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XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

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Deuxième séance plénière<br />

étant donné que les gouvernements et les Sociétés<br />

nationales ont des capacités et des besoins différents<br />

pour relever des défis humanitaires communs. Dans ce<br />

contexte, les Sociétés nationales devraient développer<br />

leurs fonctions en tenant compte de l’évolution de<br />

la situation. Par exemple, les Sociétés nationales et<br />

le CICR devraient suivre de près les activités des<br />

associations privées qui travaillent dans des zones<br />

de conflit armé, pour s’assurer que ces associations<br />

respectent les principes du droit international et les<br />

conventions internationales et qu’elles n’exploitent pas<br />

une situation qui se dégrade sur le plan de la sécurité<br />

dans les zones de conflit armé en se lançant dans<br />

des activités illicites telles que le trafic de femmes et<br />

d’enfants.<br />

La délégation de mon pays tient à souligner la<br />

nécessité pour notre Conférence de suivre la mise<br />

en œuvre du Protocole d’accord signé en 2005 entre<br />

les Sociétés palestinienne et israélienne. Tous les<br />

participants à cette Conférence, sans exception, ont<br />

à cet égard une responsabilité, surtout au vu des<br />

résolutions adoptées sur ce sujet. Nous avons suivi,<br />

avec une profonde préoccupation, la détérioration<br />

de la situation humanitaire dans les territoires<br />

palestiniens et les souffrances chaque jour plus<br />

grandes du peuple palestinien en raison des pratiques<br />

illégales utilisées par les autorités d’occupation<br />

israéliennes. Dans une telle situation, l’inquiétude<br />

grandit, compte tenu de la manière dont le Croissant-<br />

Rouge palestinien est encore empêché d’accomplir<br />

sa tâche humanitaire, c’est-à-dire parvenir jusqu’aux<br />

victimes et aux personnes qui ont besoin d’aide<br />

dans différentes parties des territoires palestiniens<br />

occupés, parce que la Société israélienne ne<br />

respecte pas les dispositions du Protocole d’accord<br />

et de l’Accord sur des arrangements opérationnels<br />

signés en novembre 2005. Dans son rapport,<br />

M. Pär Stenbäck, l’observateur indépendant nommé<br />

par le CICR et la Fédération internationale pour<br />

suivre la mise en œuvre du Protocole d’accord – suivi<br />

dont il sera question après-demain –, affirme sans<br />

équivoque que la plus grande partie du Protocole<br />

d’accord n’a pas été appliquée et que les autorités<br />

d’occupation israéliennes ont constamment<br />

entravé son application. À ce propos, la délégation<br />

égyptienne souhaite appuyer la recommandation<br />

faite hier dans l’allocution de la présidente de la<br />

Confédération suisse, à savoir que le gouvernement<br />

israélien devrait faire plus pour faciliter la mise en<br />

œuvre du Protocole d’accord et que les États parties<br />

aux Conventions de Genève, ainsi que les Sociétés<br />

nationales, la Fédération internationale et le CICR,<br />

devraient assumer leurs responsabilités dans le but<br />

d’assurer la mise en œuvre effective du Protocole,<br />

puisque cela garantirait la crédibilité humanitaire<br />

du Mouvement et permettrait de promouvoir ses<br />

principes d’universalité et d’impartialité.<br />

L’Égypte attache une importance toute particulière au<br />

troisième objectif de la Conférence, à savoir réaffirmer<br />

la nécessité d’appliquer le droit international<br />

humanitaire afin de préserver la vie et la dignité<br />

humaines dans les conflits armés. À ce propos, nous<br />

souhaitons insister sur le fait que le CICR doit jouer<br />

un plus grand rôle dans la protection des prisonniers<br />

de guerre, dans la récolte auprès des parties impliquées<br />

dans un conflit armé des informations sur la situation<br />

des prisonniers de guerre, dans la vérification de ces<br />

informations, dans la définition de critères clairs et<br />

précis selon lesquels une personne peut bénéficier du<br />

statut de prisonnier de guerre, et dans l’établissement<br />

d’un calendrier pour la réalisation de toutes ces tâches,<br />

compte tenu de la difficulté de mener des enquêtes sur<br />

les crimes quand ils sont commis dans des régions<br />

où des hostilités se déroulent et qui, par conséquent,<br />

sont difficiles d’accès. Enfin, nous tenons à affirmer la<br />

nécessité de tirer parti des propositions faites lors de<br />

plusieurs ateliers régionaux organisés par le CICR en<br />

2003, propositions portant sur la nécessité d’un respect<br />

plus strict du droit international humanitaire et sur les<br />

rapports du CICR en la matière, notamment l’étude<br />

sur le droit international humanitaire coutumier. À<br />

cette fin, la Conférence devrait demander au CICR de<br />

préparer un rapport complet sur les options possibles<br />

permettant d’assurer un suivi plus rigoureux du respect<br />

du droit international humanitaire, notamment des<br />

recommandations spécifiques qui seraient soumises<br />

pour examen à tous les États et au Mouvement en<br />

vue de l’application de mesures additionnelles à cette<br />

fin.<br />

Madame la Présidente,<br />

Je vous remercie.<br />

M. Larry Winter Rœder, directeur des affaires<br />

des Nations Unies, Société mondiale pour la<br />

protection des animaux<br />

(Original anglais)<br />

La Société mondiale pour la protection des animaux<br />

compte plus de 800 sociétés membres, surtout<br />

dans l’hémisphère sud, ce qui en fait la plus grande<br />

fédération du genre. En quoi est-ce que cela vous<br />

concerne ? Eh bien, sur le milliard de personnes<br />

les plus pauvres du monde, plus de 850 millions<br />

dépendent entièrement des animaux pour leur gagnepain,<br />

leur nourriture ou leur identification culturelle.<br />

Ces pauvres vivent en général dans les économies du<br />

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