XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

XXX e Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
à échanger des données d’expérience avec d’autres,
donnant à ceux-ci une excellente occasion d’en tirer
parti. Même après cette Conférence, cet échange
pourrait se poursuivre.
Tertio, on a insisté sur la nécessité d’agir de toute
urgence et de trouver des fonds adéquats pour
tâcher de résoudre ces quatre problèmes. En bref,
les délégations ont surtout insisté sur les éléments
suivants : les mesures préventives ; la préparation
ou la planification ; la promptitude ; la persévérance
dans nos efforts ; la sensibilisation du public ; le
partenariat. Ce n’est évidemment pas le moment de
faire un jeu de mots mais, si vous le permettez, nous
pourrions les appeler les six « P », à savoir prévention,
préparation, promptitude, persévérance, prise de
conscience par le public et partenariat.
Madame la Présidente,
Merci beaucoup. Ce n’était pas facile de faire un
rapport, comme je l’ai déjà dit. Mais cela m’a donné
une bonne occasion de réfléchir à des sujets très
importants, et ma seule contribution aura été de
ne pas faire un rapport aussi long que quelquesuns
d’entre vous le craignaient. Je vous remercie
encore tous de m’avoir élu rapporteur. Je voudrais
aussi remercier Mme Toivola, Mme Harroff-Tavel et
M. Bugnion de leur aide. Je serai volontiers rapporteur
à la prochaine Conférence, à condition que mon
rapport d’aujourd’hui soit accepté et que je reste ici
comme ambassadeur encore pendant quatre ans.
Mme Mandisa Kalako-Williams,
présidente de la Conférence
(Original anglais)
Mesdames, Messieurs,
Ce rapport a déjà été transmis au Comité de
rédaction. Nous allons maintenant écouter le rapport
sur les travaux de la Commission A, qui examinait
le rôle d’auxiliaire des Sociétés nationales. J’invite le
rapporteur de la Commission, M. Muctarr Jalloh,
président de la Croix-Rouge de Sierra Leone, à
prendre la parole.
4.8.4 LE CARACTÈRE SPÉCIFIQUE DE
L’ACTION ET DES PARTENARIATS
DU MOUVEMENT
INTERNATIONAL DE LA CROIX-
ROUGE ET DU CROISSANT-
ROUGE ET LE RÔLE DES
SOCIÉTÉS NATIONALES EN TANT
QU’AUXILIAIRES DES POUVOIRS
PUBLICS DANS LE DOMAINE
HUMANITAIRE
Rapport sur les travaux
de la Commission A
M. Muctarr Jalloh, président,
Croix-Rouge de Sierra Leone
(Original anglais)
J’ai l’insigne honneur de présenter le rapport de la
Commission A, qui s’est réunie hier pour examiner
« le caractère spécifique de l’action et des partenariats
du Mouvement international de la Croix-Rouge et
du Croissant-Rouge et le rôle des Sociétés nationales
en tant qu’auxiliaires des pouvoirs publics dans le
domaine humanitaire ».
Madame la Présidente,
La présidente de la Commission, Mme Jane McGowan,
présidente de la Société canadienne de la Croix-Rouge,
a ouvert les travaux en souhaitant une chaleureuse
bienvenue aux représentants des gouvernements et
du Mouvement. Elle a déclaré que la Commission
offrait une merveilleuse occasion de réfléchir au
rôle des Sociétés nationales en tant qu’auxiliaires des
pouvoirs publics et confirmé que la nature singulière
et spécifique de ce rôle était inscrite dans la résolution
dont devait être saisie la Conférence. Cette résolution
ayant déjà été finalisée par le Comité de rédaction, la
Commission n’était chargée de l’examiner ni en partie
ni dans son ensemble. La présidente a proposé que la
Commission consacre sa séance du matin aux bonnes
pratiques et celle de l’après-midi aux partenariats.
La présidente a ensuite invité M. Ibrahim Osman,
secrétaire général adjoint de la Fédération
internationale, à situer le sujet dans son contexte
avant les exposés et le débat général. Dans un
discours clair et bref qui lui a valu les compliments
de plusieurs représentants, M. Osman a défini ce
qui distingue les Sociétés nationales de la Croix-
Rouge et du Croissant-Rouge des autres organisations
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