XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

Deuxième séance plénière
des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.
À ce titre, il joue un rôle charnière dans la réalisation
des objectifs de la Cour. Cela met en évidence
l’importance du soutien financier accordé par les
États au Fonds, en lui permettant de montrer que la
justice ne fait pas que sanctionner les criminels, mais
qu’elle rétablit aussi la dignité des victimes.
Mme Naglaa Rashwan, représentante Jeunesse,
Société du Croissant-Rouge égyptien
(Original anglais)
Nous avons jusqu’ici examiné les conséquences sur le
plan humanitaire de quatre défis essentiels, ainsi que
la question du renforcement des capacités. Je voudrais
pour ma part parler du renforcement des capacités
d’une de nos ressources irremplaçables que sont les
jeunes, c’est-à-dire les jeunes volontaires.
Dans nos activités humanitaires, nous mettons
habituellement l’accent sur l’importance d’évaluer
les besoins de nos bénéficiaires et des groupes
vulnérables. Mais avons-nous évalué les besoins
de nos jeunes volontaires pour qu’ils soient plus
efficaces dans l’accomplissement de leurs tâches
humanitaires ? En tant que jeune volontaire, je
m’interroge continuellement sur la manière de rester
motivée pour faire plus. Je me demande également
s’il ne faut pas – aux niveaux du Mouvement et de
l’État – penser aux besoins des volontaires. Le faisonsnous
? Nous leur demandons encore et toujours d’être
performants et d’être sur le terrain pour aider les
personnes vulnérables. Pour qu’ils puissent le faire,
il faudrait savoir de quoi ils ont besoin.
De mon point de vue, en tant que jeune volontaire,
il faut avant tout qu’on nous donne les moyens d’agir.
Nous devons être plus autonomes pour mieux vous
aider. À mon avis, c’est possible si l’on nous associe
à la planification et à la mise en œuvre de toutes les
interventions. Nous avons besoin de politiques, au
niveau du Mouvement et au niveau de l’État, qui nous
permettent de participer davantage. Je voudrais aussi
vous rappeler que nous avons des besoins en matière
de psychologie sociale. En tant que volontaires, nous
prenons soin des autres ; nous avons par conséquent
besoin d’un certain soutien psychosocial, soutien
que peut apporter, par exemple, la reconnaissance de
notre mission ou toute autre forme d’appui.
Je demande donc à toutes les personnes ici présentes
de soutenir les jeunes et, en guise de conclusion, je
voudrais dire que nous avons la chance de commencer
aujourd’hui. Notre avenir commence aujourd’hui.
J’encourage toutes les Sociétés nationales, tous les
États, ainsi que les organisations de la jeunesse du
secteur privé, à signer l’engagement pour la jeunesse
préparé par la commission Jeunesse en vue de cette
Conférence internationale. Ce peut être un très bon
départ pour commencer aujourd’hui à relever les
défis humanitaires dont nous avons parlé ici et venir
à bout de leurs conséquences.
S.E. Mme Maria Nzomo,
représentante permanente,
Mission permanente du Kenya, Genève
(Original anglais)
Madame la Présidente,
Permettez-moi d’emblée d’associer ma délégation à
la déclaration faite par l’Égypte au nom du Groupe
africain. Le thème de cette Conférence est à notre avis
tout à fait pertinent, vu les défis innombrables auxquels
le monde est confronté et qui ne peuvent être résolus que
par des efforts concertés. Tout prouve que les besoins
humanitaires, notamment ceux liés aux catastrophes
naturelles, sont en augmentation, et cela, en raison de
la vulnérabilité accrue aux catastrophes et des effets
croissants du changement climatique. Ma délégation
est par conséquent favorable à ce que la préparation aux
défis humanitaires et les interventions qu’ils nécessitent
soient améliorées par l’élargissement de la collaboration
et le développement de partenariats.
À cet égard, ma délégation appuie énergiquement les
objectifs de la Conférence, parmi lesquels figure la
nécessité de réduire la vulnérabilité des communautés
à la dégradation de l’environnement, y compris au
changement climatique, et de renforcer leur capacité
de s’adapter et de faire face aux conséquences de ces
changements sur le plan humanitaire. Nous sommes
nous aussi préoccupés par la question des migrants
qui se retrouvent sans aucune forme acceptable de
protection et d’assistance, alors qu’ils ont besoin d’aide.
Nous sommes également favorables à la prévention et
à l’allégement des souffrances causées par la violence
en milieu urbain. En outre, nous souhaitons un
meilleur accès aux personnes vulnérables, y compris
celles qui sont marginalisées, stigmatisées, prises
au piège dans des situations de violence ou qui ne
peuvent se faire soigner.
Nous pensons qu’il est capital de bâtir des partenariats
et de renforcer les capacités à tous les niveaux, pour
s’attaquer ces prochaines années à la vulnérabilité
dans le domaine humanitaire. Par conséquent, tout
en faisant fond sur les partenariats et les accords
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