XXXe CONFÃRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...
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XXX e Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge<br />
Sud, comme au Darfour et au Bangladesh. Lors d’une<br />
catastrophe, si on se limite à héberger les victimes<br />
humaines dans un camp et à assurer leur sécurité,<br />
ces personnes – sauf si leurs animaux sont eux aussi<br />
protégés – resteront souvent des victimes après la fin<br />
de la crise, car leur approvisionnement alimentaire<br />
sera menacé, leur pauvreté sera pire encore et leur<br />
identité culturelle se désagrègera.<br />
La Société mondiale pour la protection des animaux,<br />
avec son importante fédération, propose de<br />
s’employer, avec la Fédération internationale et ses<br />
Sociétés nationales, à faire coexister dans la pratique<br />
et sur une base scientifique le bien-être des animaux<br />
et les priorités humanitaires traditionnelles, afin<br />
d’assurer une aide et un développement durables.<br />
Nos sociétés et nous-mêmes proposons de travailler<br />
avec vous non seulement dans les situations de crise<br />
comme celle que connaît aujourd’hui le Bangladesh,<br />
mais aussi avant que les événements ne surviennent,<br />
en trouvant d’abord les moyens de réduire les risques,<br />
comme nous le faisons en Argentine, dans l’esprit du<br />
Cadre d’action de Hyogo de 2005 relatif à la réduction<br />
des risques de catastrophe.<br />
Mesdames et Messieurs,<br />
Au XXI e siècle, l’assistance humanitaire exige<br />
que l’on innove et que l’on préserve l’ensemble de<br />
l’environnement culturel et économique de l’être<br />
humain. La Société mondiale pour la protection<br />
des animaux est prête à vous aider à y parvenir en<br />
assurant, avec des moyens modernes et prouvés<br />
scientifiquement, le bien-être animal.<br />
S.E. Mme Marta Altolaguirre Larraondo,<br />
vice-ministre des Affaires étrangères,<br />
Guatemala<br />
(Original espagnol)<br />
Je vous ferai part tout d’abord de quelques succès<br />
obtenus par la Comisión guatemalteca para la aplicación<br />
del derecho internacional humanitario, dans le droit<br />
fil de son mandat, et ce, dans plusieurs domaines, à<br />
savoir l’approbation et la ratification des instruments<br />
les plus récents du droit international humanitaire<br />
que, par manque de temps, je n’ énumérerai pas<br />
ici. Des groupes de travail ont été créés dans le but<br />
d’élaborer des stratégies et des mesures en faveur des<br />
victimes de mines antipersonnel et des personnes<br />
portées disparues.<br />
En ce qui concerne l’environnement, on peut dire que<br />
le Guatemala, de par sa position géographique et sa<br />
composition sociale, est un pays fortement exposé<br />
aux catastrophes naturelles. Il dispose par conséquent<br />
d’un système d’alerte précoce et d’un centre des<br />
opérations d’urgence pour la coordination des<br />
services, qui rassemble les ressources institutionnelles<br />
et la coopération internationale. Dans tous les<br />
domaines mentionnés au programme de cette<br />
Conférence, il est urgent d’encourager les partenariats<br />
entre les institutions et de promouvoir la coopération<br />
internationale dans tous les domaines pour atteindre<br />
de meilleurs résultats et apporter un soutien plus<br />
efficace aux victimes des catastrophes naturelles et<br />
d’autres situations d’urgence humanitaire, comme le<br />
mentionne le projet de déclaration.<br />
À propos de la migration internationale, je tiens<br />
à souligner que le Guatemala est à la fois un pays<br />
d’origine, de transit et d’accueil. Environ 1 300 000<br />
Guatémaltèques vivent à l’étranger. Parmi eux, 97 %<br />
se trouvent aux États-Unis et quelque 80 % de ceuxci<br />
vivent dans une situation d’extrême précarité<br />
parce qu’en situation irrégulière. La moindre des<br />
choses que je puisse faire à ce sujet est d’insister plus<br />
particulièrement sur l’aspect humain du problème et<br />
de rappeler le thème de cette Conférence, « Ensemble<br />
pour l’humanité ». L’État, qui s’efforce de remédier<br />
aux problèmes d’ordre humanitaire que pose la<br />
migration, a créé un fonds de rapatriement pour les<br />
personnes décédées et les personnes vulnérables. Je<br />
voudrais dire qu’en matière d’expulsion, cette année,<br />
20 721 personnes ont déjà dû quitter les États-Unis<br />
et, par voie terrestre, plus de 150 000 ont quitté le<br />
Mexique. Un programme est mis au point pour<br />
aider les personnes expulsées qui arrivent par avion<br />
des États-Unis ; il prévoit une aide alimentaire aux<br />
migrants, un service de communication téléphonique<br />
entre les migrants et leurs proches, le transfert des<br />
migrants vers leur lieu d’origine, un service bancaire<br />
mobile pour le changement des devises, la fourniture<br />
d’informations sur les offres d’emploi et un examen<br />
de santé. Par ailleurs, pour ce qui est de la lutte contre<br />
la traite des personnes, autre thème mentionné dans<br />
les exposés, je dirai que des instruments ont été<br />
signés avec les pays voisins, le Mexique et le Salvador,<br />
qui établissent une coopération bilatérale visant à<br />
protéger les victimes de la traite des personnes. Il faut<br />
aussi mentionner l’élaboration et la mise en œuvre<br />
d’une politique publique qui comporte notamment<br />
une stratégie et un plan d’action destinés à prévenir<br />
les crimes et à protéger les victimes.<br />
Le Guatemala s’engage à tenir sa promesse de<br />
progresser dans sa législation par rapport au<br />
droit international humanitaire. Conscient<br />
des conséquences que peuvent avoir les armes à<br />
dispersion, il appuiera activement le processus d’Oslo,<br />
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