XXXe CONFÃRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...
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Résolutions des réunions du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge<br />
rappelant la Déclaration et l’Agenda pour l’action<br />
humanitaire, adoptés par la XXVIIII e Conférence<br />
internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-<br />
Rouge, soulignant que ces documents restent aussi<br />
pertinents aujourd’hui qu’ils l’étaient en 2003, .<br />
et encourageant tous les membres de la Conférence .<br />
à continuer de travailler à leur pleine mise en<br />
œuvre,<br />
convaincue que le droit international humanitaire<br />
demeure aussi pertinent aujourd’hui que par le<br />
passé dans les conflits armés internationaux et<br />
non internationaux, et qu’il continue d’assurer la<br />
protection de toutes les victimes de conflits armés,<br />
soulignant, à cet égard, que la protection offerte<br />
par le droit international des droits de l’homme<br />
ne cesse pas en cas de conflit armé, si ce n’est par<br />
l’effet de dispositions dérogatoires, rappelant que<br />
si certains droits peuvent relever exclusivement du<br />
droit international humanitaire, d’autres peuvent<br />
relever. .exclusivement du droit international des<br />
droits de l’homme, et d’autres enfin peuvent relever<br />
à la fois de ces deux branches du droit international,<br />
et soulignant que le droit international des droits de<br />
l’homme, le droit international humanitaire et le droit<br />
des réfugiés confèrent une protection aux victimes<br />
de conflits armés dans leurs domaines d’application<br />
respectifs,<br />
renouvelant l’engagement sans équivoque pris par<br />
tous les membres de la Conférence de respecter et<br />
de faire respecter le droit international humanitaire<br />
en toutes circonstances,<br />
insistant, toutefois, sur le fait que le droit international<br />
humanitaire ne régit que les situations de conflit armé<br />
et ne devrait pas être étendu à d’autres situations,<br />
se félicitant des débats en cours sur le droit<br />
international humanitaire en vue de sa réaffirmation<br />
et de sa mise en œuvre lorsqu’il s’agit de faire face aux<br />
défis posés par les conflits armés contemporains,<br />
profondément préoccupée par le fait que les populations<br />
civiles et les personnes civiles continuent d’être les<br />
plus durement touchées par les conflits armés et<br />
demeurent les principales victimes des violations<br />
du droit international humanitaire commises<br />
par des parties à un conflit armé, et condamnant<br />
vigoureusement, à cet égard, les attaques perpétrées<br />
contre les civils ne prenant pas directement part aux<br />
hostilités et les biens de caractère civil, y compris le<br />
personnel de secours humanitaire, les journalistes,<br />
les autres professionnels des médias et le personnel<br />
associé, ainsi que l’emploi de boucliers humains,<br />
rappelant la nécessité de prendre en compte les<br />
besoins spécifiques des femmes, des enfants, des<br />
personnes âgées, handicapées ou infirmes, des<br />
personnes déplacées, des réfugiés, des personnes<br />
privées de liberté et des autres personnes ayant des<br />
besoins spécifiques, en matière de protection, de<br />
santé et d’assistance,<br />
saluant la ratification universelle des Conventions de<br />
Genève de 1949, exprimant l’espoir que d’autres traités<br />
de droit international humanitaire bénéficieront<br />
également d’une adhésion universelle, et appelant<br />
tous les États à envisager d’adhérer à ceux de ces<br />
traités auxquels ils ne sont pas encore parties,<br />
notant l’entrée en vigueur du Protocole III additionnel<br />
aux Conventions de Genève le 14 janvier 2007,<br />
notant que les principes et les dispositions du droit<br />
international humanitaire sont issus non seulement<br />
des traités internationaux, mais aussi du droit<br />
international coutumier,<br />
rappelant que l’obligation de respecter le droit<br />
international humanitaire lie toutes les parties à un<br />
conflit armé, et soulignant que cette obligation n’est<br />
pas fondée sur la réciprocité,<br />
se félicitant des progrès accomplis dans la mise<br />
en œuvre du droit international humanitaire et<br />
reconnaissant qu’il est important de prendre des<br />
mesures à tous les niveaux pour parvenir à une<br />
mise en œuvre, une diffusion et une application .<br />
effectives du droit international humanitaire,<br />
notant avec satisfaction le nombre toujours plus<br />
grand de partenariats et de synergies créés dans les<br />
domaines de la mise en œuvre, de la diffusion et du<br />
développement du droit international humanitaire<br />
entre les États, les organisations internationales et<br />
régionales, le Comité international de la Croix-<br />
Rouge (CICR), les Sociétés nationales de la Croix-<br />
Rouge et du Croissant-Rouge (Sociétés nationales)<br />
et leur Fédération internationale, les institutions<br />
universitaires, les organisations non gouvernementales<br />
et la société civile,<br />
rappelant, en particulier, les responsabilités<br />
spéciales incombant aux Sociétés nationales, en<br />
tant qu’auxiliaires des pouvoirs publics de leurs<br />
États respectifs dans le domaine humanitaire, de<br />
coopérer avec leurs gouvernements et de leur prêter<br />
assistance pour la diffusion et la mise en œuvre du<br />
droit international humanitaire, y inclus la protection<br />
des emblèmes,<br />
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