XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

Deuxième séance plénière
migrants sont confrontés et qui donne aussi quelques
orientations sur la manière de leur venir en aide. Nous
notons avec satisfaction l’analyse qu’il comprend et,
pour cette raison, nous nous déclarons favorables
à l’idée exprimée dans le projet de déclaration
selon laquelle nous devrions tenir « compte […] de
l’expérience considérable de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge » en ce qui concerne l’assistance
humanitaire, la protection, la sensibilisation et
l’insertion.
Chypre s’est déjà engagée dans cette voie, puisque
la Croix-Rouge chypriote a organisé récemment,
en coopération avec le ministère de l’Intérieur, un
séminaire sur la question des migrants, des réfugiés
et des demandeurs d’asile, voulant ainsi définir son
rôle en tant qu’auxiliaire des pouvoirs publics, afin de
répondre aux besoins de ces groupes vulnérables. Le
gouvernement a noté avec intérêt que la Croix-Rouge
chypriote n’avait pas seulement réuni ses propres
volontaires, ses responsables et son personnel, mais
qu’elle avait aussi invité les représentants de diverses
instances et agences gouvernementales à participer à
un processus de consultations réciproques, en vue de
mettre au point de nouvelles approches, et à assumer
des responsabilités sur la base d’un rôle d’auxiliaire
bien défini.
C’est suite à ce séminaire que le gouvernement chypriote,
en plus de ses engagements vis-à-vis de l’Union
européenne, a décidé de présenter un engagement
dans lequel il soutient les efforts accomplis par la
Croix-Rouge chypriote pour répondre aux besoins des
migrants qui se retrouvent dans notre pays.
M. Massoud Khatami, président,
Société du Croissant-Rouge
de la République islamique d’Iran
(Original anglais)
Je souhaiterais mettre en évidence quelques-unes
des principales causes des grands problèmes de santé
dans le monde. Ces dernières années, la Société du
Croissant-Rouge de la République islamique d’Iran,
en tant que composante du Mouvement et grâce à
sa bonne collaboration avec d’autres organisations
nationales, a mis au point un programme national
de lutte contre le VIH/SIDA. Ce programme porte
surtout sur la réduction des risques, la formation,
la consultation axée sur le comportement et
l’information à trois grands groupes, à savoir : la
population en général, les volontaires et les principaux
groupes cibles, dont les personnes à haut risque, les
patients et leurs proches.
Comme nous disposons d’un nombre considérable
de volontaires, nous avons pu en recruter des milliers
qui ont chacun reçu une formation de 40 heures.
Tous ces volontaires participent, à leur tour, à des
programmes de soutien destinés aux patients et à
leurs familles. Notre but est toutefois d’interrompre et
d’inverser le processus d’ici 2015. En attendant, il faut
se rappeler que le VIH/SIDA n’est pas un problème
sanitaire simple. En effet, c’est presque toujours
un signe révélateur d’autres problèmes – sociaux,
économiques et culturels – chez les personnes
atteintes. Comme pour d’autres grands problèmes
sanitaires tels que les maladies réémergentes, la
meilleure mesure préventive et la plus importante
consiste à éliminer les problèmes de fond dans la
communauté.
Et voici, pour terminer, nos quatre propositions.
Premièrement, planifier des programmes aux niveaux
national et mondial pour lutter contre des problèmes
fondamentaux comme la pauvreté et l’analphabétisme,
et les éradiquer. Deuxièmement, améliorer le statut
culturel et éthique des populations et des personnes
cibles en mettant l’accent sur les croyances religieuses.
Troisièmement, accorder une attention spéciale aux
groupes qui n’ont aucun soutien, tels que les femmes
et les enfants, dans les situations de violence ou de
conflit armé. Quatrièmement, considérer la lutte
contre la drogue et son transport illicite comme
une cause importante de la transmission par voie
intraveineuse de maladies telles que le VIH/SIDA et
l’hépatite. Dans toutes ces activités, le gouvernement
iranien a résolument soutenu la Société du Croissant-
Rouge de la République islamique d’Iran.
Madame la Présidente,
Pour répondre à la détresse des gens et faire notre
devoir, nous sommes prêts à renforcer notre
partenariat dans les programmes de santé régionaux
et mondiaux et à échanger des données d’expérience
dans des domaines tels que la formation – du
niveau élémentaire au niveau professionnel – et la
sensibilisation de l’opinion publique. Nous espérons
que le fait de travailler ensemble aura une influence
sur la vie des personnes vulnérables et rendra le
monde plus sain et plus pacifique.
M. Mohamed Assouali, chef de la Division
des projets, Croissant-Rouge marocain
(Original arabe)
Au nom du Croissant-Rouge marocain, je voudrais
apporter ma contribution à la discussion relative à la
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