XXXe CONFÃRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...
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Première séance plénière<br />
Mme Lyse Doucet, présentatrice<br />
et envoyée spéciale, BBC World<br />
(Original anglais)<br />
Nous avons maintenant une question de la Croix-<br />
Rouge du Ghana, de M. Andrews Frimpong, qui<br />
demande : « Dans quelle mesure la migration des<br />
jeunes influence-t-elle la violence urbaine, si l’on fait en<br />
sorte que ces jeunes soient intégrés dans de nouvelles<br />
communautés et qu’il en résulte un rééquilibrage<br />
visible de la composition du peuplement urbain ? »<br />
Dr Sima Samar, présidente de la Commission<br />
indépendante des droits de l’homme en<br />
Afghanistan<br />
(Original anglais)<br />
Si j’en crois mon expérience, moi qui viens d’un<br />
pays longtemps en conflit, de nombreux jeunes<br />
arrivent dans les zones urbaines ou dans les villes<br />
pour y trouver du travail. Malheureusement, s’ils<br />
n’en trouvent pas, ils essayent bien sûr de trouver<br />
quelque chose pour vivre et nourrir leur famille. Ils se<br />
retrouvent parfois dans une bande et participent à des<br />
actes de pillage. Il est important de se rappeler que la<br />
plupart des jeunes vont dans les villes pour y recevoir<br />
une éducation. Mais s’il n’y a pas suffisamment de<br />
structures d’enseignement, alors oui, ils trouveront<br />
des moyens de subsistance, surtout avec la drogue, ou<br />
les armes dans les sociétés en conflit. Il est facile pour<br />
eux, soit d’entrer dans des groupes qui font du trafic<br />
de drogue ou en produisent, soit de rejoindre des<br />
groupes armés qui existent partout dans le pays. C’est<br />
malheureusement dans cette société que nous vivons<br />
et à ces problèmes que nous sommes confrontés.<br />
Je pense que, pour réduire la violence dans cette<br />
société, dans les pays du monde entier, l’éducation<br />
joue un rôle social capital. Il est crucial d’éduquer<br />
et de trouver des moyens de se tolérer les uns les<br />
autres, de promouvoir l’égalité et une éducation de<br />
haute qualité, afin que les jeunes soient moins tentés<br />
d’entrer dans ces différents groupes, qu’ils puissent<br />
recevoir une éducation, trouver un meilleur emploi<br />
et vivre dans un meilleur environnement, plutôt que<br />
de s’adonner au trafic de drogue ou de participer à<br />
des conflits armés.<br />
Je pense que la violence pourrait conduire à une<br />
migration massive. Je veux dire par là que tout est<br />
lié : environnement, migration, problèmes de santé<br />
et violence sont interdépendants. Nous constatons<br />
qu’un grand nombre de nos jeunes partent pour le<br />
Pakistan ou l’Iran afin d’y trouver un emploi, qu’ils<br />
sont alors confrontés à de nombreux problèmes et<br />
font l’objet de discriminations. Par conséquent, tout<br />
est lié à la violence, et j’espère que nous connaîtrons<br />
un jour un monde non violent où régneront l’égalité<br />
entre les hommes et la justice.<br />
Mme Lyse Doucet, présentatrice<br />
et envoyée spéciale, BBC World<br />
(Original anglais)<br />
C’est sans aucun doute un souhait que nous partageons<br />
tous. Avant que vous ne partiez, Monsieur Han,<br />
car je sais que vous avez un avion à prendre pour<br />
Bruxelles, auriez-vous encore quelques idées sur<br />
la manière dont les différentes composantes du<br />
Mouvement – les Sociétés nationales, la Fédération<br />
internationale et le CICR – et les gouvernements<br />
pourraient travailler ensemble pour résoudre ces<br />
immenses problèmes ?<br />
M. Han Seung-Soo, envoyé spécial du<br />
secrétaire général des Nations Unies<br />
pour les changements climatiques<br />
(Original anglais)<br />
Non seulement le changement climatique, mais<br />
aussi tous les autres problèmes devraient, d’une<br />
façon ou d’une autre, être pris en compte dans la<br />
planification des politiques nationales. Certains<br />
secteurs sont négligés mais, selon moi, si l’on dispose<br />
de plans nationaux globaux en même temps que d’un<br />
engagement, global lui aussi, cela contribuera, c’est<br />
sûr, à résoudre une partie des problèmes.<br />
Dr Heymann, directeur général adjoint<br />
de l’Organisation mondiale de la Santé<br />
(Original anglais)<br />
Comme vous le savez, Lyse, un nouveau virus, le<br />
SRAS, ou syndrome respiratoire aigu sévère, est<br />
apparu en 2003 chez l’homme et s’est propagé dans<br />
le monde entier. Les Sociétés nationales de la Croix-<br />
Rouge et du Croissant-Rouge se sont alors mobilisées,<br />
au cas où il faudrait affronter une pandémie majeure.<br />
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une autre<br />
menace : une pandémie de grippe. Et les Sociétés<br />
nationales auront un rôle extrêmement important à<br />
jouer si cette pandémie se développe, je devrais dire,<br />
quand elle se développera. Nous avons donc besoin<br />
de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour nous<br />
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