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Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

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<strong>Les</strong> <strong>archives</strong> <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>. <strong>Itinéraires</strong>, <strong>blocages</strong><br />

niste <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur), en dépit <strong>de</strong> l’opposition <strong>de</strong>s Tchèques, conserva certaines<br />

forces parmi les réfugiés. Le 10 et 11 juin 1972, eut lieu dans le pays la XIV e conférence<br />

<strong>de</strong> l’organisation <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur), à laquelle il fut dénoncé<br />

que le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> avait fait <strong>de</strong>s conférences fictives.<br />

3.2.2.3.4. En République populaire démocratique <strong>de</strong> Corée<br />

<strong>Les</strong> Nord-Coréens, en conflit avec tous, revendiquant leur indépendance <strong>de</strong>s centres<br />

<strong>communiste</strong>s, avaient choisi la tactique <strong>du</strong> renforcement <strong>de</strong>s relations avec les objecteurs<br />

<strong>du</strong> bloc <strong>communiste</strong> et les tendances rénovatrices dans le communisme d’Europe<br />

occi<strong>de</strong>ntale. Ceausescu <strong>du</strong> parti roumain et S. Carrillo <strong>du</strong> parti espagnol visitèrent la<br />

Corée en 1971.<br />

Le fait est remarquable qu’à ces mouvements, précéda, en donnant le début dans<br />

l’ouverture nord-coréenne, la réponse <strong>du</strong> parti grec microscopique – <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) – à l’invitation <strong>du</strong> régime nord-coréen. Nikos Karras, Ilias<br />

Staveris et Dimitris Spathis composèrent la délégation qui visita la République populaire<br />

démocratique <strong>de</strong> Corée, le 25 août 1970. <strong>Les</strong> nouvelles se répandirent et le <strong>Parti</strong><br />

<strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> expédia une lettre, signée <strong>de</strong> Koligiannis, informant que les visiteurs<br />

ne représentaient pas le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>, mais qu’il s’agissait <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

membres radiés et d’un suspect (Spathis). De la capitale, Pyongyang, la délégation<br />

grecque se dirigea en train privé vers les frontières <strong>du</strong> pays avec la Chine, où résidait<br />

Kim Il-sung, Premier ministre <strong>de</strong> l’Etat et secrétaire général <strong>du</strong> parti <strong>du</strong> travail <strong>de</strong> Corée.<br />

Ils se rencontrèrent, eurent <strong>de</strong>s discussions et retournèrent le soir suivant dans la<br />

capitale. La visite prit fin le 3 septembre 1970.<br />

3.2.2.3.5. Le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> italien. Autres partis <strong>communiste</strong>s<br />

<strong>de</strong>s pays capitalistes <strong>de</strong> l’Ouest<br />

<strong>Les</strong> cadres <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> qui adhérèrent aux « unionistes » avaient<br />

précé<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s contacts avec le parti italien. Cela survint, un mois avant la scission<br />

<strong>du</strong> parti grec, que soit enregistré, à l’organe <strong>du</strong> parti italien L’Unità (il fut repro<strong>du</strong>it à<br />

l’organe <strong>du</strong> parti roumain Scanteia) un communiqué commun <strong>de</strong>s partis <strong>communiste</strong>s<br />

grec et italien contre la junte militaire, en faveur <strong>du</strong> combat contre la dictature, en faveur<br />

<strong>du</strong> rétablissement <strong>de</strong> la démocratie en <strong>Grèce</strong>. Après février 1968, les membres radiés,<br />

opposants à la direction <strong>de</strong> Koligiannis, informèrent, par lettres, le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

italien <strong>de</strong> la situation <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>. En mars 1968, ils l’avertirent<br />

que le bureau <strong>du</strong> parti en <strong>Grèce</strong>, par décision unanime, considéra comme nulles et non<br />

avenues les décisions <strong>de</strong> la XII e session plénière. Dans ces conditions, la participation<br />

<strong>du</strong> Comité central unitaire <strong>du</strong> parti grec à la conférence <strong>de</strong> la Méditerranée était jugée<br />

indispensable. Ils <strong>de</strong>mandèrent que soit envoyée à temps une invitation – par la procé-<br />

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