<br />

rayonnement.<br />

La suprématie <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>, sur la scène politique grecque intérieure,<br />

au détriment <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) influença les <strong>communiste</strong>s<br />

slavomacédoniens dans leur jugement sur la conclusion d’alliances <strong>du</strong> parti, afin<br />

qu’ils changent <strong>de</strong> cap. Elle pesa dans la balance <strong>de</strong> leurs estimations comme un élément<br />

supplémentaire à ceux concernant l’évolution dans l’Institut d’histoire nationale,<br />

où, à cette pério<strong>de</strong>, le conflit avec Papapanagiotou sur la question nationale et sur<br />

l’utilisation <strong>de</strong>s Archives <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) se déchainait.<br />

Au sein <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>, Florakis et les autres <strong>du</strong> groupe dirigeant<br />

avaient <strong>de</strong>puis longtemps envisagé la question macédonienne. Plus anciennement, Florakis<br />

évitait <strong>de</strong> répondre directement à <strong>de</strong>s provocations, en objectant que les interrogations<br />

étaient <strong>de</strong>s manœuvres dolosives. Finalement, le parti décida d’aboutir à une position.<br />

Le 25 septembre 1988, à Thessalonique, à l’occasion <strong>de</strong>s déclarations <strong>de</strong>s représentants<br />

politiques à l’occasion <strong>du</strong> fonctionnement <strong>de</strong> la foire internationale, Florakis se<br />

référa à la question macédonienne, en affirmant que, pour le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Grèce</strong>, le sujet avait pris fin. <strong>Les</strong> milieux conservateurs jugèrent qu’une rupture fut notée<br />

dans la position <strong>du</strong> parti. Des réactions à la déclaration <strong>de</strong> Florakis furent provoquées<br />

en République socialiste <strong>de</strong> Macédoine. A la station <strong>de</strong> radio <strong>de</strong> Skopje, le 26<br />

septembre 1988, un reportage négatif fut rédigé ; le journal Nova Makedonija inséra un<br />

article <strong>de</strong> Kirjazovski selon lequel Florakis remettait en cause l’existence <strong>de</strong> la minorité<br />

macédonienne en <strong>Grèce</strong>. Le parti grec publia une réponse contre Kirjazovski, affirmant<br />

que l’Etat voisin parlait non seulement <strong>de</strong> l’existence d’une minorité macédonienne<br />

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