XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

Deuxième séance plénière
Les États qui ont subi de grands tremblements de terre
ont pu apprécier immédiatement les services rendus
par l’hôpital mobile du ministère ukrainien. Celui-ci a
fourni une assistance médicale humanitaire à la Turquie,
l’Inde, l’Iran et au Pakistan. Plus de 29 000 personnes ont
bénéficié d’une aide médicale assurée par l’hôpital, après
les catastrophes naturelles qui avaient frappé ces pays.
Le travail de l’hôpital a été apprécié par les organisations
officielles, les ONG internationales et aussi les citoyens
ordinaires. Le gouvernement ukrainien est prêt à
répondre à tout moment aux demandes d’assistance
humanitaire des États qui les lui adresseraient.
En guise de conclusion, je voudrais insister une nouvelle
fois sur le fait qu’il n’est possible d’agir efficacement
en cas de catastrophe naturelle ou provoquée par
l’homme et de prévenir leurs conséquences sur le plan
humanitaire que si les organisations gouvernementales
et humanitaires conjuguent leurs efforts aux niveaux
national et international. La délégation ukrainienne
appuie par conséquent l’adoption du projet de
résolution sur les Lignes directrices relatives à la
facilitation et à la réglementation nationales des
opérations internationales de secours et d’assistance
au relèvement initial en cas de catastrophe.
S.E. Mme Alicia Martin, représentante
permanente, Mission permanente du
Nicaragua, Genève
(Original espagnol)
Notre monde est aujourd’hui plus que jamais instable,
moins sûr et interdépendant. La réponse apportée
par les États pour garantir la sécurité des personnes
et le développement durable doit par conséquent être
intégrée. En même temps, l’action individuelle ne peut
suffire à elle seule. Il faut donc s’associer avec d’autres
et compter sur la collaboration des divers acteurs pour
faire face aux conséquences sur le plan humanitaire
de ce nouveau contexte. C’est la raison pour laquelle
le thème de cette Conférence, « Ensemble pour
l’humanité », prend une dimension unique.
L’ expérience vécue par le Nicaragua après le passage
de l’ouragan Félix est un exemple probant de cette
action menée collectivement par le gouvernement,
la Société nationale de la Croix-Rouge, différentes
institutions du système des Nations Unies et des
organisations non gouvernementales, qui travaillèrent
en coordination pour atteindre les zones touchées et
secourir les populations les plus vulnérables.
Malgré le fait que cette catastrophe nous ait pris
par surprise et se soit déroulée en quelques heures,
le gouvernement montra sa capacité d’action en
déclarant l’état de catastrophe dans la zone sinistrée,
en mobilisant toutes les forces vives de la nation et en
lançant un appel à la coopération internationale. Un
plan spécial d’urgence fut immédiatement mis en place
en vue d’apporter une aide humanitaire aux victimes
– plus de 190 000 personnes –, et une commission de
travail fut créée avec à sa tête les maires des localités
concernées. Tout cela se fit en coordination avec la
Secretaría Ejecutiva del Sistema Nacional de Atención
y Prevención de Desastres (institution nicaraguayenne
chargée de la coordination des aides nationales et
internationales) et avec la participation d’autres
institutions nationales comme l’armée nationale, la
police, le ministère de la Santé, le corps des pompiers
et la Croix-Rouge du Nicaragua.
La coopération internationale fut déterminante.
En effet, pour atteindre les communautés les plus
éloignées, nous pûmes compter sur l’appui de l’armée
des États-Unis et sur les avions de l’Agencia Española
de Cooperación Internacional, qui établirent un pont
aérien pour le transport de l’aide humanitaire vers
les zones sinistrées. Quatre-vingt-quatre jours après
la catastrophe, les secours continuent d’arriver, et le
Gobierno de Reconstrucción y Unidad Nacional travaille
à un programme visant à transformer la zone sinistrée
en un pôle de développement durable qui permettra à
cette zone de s’intégrer dans la vie économique du pays,
ainsi que dans l’économie régionale et mondiale.
Madame la Présidente,
Mon gouvernement sait que la pauvreté est le
principal facteur d’exclusion, de marginalisation et
de discrimination sociale, qui contraint l’individu
à émigrer pour trouver de meilleures conditions
de vie, bien souvent sans la garantie que ses droits
fondamentaux seront respectés et sans que l’apport
positif qu’il peut offrir au développement du pays de
destination soit reconnu. Par ailleurs, la dégradation de
l’environnement et ses répercussions dommageables
sur le changement climatique apparaissent de plus en
plus comme faisant partie des grands défis auxquels
le monde est confronté. À ce propos, le Nicaragua
se félicite que cette Conférence ait inclus ces thèmes
dans ses débats.
Mme Katherine Ngo, représentante de la
Jeunesse, Croix-Rouge australienne
(Original anglais)
La Croix-Rouge australienne souhaiterait s’exprimer
sur la santé publique et plus particulièrement sur la
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