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Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

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ALEXANDROS DAGKAS – GIORGOS LEONTIADIS<br />

rents. A côté <strong>de</strong>s sections scientifiques, fonctionnait le conseil scientifique (Or<strong>de</strong> Ivanoski<br />

était alors – en 1978 – directeur <strong>de</strong> l’institut). Il existait, en plus, <strong>de</strong>s sections<br />

auxiliaires pour rassembler le matériel <strong>de</strong> souvenirs et <strong>de</strong> biographies, <strong>de</strong> bibliographie<br />

et <strong>de</strong> documentation, ainsi qu’une bibliothèque. Dans les sections scientifiques était<br />

comprise la section d’histoire antique et médiévale (fondée en 1967, elle avait en 1978<br />

4 collaborateurs scientifiques – dont 3 docteurs –), la section <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> ottomane et<br />

turque (elle fonctionna dès le début, en 1948, simultanément avec la création <strong>de</strong><br />

l’institut, et en 1978 avait 3 collaborateurs scientifiques – tous docteurs –), la section <strong>du</strong><br />

mouvement <strong>de</strong> libération nationale et révolutionnaire (ayant 7 collaborateurs scientifiques<br />

en 1978 – tous docteurs –, elle étudiait les XIX e et XX e siècles « jusqu’à la répartition<br />

<strong>de</strong> la Macédoine en 1912-1918 »). La section <strong>du</strong> mouvement ouvrier et <strong>communiste</strong><br />

et d’histoire mo<strong>de</strong>rne (en 1978, elle avait 10 collaborateurs scientifiques – dont 7<br />

docteurs –) était orientée vers l’étu<strong>de</strong> <strong>du</strong> mouvement pendant l’entre-<strong>de</strong>ux-guerres, <strong>de</strong><br />

la guerre et <strong>de</strong> la révolution socialiste en 1941-1945, ainsi que <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l’édification <strong>de</strong> la République socialiste <strong>de</strong> Macédoine. En 1963 – avec l’intégration à<br />

l’institut, en 1960, <strong>de</strong> la Section historique <strong>du</strong> comité central <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong><br />

Macédoine (ultérieurement Ligue <strong>de</strong>s <strong>communiste</strong>s <strong>de</strong> Macédoine) –, la section prit sa<br />

forme finale. Enfin, la section d’étu<strong>de</strong>s balkaniques, section spéciale sur l’étu<strong>de</strong> « <strong>du</strong><br />

peuple macédonien et <strong>de</strong>s ethnicités en Macédoine » et <strong>de</strong>s relations balkaniques générales<br />

pendant le passé, s’était tournée vers l’étu<strong>de</strong> « <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> la Macédoine <strong>de</strong><br />

l’Egée et <strong>de</strong> la Macédoine <strong>du</strong> Pirin ». Ses membres étaient Rastislav Terzioski, conseiller<br />

scientifique et directeur, les collaborateurs permanents Todor Simovski, Risto Kirjazovski<br />

et Teodoros Papapanagiotou, l’assistant Stojan Kiselinovski. Parmi eux, seul<br />

Terzioski était docteur et Kiselinovski titulaire <strong>du</strong> titre <strong>de</strong> master.<br />

Le bâtiment <strong>de</strong> l’institut était, en fonction <strong>de</strong>s activités, suffisant pour héberger les<br />

personnes, les documents d’<strong>archives</strong> et la bibliothèque. Dans le bâtiment, avaient été<br />

disposés au rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong>s espaces pour le personnel <strong>de</strong> sécurité et <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>, pour<br />

le stockage et pour l’emploi commun (pour le repos et les repas). Au premier étage,<br />

fonctionnaient <strong>de</strong>s bureaux. Deux salles y avaient été octroyées à la section <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s<br />

byzantines. Au <strong>de</strong>uxième étage, se trouvaient les bureaux <strong>de</strong> l’institut (l’administration<br />

et le personnel <strong>de</strong> recherche), tout comme également les espaces pour l’hébergement <strong>du</strong><br />

personnel <strong>de</strong>s Archives <strong>de</strong> Macédoine. Une annexe <strong>du</strong> bâtiment <strong>de</strong> l’institut, où avait<br />

été placé le matériau <strong>de</strong>s Archives <strong>de</strong> Macédoine, fonctionnait parallèlement. Dans cet<br />

espace – sans ouvertures <strong>de</strong> tous côtés (sans fenêtres), avec une entrée seulement dans<br />

le bâtiment <strong>de</strong> l’institut –, les documents (les anciens manuscrits <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> ottomane<br />

y étaient compris) étaient gardés dans <strong>de</strong>s conditions appropriées <strong>de</strong> température et<br />

d’humidité.<br />

L’Institut d’histoire nationale, en mettant en avant le cadre – promotion <strong>de</strong> la question<br />

nationale –, institutionnel ou non, qui déterminait son fonctionnement, bénéficiait<br />

<strong>de</strong> la reconnaissance exceptionnelle <strong>du</strong> régime <strong>communiste</strong> et <strong>du</strong> parti yougoslave,<br />

qu’il rendait pareillement. Le prési<strong>de</strong>nt Josip Broz Tito, à Skopje, en 1969, comprit<br />

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