XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

Troisième séance plénière
de sécurité et pour faire plus largement connaître le
droit humanitaire au grand public. Je vous remercie
ici de votre attention et passe maintenant la parole
à mon collègue Stephen Ingles, de la Fédération
internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge.
M. Stephen Ingles, directeur, Services de
soutien, Fédération internationale des Sociétés
de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
(Original anglais)
Je vais vous résumer brièvement les résultats concernant
les Objectifs généraux 3 et 4 de l’Agenda pour l’action
humanitaire et achever la présentation de notre rapport
conjoint de suivi. L’Objectif général 3 consiste à atténuer
le plus possible l’impact des catastrophes en mettant
en œuvre des mesures de réduction des risques liés
aux catastrophes et en améliorant les mécanismes de
préparation et d’intervention. Des mesures juridiques
organisationnelles ont été prises pour atteindre cet
objectif, et les dispositions correspondantes ont
fait l’objet d’un rapport à différents niveaux – local,
national et international. Les Sociétés nationales
sont particulièrement impliquées dans les activités
communautaires de sensibilisation et de préparation
aux catastrophes, et beaucoup d’entre elles procèdent
à des évaluations de la vulnérabilité et des capacités,
appelées EVC. Les États ont notamment souligné
l’importance de la coopération intergouvernementale
et mis l’accent sur l’introduction de règles et de
règlements dans leur pays. Il est encourageant de
voir qu’en matière de préparation et d’intervention,
les réactions reflètent l’étroite coopération existant
entre les États et les Sociétés nationales, qui jouent un
rôle d’auxiliaire indépendante. On accorde beaucoup
d’importance aux Règles, lois et principes applicables
aux actions internationales en cas de catastrophe, et
le Mouvement assume un engagement fort dans ce
domaine. Comme le demandait la XXVIII e Conférence
internationale, le Programme international de règles,
lois et principes applicables aux actions internationales
en cas de catastrophe a mis au point des instruments
et des lignes directrices d’ordre pratique pour les
interventions internationales en cas de catastrophe,
notamment les Lignes directrices relatives à la
facilitation et à la réglementation nationales des
opérations internationales de secours et d’assistance
au relèvement initial en cas de catastrophe. Ces Lignes
directrices ont pour but de renforcer le cadre juridique
qui régit la préparation aux opérations internationales
de secours en cas de catastrophe et elles sont un
outil important qui permet d’augmenter l’efficacité
de l’assistance neutre et impartiale aux victimes. Je
terminerai ce bref aperçu des résultats concernant
l’Objectif 3 en soulignant l’importance de cet objectif
pour la Fédération internationale, comme l’a montré
clairement l’adoption, par l’Assemblée générale de
2005, de l’Agenda mondial, dont l’Objectif 1 consiste
à réduire l’impact des catastrophes, notamment le
nombre de morts et de blessés.
J’en viens à l’Objectif général 4, à savoir réduire
la vulnérabilité accrue aux maladies du fait de la
stigmatisation et de la discrimination ainsi que du
manque d’accès à des services complets de prévention,
de soin et de traitement. L’importance de cet objectif
apparaît également dans l’Agenda mondial, dont
l’Objectif 2 est de réduire le nombre des morts et des
malades et d’atténuer les effets des maladies et des
urgences de santé publique, et dont l’Objectif 4 consiste
à promouvoir le respect de la diversité et de la dignité
humaine, et à réduire l’intolérance, la discrimination
et l’exclusion sociale. Le rapport de suivi indique
clairement que les Sociétés nationales et les États ont fait
de sérieux efforts pour remplir leurs engagements dans
ce domaine. Une attention particulièrement marquée a
été portée au VIH/SIDA, vu l’ampleur considérable du
problème. S’il reste de toute évidence beaucoup à faire,
l’énormité du problème et la propagation fulgurante de
l’infection ont conduit à une véritable action dans de
nombreux pays. Un cadre de référence commun pour
les Sociétés nationales a été mis en place par l’Alliance
mondiale contre le VIH ; plus de 60 Sociétés en font
partie et d’autres la rejoignent. Beaucoup de Sociétés
nationales et d’États ont prévu des campagnes dans
leur planification stratégique et ils ont travaillé en
partenariat afin d’influencer la façon de penser et les
attitudes du grand public. Il était en outre gratifiant
de voir des Sociétés nationales et des États offrir
une assistance financière et des ressources humaines
à des Sociétés nationales et des États moins bien
lotis, pour qu’ils puissent, eux aussi, travailler dans ce
domaine. Je terminerai cette partie du rapport de suivi
sur une observation faite par une Société nationale :
« Nous sommes maintenant forts sur la question du
VIH/SIDA, mais faibles dans les autres domaines
de la santé communautaire. » Et le rapport de poser
la question : « Quelles leçons le Mouvement, en
collaboration avec tous ses partenaires, tire-t-il de la
pandémie du VIH et comment les applique-t-il aux
autres problèmes de santé ? »
Voici, dans la troisième partie du rapport, nos
conclusions générales et les enjeux décrits dans le
rapport. L’Agenda pour l’action humanitaire demeure
un cadre d’action pertinent et complet pour :
1) alléger les souffrances causées par la dispersion
des familles et la tragédie persistante des personnes
portées disparues dans les conflits armés ou d’autres
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