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XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

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Compte rendu analytique<br />

Fédération internationale et du CICR soit constitué<br />

pour convenir d’un texte commun.<br />

Il en est ainsi décidé.<br />

Point 3<br />

Nature spécifique de la<br />

Croix-Rouge et du Croissant-<br />

Rouge – Vers une relation<br />

privilégiée/unique et des<br />

partenariats efficaces entre<br />

les États et les composantes<br />

du Mouvement<br />

(documents : CD/07/3.1, CD/07/3.1<br />

(Annexe) et CD/07/3.2)<br />

M. Konoe, vice-président de la Fédération<br />

internationale, présentant ce point de l’ordre du<br />

jour, déclare que le rôle d’auxiliaire est au cœur<br />

du Mouvement international de la Croix-Rouge<br />

et du Croissant-Rouge. Conjugué au respect des<br />

Principes fondamentaux, le rôle d’auxiliaire distingue<br />

le Mouvement de toutes les autres organisations non<br />

gouvernementales. Ce rôle, qui touche à la relation<br />

entre la Société nationale et les pouvoirs publics,<br />

doit être clarifié au sein du Mouvement et examiné<br />

avec les gouvernements en vue de trouver un terrain<br />

d’entente.<br />

La question, soulevée initialement durant la<br />

Conférence internationale de 1999, fait l’objet<br />

de l’Objectif 3.3 du Plan d’action, qui appelle la<br />

Fédération internationale à entreprendre, en<br />

coopération avec les Sociétés nationales et le CICR,<br />

une étude approfondie des relations de travail entre<br />

les États et les Sociétés nationales. La Fédération<br />

internationale a donc présenté une étude à la<br />

Conférence internationale de 2003 et un rapport<br />

actualisé au Conseil des Délégués de 2005. Le CICR<br />

a, quant à lui, donné des éclaircissements sur le<br />

rôle d’auxiliaire dans les conflits armés. Le Conseil<br />

des Délégués a souhaité que les travaux sur la<br />

question soient poursuivis en consultation avec les<br />

gouvernements.<br />

Dans le cadre du processus de consultation, la Fédération<br />

internationale et le CICR ont tenu des réunions<br />

d’experts, auxquelles ont participé des Sociétés<br />

nationales et des représentants des missions permanentes<br />

à Genève. L’accent y a été mis sur le statut et<br />

le rôle des Sociétés nationales en tant qu’auxiliaires<br />

de leurs pouvoirs publics respectifs dans le domaine<br />

humanitaire, et il y a été souligné que seule une partie<br />

des activités des Sociétés nationales s’inscrit dans le<br />

champ du rôle d’auxiliaire. Néanmoins, toutes les<br />

activités devraient être menées conformément aux<br />

Principes fondamentaux et au mandat de la Société<br />

nationale concernée. Les États devraient respecter la<br />

spécificité des Sociétés nationales, bien qu’il appartienne<br />

aux États et aux Sociétés nationales de décider<br />

quelles activités devraient relever de la fonction<br />

d’auxiliaire des pouvoirs publics dans le domaine<br />

humanitaire.<br />

Il convient de faire une distinction claire entre<br />

les Sociétés nationales et d’autres organisations,<br />

distinction qui tient au fait que les premières ont<br />

des réseaux nationaux et mondiaux de volontaires,<br />

jouissent en tout temps de l’accès à tous les secteurs<br />

de la communauté et ont une longue tradition<br />

humanitaire. Le rôle d’auxiliaire est au cœur de<br />

cette distinction et a un impact direct sur la capacité<br />

d’une Société nationale de fournir des services<br />

humanitaires. Le mécanisme de création des Sociétés<br />

nationales constitue une autre différence avec les<br />

organisations non gouvernementales.<br />

La définition du rôle des Sociétés nationales en tant<br />

qu’auxiliaires des pouvoirs publics ne sera pertinente<br />

que si elle permet à la Croix-Rouge et au Croissant-<br />

Rouge de mieux remplir leur mission, qui est de<br />

fournir des services aux personnes vulnérables. Elle<br />

doit aussi montrer aux États les avantages qu’ils<br />

peuvent tirer du rôle d’auxiliaire des Sociétés<br />

nationales.<br />

Sur la base des discussions qui ont été tenues,<br />

notamment avec le Groupe des ambassadeurs dans le<br />

cadre de la préparation de la Conférence internationale<br />

[voir à ce sujet le document d’information CD/07/3.1<br />

(Annexe)], une version actualisée de la définition de<br />

travail a été élaborée et elle est exposée dans le projet<br />

de résolution CD/07/3.2. En plus de proposer une<br />

définition du rôle d’auxiliaire, le projet de résolution<br />

fait référence au concept d’une boîte à outils sur les<br />

partenariats de qualité ; au devoir qu’ont les Sociétés<br />

nationales et les gouvernements de respecter les<br />

Principes fondamentaux ; et au rôle de la Fédération<br />

internationale et du CICR dans le renforcement<br />

des capacités des Sociétés nationales. La Fédération<br />

internationale et le CICR estiment que le projet de<br />

résolution représente l’essence du thème « Ensemble<br />

pour l’humanité » et espèrent que le Conseil des<br />

Délégués l’adoptera par consensus.<br />

Dame Maeve Fort (Croix-Rouge britannique) salue<br />

le travail accompli par la Fédération internationale<br />

et le CICR pour clarifier le rôle d’auxiliaire. La<br />

Croix-Rouge britannique souscrit au concept d’une<br />

relation équilibrée entre les Sociétés nationales et<br />

leurs pouvoirs publics, subordonnée aux Principes<br />

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