XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

XXX e Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
À ce propos, le CICR, les Sociétés nationales, la
Fédération internationale et les gouvernements sont
mis au défi de commencer à réfléchir sérieusement au
renforcement des capacités des Sociétés nationales, et
les gouvernements en particulier à prévoir un budget
pour aider leur Société nationale à renforcer ses
capacités et à développer un réseau de volontaires.
Madame la Présidente,
Avec le gouvernement ougandais, nous avons tiré
les leçons des inondations qui ont frappé l’Ouganda,
ce qui facilitera la mise au point d’une politique
nationale de gestion des catastrophes dans le pays. En
ce moment, nous n’avons pas une telle politique. Nous
espérons que l’épreuve que nous avons dû traverser
nous aidera à la mettre en place. Nous espérons
aussi qu’un projet de loi en ce sens sera soumis au
Parlement pour examen et approbation, si possible
dans le courant de l’année 2008.
Madame la Présidente,
Pour conclure, je dirai quelques mots sur la violence.
De nombreux orateurs en ont parlé, mais je voudrais
signaler que la Société nationale de l’Ouganda et le
gouvernement ougandais lui-même voudraient poser
cette question : « Quelles mesures le gouvernement
peut-il prendre en vue de réduire la violence ? » Je
vais énumérer une série de questions. Je demande aux
Sociétés nationales et aux chefs de gouvernement d’y
réfléchir. Faisons-nous ce qu’il faut pour que les jeunes
et les femmes participent au processus décisionnel à
tous les niveaux ? Les parents font-ils de leur mieux
pour que leurs enfants deviennent de bons citoyens ?
Nous sommes-nous penchés sur les graves problèmes
que représente pour les jeunes l’éclatement de la famille ?
Inculquons-nous à nos enfants les valeurs et les vertus qui
leur feront respecter l’humanité ? Nos gouvernements
assurent-ils de manière satisfaisante la sécurité sociale
et l’éducation pour les jeunes ? Les Sociétés nationales, le
CICR, la Fédération internationale et les gouvernements
ont-ils pris des initiatives pour que les jeunes participent
aux activités prévues dans leurs programmes ?
S.E. M. J. Delmer Urbizo,
représentant permanent,
Mission permanente du Honduras, Genève
(Original espagnol)
Madame la Présidente,
Le gouvernement hondurien se présente devant cette
assemblée pour confirmer l’engagement ferme qu’il
a pris de respecter le droit international humanitaire
et qu’en vertu de l’accord gouvernemental du 20 avril
de cette année, il a créé la Comisión Interinstitucional
Hondureña de Derecho Internacional Humanitario,
s’obligeant ainsi à accomplir les engagements pris par
l’État dans le cadre des conventions auxquelles il est
lié, et à en assurer le suivi.
L’État hondurien a fait d’énormes progrès en adhérant
à des traités de droit international humanitaire et en
les ratifiant. Cependant, il est évident qu’un effort
plus grand doit être fait pour que cette branche du
droit soit incorporée dans la législation nationale,
ce qui fera l’objet d’une étude de compatibilité avec
ladite législation.
Parmi les différents thèmes qui seront discutés dans
le cadre de cette Conférence, je voudrais évoquer en
particulier la détermination et la volonté politique du
gouvernement hondurien de concentrer ses efforts
sur la lutte contre la pauvreté, l’insécurité en milieu
urbain, le changement climatique et l’exclusion sociale,
qui figurent toujours parmi les problèmes prioritaires
auxquels l’État et ses habitants sont confrontés.
L’État hondurien est pleinement conscient que nous
pourrons répondre aux préoccupations des citadins
grâce à des programmes sociaux. L’ élimination de
la pauvreté est un objectif fondamental de mon
gouvernement, qui assume le défi de créer de
nouveaux emplois par le biais d’actions durables,
d’améliorer la qualité de l’enseignement dans un
environnement sain et de promouvoir un travail
décent.
Dans le cadre de cette grande Conférence est
également abordée la question du changement
climatique, qui, ces dernières années, a ravagé divers
pays, les plus durement touchés étant les pays en
développement, surtout les plus pauvres, puisque le
changement climatique porte préjudice aux masses et
est responsable de la dégradation et de la destruction
des ressources écologiques et environnementales.
Les pays de destination des flux migratoires ont
aujourd’hui tendance à prendre des mesures de divers
types pour freiner ces flux. Bien que les pays aient
le droit souverain de promouvoir des mesures de
précaution afin d’éviter des migrations non souhaitées,
nous estimons que, dans ce cas, on ne traite que les
effets de la migration et non les causes véritables
qui poussent les ressortissants d’un pays à migrer
vers d’autres pays plus développés. La question de la
migration est devenue un problème crucial dans le
monde contemporain. Les pays qui, par le passé, se
nourrissaient de la force de travail et du patrimoine
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