XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

XXX e Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
situations de violence ; 2) examiner le coût humain de
la disponibilité, de l’emploi et de l’utilisation abusive
des armes dans les conflits armés ; 3) réduire les risques
liés aux catastrophes et leurs effets et améliorer les
mécanismes de préparation et d’action ; et 4) réduire
pour les personnes vulnérables les risques liés au
VIH/SIDA et aux autres maladies infectieuses, ainsi
que leurs effets. Ces problèmes demeurent. Nous
souhaiterions par conséquent vous encourager à
poursuivre vos efforts pour appliquer les décisions
prises en 2003 et adopter la résolution 1 de cette
Conférence, qui a trait à l’Agenda pour l’action
humanitaire. Enfin, nous vous invitons également à
déposer des engagements individuels et collectifs en
rapport avec l’Agenda pour l’action humanitaire, pour
la période 2008-2011.
Mme Mandisa Kalako-Williams,
présidente de la Conférence
(Original anglais)
Mesdames et Messieurs,
Vous avez entendu les informations relatives au suivi
de la XXVIII e Conférence. Je rappelle aux membres
que la salle de vote fermera à 16 h 30. Les participants
qui sont ici et qui n’ont pas encore voté sont donc
invités à s’y rendre.
Nous allons maintenant passer au point 5 de l’ordre
du jour, c’est-à-dire l’action basée sur la collaboration
et les partenariats en réponse aux défis humanitaires.
Je cède la parole à l’ambassadeur Ichiro Fujisaki,
rapporteur de la Conférence.
4.8.3 ACTION BASÉE SUR
LA COLLABORATION ET
LES PARTENARIATS
EN RÉPONSE AUX DÉFIS
HUMANITAIRES (SUITE)
Rapport sur le débat général
S.E. M. Ichiro Fujusaki,
rapporteur de la Conférence
(Original anglais)
J’ai appris que le résumé du débat général n’a pas
de précédent récent à cette Conférence. Cela ne
m’ étonne pas. C’est une tâche à la fois redoutable
et formidable que de résumer les exposés présentés
par 109 représentants de Sociétés nationales, de
gouvernements et d’autres organisations. Je vais
quand même essayer. L’ aspect positif était que chaque
orateur s’est concentré sur les points de l’ordre du jour,
ce qui me permet de vous présenter un résumé par
thème. À titre indicatif, voici par ordre décroissant
les sujets les plus souvent repris par les délégations.
Pour les gouvernements : le droit international
humanitaire, l’environnement, la migration, la violence
urbaine et la santé. Pour les Sociétés nationales : la
migration, la santé, le droit international humanitaire,
l’environnement et la violence urbaine. « Et alors ? »,
direz-vous. Cela n’a pas été facile de prendre en
compte les 109 interventions. J’ai donc une faveur à
vous demander à tous : si vous retrouvez dans mon
résumé quelque chose qui ressemble de près ou de
loin à ce que vous avez dit, dites-vous que j’ai tenu
compte de vos propos, de votre avis, et cela facilitera
mon travail.
Avant de nous intéresser aux quatre défis qui figurent
à l’ordre du jour de la Conférence, je voudrais
mentionner trois questions importantes qui ont
été soulevées au cours du débat. Premièrement, de
nombreuses délégations ont souligné la pertinence
ininterrompue du droit international humanitaire et
la nécessité de faire respecter les règles en vigueur.
Plusieurs délégations ont également appelé de
leurs vœux l’interdiction des armes à dispersion.
Deuxièmement, de nombreuses délégations ont insisté
sur la mise en œuvre intégrale du Protocole d’accord,
conclu en novembre 2005 entre le Croissant-Rouge
palestinien et le Magen David Adom. Troisièmement,
plusieurs délégations ont condamné, sous toutes leurs
formes, le trafic et l’exploitation d’êtres humains, en
particulier des femmes et des enfants.
S’agissant des quatre thèmes de la Conférence, leur
interaction a été largement reconnue. Pour prendre
un exemple, le changement climatique entraîne
de nouveaux flux migratoires qui peuvent parfois
conduire à des problèmes de santé et à la violence. Il
a été souligné que la solution à ces problèmes exige
l’établissement de partenariats aux niveaux local
et national, en particulier entre l’État et la Société
nationale de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge
qui, en tant qu’organisation locale disposant d’un
réseau de volontaires, a accès à tous les groupes sociaux
ou ethniques. On a vu que le rôle d’auxiliaire des
pouvoirs publics joué par les Sociétés nationales dans
leur pays dans le domaine humanitaire est compatible
avec leur caractère indépendant. Le partenariat est
également requis au niveau international, entre
États ou groupes d’États, d’une part, et organisations
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