XXXe CONFÃRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...
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XXX e Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge<br />
les expériences positives des Sociétés nationales.<br />
En un court laps de temps, la Société nationale<br />
d’Azerbaïdjan a accru la coopération avec son<br />
gouvernement et obtenu la reconnaissance de son rôle<br />
d’auxiliaire. Le projet de résolution créera un lien très<br />
important dans la relation avec les gouvernements et<br />
améliorera les relations avec les Sociétés nationales.<br />
Il devrait donc être approuvé par consensus.<br />
M. Eder (Croix-Rouge suédoise) indique que la<br />
Croix-Rouge suédoise appuie sans réserve le projet<br />
de résolution et rend hommage au travail accompli<br />
dans le cadre du processus de consultation. L’accent<br />
devrait être mis aussi sur l’élaboration d’un code<br />
approprié et efficace de bon partenariat, qui aiderait<br />
les Sociétés nationales à mettre en œuvre le nouveau<br />
modèle de fonctionnement. La Croix-Rouge suédoise<br />
appuie sans réserve l’amendement proposé par la<br />
Croix-Rouge finlandaise.<br />
Mme Quezon (Croix-Rouge philippine) souscrit<br />
au projet de résolution et soutient les amendements<br />
proposés par la Croix-Rouge britannique. La Croix-<br />
Rouge philippine estime que, tout en étant les<br />
auxiliaires de leur gouvernement dans le domaine<br />
humanitaire, les Sociétés nationales continuent de<br />
faire de leur mieux pour que des services soient<br />
fournis aux plus pauvres.<br />
Le professeur de Senarclens (Croix-Rouge suisse)<br />
estime que le projet de résolution qui a résulté des<br />
consultations avec les Sociétés nationales est bien<br />
équilibré. La Croix-Rouge suisse soutient elle aussi le<br />
concept d’une boîte à outils qui faciliterait le dialogue<br />
des Sociétés nationales avec leur gouvernement au<br />
sujet du rôle d’auxiliaire. Définir clairement le rôle des<br />
Sociétés nationales à l’égard de leur gouvernement les<br />
aiderait à fournir des services aux plus vulnérables. Il<br />
est essentiel aussi de promouvoir un bon partenariat<br />
et de souligner l’importance de la neutralité des<br />
Sociétés nationales ainsi que leur capacité de fournir<br />
des services de qualité et d’agir au niveau local. Au<br />
paragraphe 1 du dispositif du projet de résolution,<br />
sa délégation préférerait que le « partenariat » soit<br />
qualifié de « privilégié » plutôt que de « spécifique »<br />
et que les mots « conformément aux Principes<br />
fondamentaux » soient suivis de « en particulier<br />
ceux de neutralité et d’indépendance ».<br />
Le docteur Cárdenas Guerrero (Croix-Rouge<br />
colombienne) souscrit à la définition du rôle<br />
d’auxiliaire qui est donnée dans le projet de résolution,<br />
car elle reflète les résultats des consultations conduites<br />
par le groupe d’experts. Il pense que la résolution doit<br />
être adoptée dans la forme dans laquelle elle a été<br />
initialement soumise au Conseil.<br />
M. Forster (CICR) fait l’éloge du travail qui a été<br />
réalisé pour établir la définition du rôle d’auxiliaire et<br />
appuie les amendements proposés par la Croix-Rouge<br />
finlandaise et la Croix-Rouge britannique. Le CICR<br />
pourrait lui aussi souscrire au libellé proposé par la<br />
Croix-Rouge suisse, bien qu’il considère que le mot<br />
« spécifique » est approprié, et il laissera à la Fédération<br />
internationale le soin de déterminer si « spécifique »,<br />
« spécial », « privilégié » ou « particulier » est le mot<br />
qui convient le mieux. En tant qu’unités de base<br />
du Mouvement, les Sociétés nationales devraient<br />
occuper une place spéciale, protégée et particulière<br />
parmi les acteurs humanitaires d’un pays donné ;<br />
l’identité du Mouvement en dépend. La définition du<br />
rôle d’auxiliaire énoncée dans le projet de résolution<br />
réalise cet objectif, en soulignant l’indépendance<br />
des Sociétés nationales, qui devraient pouvoir dire<br />
« non » à leur gouvernement chaque fois qu’une<br />
tâche proposée est en contradiction avec les Principes<br />
fondamentaux. Dans les situations de conflit,<br />
l’indépendance des Sociétés nationales est essentielle<br />
pour obtenir l’accès aux personnes vulnérables. Les<br />
partenariats avec les Sociétés nationales dans de tels<br />
contextes font que les opérations humanitaires du<br />
CICR ont un impact plus grand que si l’institution<br />
devait agir seule.<br />
L’application de la nouvelle définition du rôle<br />
d’auxiliaire aux Sociétés nationales menant une action<br />
sur le plan international a aussi des conséquences<br />
importantes. En effet, l’État ne peut pas exiger que<br />
la Société nationale engage des activités dans un<br />
autre État en faisant fi des règles de coordination<br />
du Mouvement, à savoir, la nécessité d’obtenir<br />
le consentement de la Société nationale du pays<br />
concerné et l’obligation d’agir par le biais de la<br />
Société nationale hôte, du CICR ou de la Fédération<br />
internationale. De même, l’État ne peut pas empêcher<br />
la Société nationale de déployer ses propres moyens<br />
pour porter assistance à une Société nationale sœur<br />
dans le besoin. Le droit et l’obligation d’agir dans un<br />
esprit de solidarité avec d’autres Sociétés nationales<br />
découlent du principe d’universalité. Tous partagent<br />
la vision d’un réseau Croix-Rouge et Croissant-Rouge<br />
qui est distinct du système des Nations Unies et des<br />
organisations non gouvernementales, compte tenu<br />
de la prévisibilité de son action, de la fiabilité de ses<br />
partenariats et de sa valeur ajoutée globale pour les<br />
victimes et les personnes vulnérables. La définition<br />
de travail du rôle d’auxiliaire, qui sera soumise pour<br />
adoption à la Conférence internationale, constitue<br />
une étape décisive.<br />
Mme Krikke (Croix-Rouge néerlandaise) rappelle<br />
que durant l’Assemblée générale de la Fédération<br />
internationale un atelier très animé a été consacré<br />
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