XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

Deuxième séance plénière
groupes vulnérables. Elles ne peuvent pas assumer
les responsabilités des États, mais elles peuvent
et devraient avoir un mandat leur permettant de
s’impliquer dans les services humanitaires de leurs
gouvernements respectifs, selon leurs capacités.
S.E. M. Nick Thorne, représentant permanent,
Mission permanente du Royaume-Uni, Genève
(Original anglais)
Depuis longtemps, le Royaume-Uni apprécie à sa juste
valeur le rôle considérable joué par le Mouvement
international de la Croix-Rouge et du Croissant-
Rouge dans la recherche des moyens de prévenir et
d’alléger la souffrance humaine, de protéger celles
et ceux qui ont besoin d’aide et de veiller au respect
de l’être humain, surtout dans les conflits armés. Ses
efforts incessants pour promouvoir l’adhésion au droit
international humanitaire, en théorie et en pratique,
sont d’une importance vitale et continueront de
recevoir notre soutien le plus énergique.
Nous saisissons l’occasion que nous offre la
XXX e Conférence internationale de la Croix-
Rouge et du Croissant-Rouge pour examiner,
dans un esprit d’ouverture et de coopération,
quelques-uns des problèmes humanitaires les plus
mobilisateurs auxquels nous sommes confrontés
aujourd’hui. Le changement climatique et les autres
préoccupations relatives à l’environnement, la
migration internationale, la violence dans les zones
urbaines et les conséquences des maladies émergentes
et réémergentes réclament de toute urgence notre
attention. Le Royaume-Uni est prêt à jouer son rôle.
Aussi nombreux, variés et complexes que soient
ces enjeux, nous avons la conviction que nous
pouvons faire d’énormes progrès pour les résoudre
grâce à la coopération aux niveaux local, régional
et international. Nous insistons fortement sur les
mesures de soutien destinées à développer davantage
les capacités à la fois du Comité international de la
Croix-Rouge et de la Fédération internationale des
Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge,
et à renforcer leur impact.
De plus, nous reconnaissons et apprécions
grandement le rôle joué par les Sociétés nationales
en tant qu’auxiliaires de leur gouvernement dans le
domaine humanitaire. Nous espérons sincèrement
que, pendant que nous allons de l’avant, elles pourront
de par leur expérience continuer de soutenir les
actions engagées par les États et d’autres acteurs en vue
d’assumer ces défis, et nous continuerons pour notre
part d’affecter des ressources à ces partenariats.
Renforcer l’adhésion, dans la pratique, au droit
international humanitaire est depuis longtemps,
et continue d’être, une des premières priorités du
Royaume-Uni. Nous avons le ferme espoir que
les actions que nous avons pris l’engagement de
mener à bien au cours des quatre prochaines années
contribueront à nous rapprocher dans la réalisation
de ce même objectif.
Le gouvernement britannique a déposé
17 engagements, dont quatre engagements conjoints
avec la Croix-Rouge britannique, et plusieurs autres
avec l’Union européenne. Parmi ces engagements
figure l’élargissement des dispositions en vigueur
qui favorisera l’enseignement du droit international
humanitaire dans notre système éducatif, le
renforcement du respect de la diversité et la
diminution de l’exclusion dans notre société, ainsi
que le soutien à la mise en œuvre de la stratégie du
CICR pour le rétablissement des liens familiaux,
ces considérations étant prises en compte dans la
préparation aux catastrophes et la planification des
interventions en cas d’urgence du Royaume-Uni.
Nous sommes résolus à faire front, en partenariat avec
d’autres, à la menace que font peser la disponibilité et
l’accumulation non réglementées des armes légères
et des armes de petit calibre sur la paix, la sécurité et
le développement. Nous sommes persuadés que les
progrès réalisés sur ce front, et donc automatiquement
liés, peuvent contribuer dans une large mesure aux
efforts plus importants visant à appuyer le processus
engagé par les Nations Unies sur la voie d’un traité
international sur le commerce des armes, traité qui
couvrirait toutes les armes classiques. Par ailleurs,
nous nous engageons à ratifier le Protocole III
additionnel aux Conventions de Genève de 1949
et poursuivons notre activité en faveur d’une
ratification et d’une mise en œuvre plus larges du
Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Dans toutes nos actions, nous serons heureux de
maintenir des relations de travail étroites avec toutes
les composantes du Mouvement international de la
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
M. Edmond Bradshaw, directeur général,
Croix-Rouge de Barbade
(Original anglais)
Madame la Présidente,
En appuyant les résolutions de cette Conférence
internationale, la Croix-Rouge de Barbade appelle
de ses vœux des initiatives plus audacieuses en
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