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Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

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<strong>Les</strong> <strong>archives</strong> <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>. <strong>Itinéraires</strong>, <strong>blocages</strong><br />

considérait pas comme réfugiés – indépendamment <strong>du</strong> fait s’ils avaient reçu ou non la<br />

citoyenneté – mais en tant que les leurs), était également donné, comme il le souligna.<br />

Institut d’histoire nationale<br />

L’Institut d’histoire nationale fut créé le 22 juillet 1948. En 1950 et les années suivantes,<br />

l’autogestion ouvrière commença ; une organisation syndicale <strong>de</strong>s travailleurs fut<br />

créée à l’Institut. Dans l’Institut, fonctionna également une organisation <strong>du</strong> parti, à laquelle<br />

participaient les membres <strong>du</strong> parti. Après 1957, l’intervention scientifique fut réalisée<br />

par le biais <strong>de</strong> la revue Glasnik. En 1960, les <strong>archives</strong> historiques <strong>du</strong> comité central<br />

<strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> Macédoine, qui avaient été créées en 1949, furent annexées<br />

à l’Institut. En 1966, l’institut était intégré à l’organe <strong>du</strong> second <strong>de</strong>gré, l’Union <strong>de</strong>s Organisations<br />

<strong>de</strong> Recherches Scientifiques <strong>de</strong> Macédoine.<br />

Dans la pério<strong>de</strong> 1965-1968, se trouvèrent envoyés à l’étranger, pendant quelques<br />

mois, <strong>de</strong>s collaborateurs <strong>de</strong> l’Institut, dans le but <strong>de</strong> perfectionner leur connaissance <strong>de</strong>s<br />

langues étrangères et d’élaborer <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s historiques (par exemple, en France en 1966<br />

et 1967 pendant 6 mois à chaque fois, en Union soviétique pendant 3 mois, en Turquie<br />

pendant 11 mois) ; Simovski se rendit en Roumanie, en 1968, pendant 10 jours. Des<br />

chercheurs vinrent également en République socialiste <strong>de</strong> Macédoine. Par exemple,<br />

Kostas Dalianis, <strong>de</strong> l’Institut d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s démocraties d’Europe <strong>de</strong> l’Est (<strong>de</strong><br />

l’université Karl Marx <strong>de</strong> Leipzig), rendit visite à l’Institut pendant 20 jours, en 1968,<br />

et discuta avec ses collègues <strong>de</strong>s questions concernant le mouvement <strong>de</strong> libération nationale<br />

<strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1941-1944 en <strong>Grèce</strong>.<br />

Comme dans toute nouvelle tentative, divers problèmes en résultèrent. Le plus important<br />

était le manque <strong>de</strong> cadres scientifiques (l’effort initial débuta avec <strong>de</strong>s cadres <strong>du</strong><br />

combat <strong>de</strong> libération nationale, comme Mihail Keramitziev en 1950). Par conséquent,<br />

le premier objectif (en particulier dans la pério<strong>de</strong> 1965-1970, avec pour dirigeant Apostolski)<br />

fut la création <strong>de</strong> conditions <strong>de</strong> développement normal <strong>du</strong> travail scientifique. En<br />

1969, 38 travailleurs (26 scientifiques spécialisés pour exécuter un travail <strong>de</strong> recherche<br />

– parmi ceux-ci, 14 ayant <strong>de</strong>s thèses <strong>de</strong> doctorat et <strong>de</strong>s titres académiques –) étaient<br />

employés à l’institution. Un progrès fut noté et, en 1978 ; le personnel scientifique attint<br />

les 54 chercheurs, dont 43 ayant <strong>de</strong>s titres académiques (parmi ceux-ci, 15 étaient<br />

docteurs en sciences historiques et 6 titulaires <strong>du</strong> titre <strong>de</strong> master). Une série <strong>de</strong> personnes<br />

se trouvaient, alors, au sta<strong>de</strong> <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s post-diplôme. En 1978, 12 collaborateurs<br />

extérieurs étaient en outre intégrés dans 5 programmes scientifiques. L’effort <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction<br />

écrite était laborieux ; 2.000 monographies scientifiques ou ouvrages <strong>de</strong> vulgarisation<br />

scientifique et présentations <strong>de</strong> documents, y compris la rédaction d’articles, <strong>de</strong><br />

critiques <strong>de</strong> livres et d’autres textes, furent déposés. Un travail important fut le troisième<br />

tome <strong>de</strong> l’Histoire <strong>du</strong> peuple macédonien, qui fut publié en 20.000 exemplaires<br />

(il fut tra<strong>du</strong>it en serbo-croate et, en sommaire, en russe). A l’institut fonctionnaient <strong>de</strong>s<br />

sections scientifiques, qui s’intéressaient à <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s historiques et à <strong>de</strong>s objets diffé-<br />

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