XXXe CONFÃRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...
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Quatrième séance plénière<br />
habituellement dominées par les gouvernements. Je<br />
peux certifier que les Sociétés nationales ont, avec les<br />
gouvernements, apporté d’excellentes contributions<br />
et enrichi le contenu de nos documents et de nos<br />
résolutions.<br />
Le Comité de rédaction était composé de représentants<br />
de gouvernements et de Sociétés nationales de la<br />
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Ils ont montré ce<br />
que « Ensemble pour l’humanité » signifie réellement<br />
et que les bonnes intentions peuvent (et devraient<br />
toujours) déboucher sur des résultats. Les documents<br />
que vous avez devant vous représentent donc une<br />
synthèse des centres d’intérêt du Mouvement et des<br />
États parties aux Conventions de Genève qui, nous<br />
l’espérons, seront approuvés par cette plénière.<br />
Madame la Présidente,<br />
Un sage a dit un jour que le consensus est ce que de<br />
nombreuses personnes disent en chœur, mais ce en<br />
quoi elles ne croient pas individuellement. Certains<br />
pensent aussi que les textes consensuels représentent<br />
généralement le plus petit commun dénominateur.<br />
Ce n’est pas le cas du consensus produit par ce Comité<br />
de rédaction. Ce Comité de rédaction présente les<br />
textes qui – nous en sommes convaincus – reflètent<br />
le dénominateur commun d’une vision et d’une<br />
orientation futures. Ces textes n’affaiblissent pas les<br />
projets initiaux, ils les renforcent.<br />
Le projet de déclaration « Ensemble pour l’humanité »<br />
ainsi que son projet de résolution représentent l’état<br />
d’esprit de cette Conférence par rapport aux grands<br />
problèmes humanitaires contemporains qui sont<br />
posés dans les domaines de l’environnement, de la<br />
migration internationale, de la violence urbaine et de<br />
la santé publique. Le rôle joué par les composantes<br />
du Mouvement, en particulier les Sociétés nationales,<br />
pour résoudre ces problèmes est reconnu dans tous<br />
les documents. Leur participation active aux travaux<br />
du Comité de rédaction montre leur attachement<br />
à ce partenariat, qu’il s’agisse des mesures visant à<br />
réduire la vulnérabilité des communautés face aux<br />
risques environnementaux et à la dégradation de<br />
l’environnement, de l’assistance humanitaire fournie<br />
aux migrants vulnérables, et ce, indépendamment<br />
de leur statut juridique, des activités humanitaires<br />
destinées à prévenir la violence ou à en atténuer<br />
les effets, ou des moyens de combler les écarts en<br />
facilitant l’accès, sans discrimination, des personnes<br />
vulnérables à la prévention, à la promotion de la santé<br />
et aux soins curatifs.<br />
Le projet de résolution sur le caractère spécifique<br />
de l’action et des partenariats du Mouvement<br />
international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge<br />
et le rôle des Sociétés nationales en tant qu’auxiliaires<br />
des pouvoirs publics dans le domaine humanitaire<br />
entérine une résolution analogue récemment adoptée<br />
par le Conseil des Délégués du Mouvement et donne<br />
des indications aux gouvernements et aux Sociétés<br />
nationales sur la manière d’améliorer qualitativement<br />
leur dialogue et leur action complémentaire pour le<br />
bien des personnes vulnérables.<br />
Le plus important, à mon avis, est que le projet de<br />
résolution sur le droit international humanitaire<br />
contient un engagement fort de tous les membres de<br />
la Conférence de respecter et faire respecter le droit<br />
humanitaire. Il réaffirme énergiquement l’applicabilité<br />
et la pertinence du droit humanitaire, lorsqu’il s’agit de<br />
préserver la vie et la dignité humaines dans un conflit<br />
armé. La résolution est fondée sur la conviction que le<br />
droit humanitaire est aussi pertinent dans les conflits<br />
armés contemporains qu’il ne l’était auparavant,<br />
depuis les guerres traditionnelles entre États jusqu’aux<br />
conflits armés très divers d’aujourd’hui, qui n’ont pas<br />
un caractère international, mais dont le monde souffre<br />
de nos jours. Le droit humanitaire continue d’assurer<br />
utilement la protection juridique des victimes de<br />
tous les types de conflit armé. Dans cette résolution,<br />
nous réaffirmerons les principes essentiels du droit<br />
international humanitaire, notamment le droit à un<br />
traitement humain, l’interdiction de la torture et<br />
d’autres formes de mauvais traitements, ainsi que<br />
de la détention arbitraire, et le droit à un procès<br />
équitable. Cette résolution met en lumière l’obligation<br />
qui incombe aux parties à un conflit, et aux États tiers,<br />
d’accorder aux secours et au personnel humanitaires<br />
un accès libre et rapide aux populations civiles qui<br />
en ont besoin. Elle insiste aussi sur l’obligation de<br />
respecter et de protéger le personnel des organisations<br />
humanitaires. Dans certains domaines parmi les<br />
plus difficiles, Rolf-Einar Fife (Norvège), Jeffrey<br />
Kovar (États-Unis d’Amérique) et Omar Shalaby<br />
(Égypte), qui intervenaient en tant que négociateurs<br />
et catalyseurs, ont obtenu d’excellents résultats.<br />
La résolution sur l’adoption des Lignes directrices<br />
relatives à la facilitation et à la réglementation<br />
nationales des opérations internationales de<br />
secours et d’assistance au relèvement initial en<br />
cas de catastrophe (ou Lignes directrices IDRL,<br />
International Disaster Response Laws) a été acceptée.<br />
La résolution adopte les Lignes directrices IDRL et<br />
présente le rôle futur des Sociétés nationales, des<br />
États et de la Fédération internationale dans ce<br />
domaine. Bien que non contraignantes, les Lignes<br />
directrices reflètent un large accord sur la manière<br />
dont les cadres institutionnel, politique et juridique<br />
peuvent réellement faciliter et réglementer les<br />
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