XXXe CONFÃRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...
XXXe CONFÃRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...
XXXe CONFÃRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Compte rendu analytique<br />
les Principes fondamentaux. L’objectif 1 de l’Action 3<br />
impose aux Sociétés nationales d’examiner leurs<br />
statuts et, le cas échéant, de les réviser d’ici à 2010, de<br />
façon qu’ils soient conformes aux éléments minimaux<br />
définis dans les Lignes directrices relatives aux statuts<br />
des Sociétés nationales. Des résolutions antérieures<br />
avaient aussi prié les Sociétés nationales de soumettre<br />
leurs textes juridiques à la Commission conjointe<br />
CICR/Fédération internationale pour les statuts<br />
des Sociétés nationales (ci-après, la Commission<br />
conjointe) avant de les adopter. En outre, les Statuts<br />
de la Fédération internationale demandent aux<br />
Sociétés nationales de soumettre tout amendement<br />
à leurs textes juridiques au Secrétaire général. Un<br />
lien très étroit existe entre la base juridique des<br />
Sociétés nationales et leur rôle en tant qu’auxiliaires<br />
des pouvoirs publics dans le domaine humanitaire.<br />
Une relation saine entre une Société nationale et ses<br />
pouvoirs publics est considérée comme le préalable<br />
d’une base juridique solide, laquelle est, quant à elle,<br />
essentielle pour développer et renforcer la relation.<br />
Le rapport de la Commission conjointe contient<br />
beaucoup d’éléments positifs et montre qu’un dialogue<br />
sur le fond a été établi avec de nombreuses Sociétés<br />
nationales. Le CICR et la Fédération internationale<br />
félicitent les Sociétés nationales avec lesquelles le<br />
dialogue a été noué et encouragent celles qui ne<br />
l’ont pas encore fait à soumettre à la Commission<br />
conjointe leurs projets de textes juridiques en vue de<br />
réaliser l’objectif de 2010. Une quarantaine de Sociétés<br />
nationales ont rempli l’obligation qui leur incombe de<br />
rendre leurs statuts conformes aux Lignes directrices,<br />
mais plus de 100 ne l’ont toujours pas fait. La situation<br />
est relativement urgente, et il faut espérer que toutes<br />
les Sociétés nationales prendront des mesures d’ici le<br />
prochain Conseil des Délégués en 2009. Le CICR, la<br />
Fédération internationale et la Commission conjointe<br />
se tiennent à la disposition de toutes les Sociétés<br />
nationales pour débattre de la question plus avant.<br />
Mme Cabero (Croix-Rouge espagnole) indique que<br />
l’Étude du CICR sur l’emblème sera utile, pratique<br />
et d’un grand secours dans la défense des symboles<br />
utilisés par les Sociétés nationales. L’Étude traite de<br />
domaines auxquels la protection devrait être élargie,<br />
par exemple l’Internet. Toutefois, la Croix-Rouge<br />
espagnole souhaite mettre en relief le problème de<br />
l’usage de l’emblème en temps de paix. Des difficultés<br />
ont surgi en raison des juridictions supranationales.<br />
Les Sociétés nationales des pays membres de l’Union<br />
européenne ont vu diminuer leur capacité de contrôler<br />
l’usage exclusif du symbole, parce que la question doit<br />
être traitée sur une base communautaire, ce qui est un<br />
processus long et coûteux. La question doit donc être<br />
étudiée plus en profondeur.<br />
Dame Maeve Fort (Croix-Rouge britannique) salue<br />
le rapport sur la Stratégie pour le Mouvement. Un<br />
travail considérable a été fait pour produire l’Étude<br />
sur l’emblème, qui devrait être utile pour interpréter<br />
la législation existante. Sa Société nationale est<br />
heureuse que le CICR demande des informations<br />
en retour sur le contenu et l’utilisation de l’Étude,<br />
à la fois aux composantes du Mouvement et aux<br />
États, et elle-même se réjouit à la perspective de<br />
jouer un rôle en la matière. Rien ne doit être fait<br />
qui pourrait compromettre l’emblème protecteur,<br />
ternir son prestige et porter atteinte au respect qui<br />
lui est dû. Cependant, les circonstances changent<br />
et, en particulier, il est nécessaire de lever des<br />
ressources car, sans elles, le Mouvement ne sera pas<br />
en mesure de réaliser son action humanitaire. Il faut<br />
activement renforcer la connaissance de l’emblème et<br />
de son pouvoir protecteur, et promouvoir la Société<br />
nationale et son action. La question est de savoir<br />
comment utiliser l’emblème pour promouvoir cette<br />
action tout en préservant l’intégrité de l’emblème et<br />
du nom de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.<br />
Trouver la réponse à cette question passe par un<br />
dialogue entre experts dans des domaines tels que<br />
le droit international humanitaire, les opérations, le<br />
marketing et la communication. Le CICR pourrait<br />
étudier la question plus en profondeur. La Croix-<br />
Rouge britannique souhaite connaître les opinions<br />
d’autres Sociétés nationales sur la question.<br />
M. Carr (Croix-Rouge américaine) salue le rapport<br />
sur la Stratégie pour le Mouvement. L’Étude du<br />
CICR sur l’emblème complétera utilement les<br />
documents directifs du Mouvement. Sa Société<br />
nationale souscrit aux commentaires de la Croix-<br />
Rouge britannique et de la Croix-Rouge néerlandaise<br />
au sujet de l’Étude sur l’emblème. Celle-ci constitue<br />
un bon point de départ pour la poursuite des<br />
discussions au sein du Mouvement sur la manière<br />
de préserver au mieux l’intégrité de l’emblème tout<br />
en promouvant l’action des Sociétés nationales et<br />
levant les ressources nécessaires pour maintenir leurs<br />
activités humanitaires.<br />
M. Egah (Croix-Rouge togolaise) indique que sa<br />
Société nationale, avec l’aide du CICR, s’est employée<br />
à faire en sorte que l’emblème soit compris par le<br />
grand public, les forces de police et les forces armées,<br />
limitant ainsi son usage abusif, qui était répandu en<br />
2003. De nouvelles campagnes menées en 2007, au<br />
cours desquelles des volontaires ont mis en évidence<br />
des cas d’usage abusif, ont été couronnées de succès.<br />
M. Mbako (Croix-Rouge camerounaise), commentant<br />
l’Action 1 de la Stratégie pour le Mouvement, déclare<br />
que le renforcement des capacités, notamment dans<br />
1 2345<br />
167