XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

XXX e Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
intergouvernementales continuent d’accorder la
priorité à l’économie et à la production comme seuls
aspects de la migration, laissant dans l’ombre le fait
que les migrants sont des personnes, dont la dignité et
les droits sont inaliénables, même s’ils sont incarcérés
dans des lieux de détention.
Les différentes religions, aux côtés d’autres institutions,
peuvent et doivent jouer un rôle positif. Pour sa
part, le Saint-Siège s’est efforcé d’encourager les
initiatives concernant le dialogue interconfessionnel,
qu’il considère comme un élément essentiel de la
construction de la paix et de la réalisation du bien
commun. Comme il s’y était engagé en 2003, il a organisé
une rencontre universitaire interconfessionnelle en
vue de promouvoir la défense de la dignité humaine et
le respect du droit humanitaire dans les situations de
conflit armé. Il attend avec intérêt d’autres initiatives
visant à renforcer le fondement éthique du droit
humanitaire et à assurer la défense de la dignité
humaine dans les conflits armés impliquant des acteurs
non étatiques.
En conclusion, la démarche exemplaire de la Croix-
Rouge et du Croissant-Rouge repose sur leur capacité
de faire tomber les barrières et de construire des
passerelles entre les parties à un conflit armé,
conscients qu’ils sont de l’humanité qui nous lie tous
et qui exige de nous d’aller vers l’avenir ensemble. Il
incombe à la communauté internationale de prévenir
les conflits, de fournir une protection et de bâtir la
paix dans un monde dans lequel les générations
présentes et futures pourront vivre décemment.
M. Mannon Rakhimov, président,
Société du Croissant-Rouge de l’Ouzbékistan
(Original russe)
Nous sommes déjà habitués à ce que le problème
posé par le changement climatique et par ses effets
sur l’environnement soit discuté dans chaque forum,
et c’est comme cela qu’il faut faire. C’est seulement de
cette façon que nous pourrons attirer l’attention du
grand public sur ce problème.
Mais en même temps, il est nécessaire que nous
passions du stade des déclarations – où l’on ne fait que
répéter ce que l’on sait du changement climatique et de
ses conséquences – à celui des mesures concrètes.
La Société du Croissant-Rouge de l’Ouzbékistan
s’occupe de la question du changement climatique
depuis environ un an. En tant qu’auxiliaire de l’État,
nous pouvons contribuer à résoudre le problème
en déterminant la manière dont le changement
climatique touche les groupes les plus vulnérables
de la population et quelle assistance est nécessaire
pour réduire les difficultés qui en résultent.
Cela est particulièrement pertinent dans le monde
d’aujourd’hui, où le changement climatique est souvent
la cause sous-jacente de situations d’urgence et où il
exacerbe les problèmes liés à l’augmentation des
maladies infectieuses, endocriniennes et oncogènes
qui frappent principalement les femmes, les enfants
et les personnes âgées.
Nous savons que sans le soutien de l’État, les activités
de la Société nationale liées au changement climatique
seraient inefficaces.
Nous demandons par conséquent instamment
aux États d’inclure les Sociétés nationales dans les
programmes relatifs au changement climatique, qui,
par définition, ne peut jamais être un problème
local dans un seul pays. Les intérêts des pays voisins
doivent donc eux aussi être pris en compte dans
l’élaboration de ces programmes.
Le rôle de la Fédération internationale devrait, à notre
avis, consister à fournir une assistance sous la forme
de méthodes, d’informations et de coordination. De
plus, la Fédération internationale pourrait associer
d’autres organisations internationales, dont les
institutions financières internationales, à des activités
communes liées à ce sujet.
Le temps est venu de créer une vision, une approche
du problème posé par le changement climatique, qui
engage l’ensemble de la communauté internationale.
Cette vision permettra de concentrer les forces, les
ressources et le potentiel de tous les acteurs impliqués
dans la lutte contre le changement climatique.
Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons atteindre
notre but, à savoir protéger les plus vulnérables dans la
société au nom de l’humanité et de la compassion.
M. Syamsuddin Sinaga, directeur général
du Service des affaires juridiques et
administratives, ministère de la Justice et des
droits de l’homme, Indonésie
(Original anglais)
Mesdames, Messieurs,
L’Indonésie ayant été le pays le plus durement touché
par le tsunami de 2004, nous notons avec un grand
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