26.06.2013 Views

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

Les archives du Parti communiste de Grèce. Itinéraires, blocages ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

ALEXANDROS DAGKAS – GIORGOS LEONTIADIS<br />

En janvier 1972, fut réalisée une conférence <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> italien sur la<br />

Communauté économique européenne (CEE), à laquelle participa comme orateur, <strong>de</strong> la<br />

part <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur), Brillakis. Dans la Revue <strong>communiste</strong>, fut<br />

publié le rapport d’Enrico Berlinguer (il avait été déposé pour discussion au journal<br />

L’Unità, en novembre 1971) pour la préparation <strong>du</strong> XIII e congrès <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

italien. Pour le XIII e congrès (<strong>du</strong> 13 au 17 mars 1972), fut souligné par le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) le succès <strong>du</strong> recrutement massif (1,5 million <strong>de</strong> membres <strong>du</strong><br />

parti).<br />

Dans les coulisses, les hommes <strong>de</strong> l’appareil <strong>du</strong> <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur)<br />

et les autres partisans travaillaient, intensivement et pudiquement, à la réussite<br />

<strong>de</strong>s actions <strong>du</strong> parti. <strong>Les</strong> cadres <strong>de</strong> l’appareil <strong>du</strong> parti – Staveris, Drakopoulos, Nikos<br />

Karras et Vangelis Panteleskos, avec leurs conjointes – siégeaient à Rome (Brillakis<br />

restait davantage à Paris). Chaque couple recevait <strong>de</strong>s Italiens un salaire mensuel approximativement<br />

<strong>de</strong> 1.000 drachmes, avec lequel il pouvait payer le loyer dans un appartement<br />

sobre et couvrir les besoins élémentaires d’une pauvre existence. Ils étaient<br />

encadrés par les journalistes A. Solaro, Tasos Trikkas, Mitsopoulos. Des organisations<br />

furent créées à Naples, Florence, Milan, avec <strong>de</strong> nombreux membres (notamment <strong>de</strong>s<br />

étudiants) et <strong>de</strong>s activités continues. Lorsque les cadres revinrent en <strong>Grèce</strong>, en 1974, les<br />

Italiens leur firent don d’une voiture, pour les déplacements à Athènes.<br />

Le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> d’Espagne, en raison <strong>de</strong>s conditions d’illégalité (régimes dictatoriaux<br />

en Espagne et en <strong>Grèce</strong>), ne développa pas avec le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong><br />

(intérieur) <strong>de</strong> relations régulières. Au début <strong>de</strong> 1970, il eut une rencontre (en Italie)<br />

avec la Gauche démocratique unifiée (EDA). A celle-ci ont participé, <strong>du</strong> côté <strong>de</strong><br />

l’EDA, Drakopoulos, N. Karras (membres <strong>du</strong> secrétariat <strong>du</strong> comité exécutif <strong>de</strong> l’EDA)<br />

et Panteleskos (membre <strong>du</strong> comité d’administration <strong>de</strong> l’EDA), ainsi que, <strong>du</strong> côté <strong>du</strong><br />

parti espagnol, S. Carrillo (secrétaire général), Juan Diz, Aurelio Lopez, Mauricio Perez<br />

(membres <strong>du</strong> comité exécutif). En octobre 1972, pendant le VIII e congrès <strong>du</strong> parti<br />

espagnol, le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) envoya un message <strong>de</strong> félicitations.<br />

Le comportement négatif, auquel firent face les opposants aux décisions <strong>de</strong> la XII e<br />

session plénière lorsqu’ils s’adressèrent au <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> français (PCF), bien que<br />

co-combattants dans l’action contre la dictature, fut influencé par les relations qu’avait<br />

celui-ci avec le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> l’Union soviétique. En 1970, l’information (ou les<br />

vœux) procurée par le <strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> (intérieur) à l’égard <strong>de</strong> ses membres<br />

était que <strong>de</strong>s analyses avaient été faites par les membres <strong>du</strong> bureau politique et <strong>du</strong> comité<br />

central <strong>du</strong> parti français, dans <strong>de</strong>s assemblées <strong>de</strong> cadres, sur la situation dans le<br />

<strong>Parti</strong> <strong>communiste</strong> <strong>de</strong> <strong>Grèce</strong> et que, dans les conférences internationales, le parti français<br />

soutenait la nécessité que soient reconnus les <strong>de</strong>ux partis grecs. Le parti français avait<br />

aussi <strong>de</strong> bonnes relations avec les <strong>de</strong>ux parties et les incitait à s’entendre. <strong>Les</strong> raisons <strong>de</strong><br />

la scission étaient confuses. Elles concernaient plutôt la question <strong>de</strong>s alliances. Un<br />

[748]

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!