XXXe CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET ...

Deuxième séance plénière
Enfin, le Croissant-Rouge marocain déclare apporter
son soutien au projet de résolution présenté par la
République d’Irak et la République islamique du
Pakistan au nom du Groupe arabe et du Groupe de
l’Organisation de la Conférence islamique, résolution
portant sur le Protocole d’accord conclu entre le
Croissant-Rouge palestinien et le Magen David
Adom d’Israël. Il s’associe en outre à la déclaration
du Groupe africain faite par la République arabe
d’Égypte.
En conclusion, pour atteindre l’objectif et sauvegarder
le principe d’agir « Ensemble pour l’humanité », il
faudra, lors des prochaines Conférences, délaisser le
diagnostique pour nous concentrer sur les solutions.
Que la paix soit avec vous.
S.E. Mme Mabel Gómez Oliver, représentante
permanente, Mission permanente du Mexique,
Genève
(Original espagnol)
La tenue de la XXX e Conférence internationale
de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge revêt
une importance particulière, puisqu’elle a lieu au
moment où le monde humanitaire a concrétisé de
remarquables contributions à l’humanité telles que
la solution globale à la question de l’emblème et
le renforcement du régime juridique applicable à
l’assistance en cas de catastrophe.
Tout cela a été possible grâce à l’engagement résolu
du Mouvement international de la Croix-Rouge et
du Croissant-Rouge, aux composantes duquel ma
délégation renouvelle sa gratitude et son soutien.
Il reste sans aucun doute beaucoup à faire, afin de
relever les défis posés par des actes contraires à
toute norme de civilisation. Pour cette raison, le
Mexique se félicite de l’occasion qui nous est offerte
de discuter de situations qui préoccupent d’une même
manière l’ensemble de la communauté internationale
et réclament des actions conjointes et stratégiques
pour y remédier.
La force dévastatrice de la nature dépasse bien
souvent les capacités des États, et ses effets se font
sentir en même temps sur plusieurs d’entre eux, ce
qui nécessite un plan d’action basé sur la coopération
internationale à tous les niveaux, comme cela s’est
produit récemment dans le sud du Mexique. À ce
propos, j’ai le plaisir de vous faire part de l’initiative
avancée par le président Felipe Calderon, dans le
cadre du 17 e Sommet ibéro-américain tenu au Chili.
Il y est prévu de mettre en place un dispositif simple
de surveillance des situations d’urgence, ainsi que de
créer un fonds de solidarité en cas de catastrophe.
Le Mexique étant à la fois un pays d’origine, de transit
et de destination pour les migrants, il connaît les
conséquences de la migration sur le plan humanitaire.
En plus de reconnaître notre responsabilité au niveau
national, nous sommes persuadés, avec la Croix-
Rouge mexicaine, qu’il est vital de prendre des
mesures visant à renforcer le dispositif international
pour assurer la protection des migrants, quel que
soit leur statut. Le Mexique se félicite que ce thème
soit abordé à la Conférence et il apporte son soutien
aux quatre domaines d’action reconnus à ce sujet
dans le projet de déclaration. Il est capital que les
gouvernements et les Sociétés nationales travaillent
ensemble, et les Sociétés nationales entre elles, pour
assumer les défis que pose le phénomène de la
migration internationale.
Il est certain que le VIH/SIDA est une des menaces
les plus graves pour la dignité humaine. Pour le
combattre, le Mexique a utilisé une stratégie intégrée
reposant sur trois piliers : l’encouragement à la
prévention, l’accès universel aux soins médicaux
et le combat contre la stigmatisation et la
discrimination.
Le Mexique est conscient que la violence est la
négation même du droit des sociétés à vivre en paix
et dans la tranquillité. En plus de la pauvreté, la libre
circulation des armes légères et des armes de petit
calibre est un autre facteur qui alimente cette violence.
Nous devons redoubler d’efforts pour parvenir à un
commerce rigoureusement réglementé et responsable
de ces armes.
Ma délégation est vivement préoccupée par le fait que
la population civile est toujours la cible d’attaques
dans les conflits armés, notamment à cause de
l’emploi d’armes qui frappent sans discrimination.
Pour ma délégation, c’est inacceptable. Ni la lutte
contre le terrorisme ni les antagonismes sectaires ne
justifient les actions contraires aux normes du droit
international humanitaire. Toute transgression doit
faire l’objet d’une enquête et de sanctions conformes
au droit applicable, et les victimes doivent avoir
droit à réparation. Dans le cadre des efforts visant
à renforcer le droit international humanitaire, le
Mexique accorde la plus grande importance à la
finalisation, en 2008, d’un instrument juridiquement
contraignant qui interdise totalement l’emploi des
armes à dispersion et qui remédie pleinement à la
situation désespérée des victimes et des communautés
concernées par ce problème.
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