26.06.2013 Views

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Les</strong> <strong>archives</strong> <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>. <strong>Itinéraires</strong>, <strong>blocages</strong><br />

zos, qu’ils ne souhaitaient pas s’immiscer dans les affaires intérieures <strong>de</strong>s Grecs ; cependant,<br />

l’appareil d’Etat et <strong>du</strong> parti étaient prêts à procurer aux dissi<strong>de</strong>nts tout soutien<br />

nécessaire.<br />

Le lundi 19 février, les Roumains furent informés que les représentants <strong>du</strong> «<br />

groupe <strong>de</strong> Koligiannis », Giannis Raptis, Antonis Kalabogias (à la XII e session plénière,<br />

élus membres suppléants <strong>du</strong> comité central <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong>), Savvas<br />

Gavriilidis, Christos Badasis, Kostas Litsas, Christos Kosmidis, Giorgis Papas<br />

continuaient à rester dans le bâtiment <strong>du</strong> parti à Mogosoaia. Ces personnes n’avaient<br />

aucune raison <strong>de</strong> rester au siège <strong>de</strong>s partisans <strong>de</strong>s trois cadres radiés. Le 21 février<br />

1968, le parti roumain fut informé que le Comité central unitaire <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> s’était constitué. Le 22 février 1968, les « unionistes » [cadres <strong>du</strong> Comité central<br />

unitaire] informèrent les Roumains qu’une rencontre était nécessaire pour faire face<br />

aux problèmes immédiats, dont certains étaient urgents, comme le visa <strong>de</strong>s passeports<br />

pour se rendre à Budapest dans le but d’informer les partis frères et <strong>de</strong> participer à la<br />

rencontre consultative internationale <strong>de</strong>s partis <strong>communiste</strong>s et ouvriers. De plus, ils informèrent<br />

le parti roumain que la plupart <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong>s mécanismes <strong>du</strong> parti grec<br />

siégeant à Bucarest étaient avec eux, comme également, hors <strong>du</strong> siège, les correspondants<br />

<strong>du</strong> journal I Avgi [L’aurore] et <strong>de</strong> la station <strong>de</strong> radio La Voix <strong>de</strong> la vérité – G.<br />

Grivas (Prague), L. Mavroeidis (Varsovie), Georgoulas Beikos (Moscou) –, D. Lakkas<br />

(correspondant <strong>de</strong> la revue Problèmes <strong>de</strong> la paix et <strong>du</strong> socialisme), Antonio Solaro<br />

(Rome).<br />

Une liste nominative <strong>de</strong> ceux qui ne reçurent pas leur salaire dans la première<br />

quinzaine <strong>de</strong> février 1968 (41 personnes), avec une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour réglementer la continuité<br />

<strong>de</strong> leur paye, fut transmise au parti roumain. Thodoros Cheimonidis assurerait la<br />

gestion <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s « unionistes ». <strong>Les</strong> cadres étaient les suivants : Partsalidis, Zographos,<br />

Dimitriou (anciens membres <strong>du</strong> bureau politique <strong>du</strong> parti), P. Rousos, Mitsos Vatousianos,<br />

Leonidas Tzefronis, Stavros Karras, Thanasis Kartsounis (ancien membres<br />

<strong>du</strong> comité central), Michalis Tsantis (ancien membre suppléant <strong>du</strong> comité central), Nikos<br />

Kentros, Polis Argyropoulos, Takis Papadimitris, Alékos Papapanagiotou, Giannis<br />

Kritikos, Thanasis Mitsopoulos, Nikos Mitrou, Gaston Vernardis, Takis Nikolaou, Dimitris<br />

Chatzidimitris, Victor Athanasiadis, Kostas Linardatos, Ilias Ioannidis, Kostas<br />

Rousopoulos, Th. Cheimonidis, Kostas Dilas, Giannis Kochliadis, Theologis Papatheologou,<br />

Zoi Linardatou, Mira Dimitriou, Katia Vidali, Despina Arambatzani, Vangelio<br />

Argyropoulou, Soula Tzefroni, Christos Argyropoulos, Soula Zarkadi, Evanthia Kaslari,<br />

Maria Efraimidou, Angela Cheimonidou, Panagiotis Tzimas, Takis Chiotakis, Vasilis<br />

Ganios.<br />

D’autres <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, qui furent transmises par les opposants aux décisions <strong>de</strong> la<br />

XII e session plénière, le même jour (le 22 février 1968), concernaient <strong>de</strong>s problèmes<br />

d’organisation et <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong>. Le « groupe <strong>de</strong> Koligiannis » émettait trois fois par<br />

jour <strong>de</strong> l’émetteur <strong>de</strong> réserve en Allemagne <strong>de</strong> l’Est, donc le refonctionnement <strong>de</strong> la<br />

station <strong>de</strong> radio La Voix <strong>de</strong> la vérité à Bucarest était jugé indispensable. De plus, le «<br />

[735]

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!