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<strong>de</strong>s principes qui comprennent le bien-être animal. La liste<br />

<strong>de</strong> bonnes pratiques est testée dans 75 exploitations, dans<br />

diverses régions du Brésil.<br />

On voit que le Ministère <strong>de</strong> l’agriculture est sensible à<br />

cette question. Il s’efforce d’étudier et d’appliquer <strong>de</strong>s<br />

mesures cohérentes et effi caces pour améliorer la situation<br />

<strong>de</strong>s animaux d’élevage au Brésil:<br />

Constitution <strong>de</strong> la Commission technique permanente<br />

sur le bien-être animal.<br />

Examen <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> la production biologique<br />

dans le cadre du Système <strong>de</strong> production intégrée et dans<br />

les Manuels <strong>de</strong>s bonnes pratiques agricoles.<br />

Amélioration du fonctionnement du Service vétérinaire<br />

offi ciel dans les abattoirs (Ministère <strong>de</strong> l’agriculture, <strong>de</strong><br />

l’élevage et <strong>de</strong> l’approvisionnement alimentaire).<br />

Création <strong>de</strong> partenariats institutionnels pour faire<br />

connaître le sujet: MAPA/WSPA – MAPA/UBA (Union<br />

brésilienne <strong>de</strong> l’aviculture).<br />

Révision <strong>de</strong> la législation: RIISPOA, règles relatives à<br />

l’abattage sans cruauté, Loi n° 24645 <strong>de</strong> 1934 sur les<br />

mauvais traitements infl igés aux animaux et sur le bienêtre<br />

animal.<br />

2. Questions et observations <strong>de</strong><br />

l’assistance<br />

Les exposés ont été suivis d’un débat animé auquel ont<br />

participé <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> groupes et <strong>de</strong> pays divers. Des<br />

questions ont été posées sur l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s règles actuelles<br />

<strong>de</strong> l’OMC sur le bien-être <strong>de</strong>s animaux dans d’autres domaines,<br />

comme la chasse aux phoques, le gavage et l’interdiction <strong>de</strong>s<br />

pratiques désormais jugées inacceptables dans certains pays.<br />

À l’heure actuelle, l’article XX du GATT peut être invoqué<br />

pour justifi er <strong>de</strong>s mesures «nécessaires pour protéger la<br />

moralité publique», lesquelles peuvent inclure l’interdiction <strong>de</strong><br />

l’importation <strong>de</strong> certains produits, mais cette défi nition est trop<br />

vague et la jurispru<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’OMC quant à sa signifi cation et<br />

sa portée est trop limitée.<br />

L’absence d’agriculteurs parmi les experts a été relevée<br />

par certains représentants du mon<strong>de</strong> agricole, qui ont <strong>de</strong>mandé<br />

si cela signifi ait que les organisateurs avaient sous-estimé ou<br />

négligé le rôle <strong>de</strong>s agriculteurs dans l’amélioration du bien-être<br />

<strong>de</strong>s animaux. Il leur a été répondu qu’aucune partie prenante<br />

n’avait été exclue <strong>de</strong> la réunion, et certainement pas celles<br />

qui étaient directement concernées comme les agriculteurs,<br />

mais que l’on voulait au contraire inclure tout le mon<strong>de</strong> dans<br />

le débat sur les perspectives pour le bien-être animal et le<br />

commerce international. Le choix <strong>de</strong>s quatre experts visait à<br />

mettre en lumière le rôle <strong>de</strong> certains Membres importants <strong>de</strong><br />

l’OMC qui se réunissaient pour la première fois pour exprimer<br />

la nécessité d’intégrer le concept <strong>de</strong> bien-être <strong>de</strong>s animaux<br />

dans les règles du commerce international. La meilleure façon<br />

d’améliorer le bien-être <strong>de</strong>s animaux d’élevage était <strong>de</strong> faire<br />

participer toutes les parties prenantes: les ONG s’occupant <strong>de</strong><br />

la question, les agriculteurs, les détaillants, les gouvernements<br />

et les institutions internationales.<br />

M. Raul Montemayor, Vice-Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération<br />

internationale <strong>de</strong>s producteurs agricoles (FIPA), a souligné que<br />

les agriculteurs avaient fait beaucoup pour améliorer le bienêtre<br />

<strong>de</strong>s animaux, qui était important aussi pour le bien-être<br />

<strong>de</strong>s agriculteurs car c’était un moyen d’accroître la rentabilité<br />

et <strong>de</strong> réduire les coûts. Il s’est déclaré favorable au principe<br />

<strong>de</strong> l’harmonisation internationale <strong>de</strong>s normes <strong>de</strong> bien-être<br />

animal et <strong>de</strong>s procédures connexes, afi n d’éviter les risques<br />

liés à la prolifération <strong>de</strong>s normes privées. L’OIE était reconnue<br />

comme étant l’organisation la mieux à même <strong>de</strong> défi nir <strong>de</strong>s<br />

normes mondiales en matière <strong>de</strong> bien-être <strong>de</strong>s animaux.<br />

Il a été noté que parfois le mot «norme» était utilisé<br />

avec <strong>de</strong>s sens différents, aussi était-il important <strong>de</strong> défi nir<br />

<strong>de</strong>s objectifs communs, atteignables au moyen <strong>de</strong> différents<br />

outils.<br />

Le lien entre le bien-être animal et le développement<br />

durable et, inversement, les risques pour l’environnement<br />

liés à <strong>de</strong> mauvaises pratiques d’élevage ont été mentionnés<br />

à plusieurs reprises. Le bien-être <strong>de</strong>s animaux doit être<br />

considéré comme un élément fondamental et incontournable<br />

du développement durable et doit partant être inclus dans<br />

toute question commerciale concernant la protection <strong>de</strong><br />

l’environnement.<br />

La nécessité d’établir un principe d’équivalence a été<br />

mentionnée à plusieurs reprises.<br />

L’inclusion du concept <strong>de</strong> bien-être animal dans les règles<br />

<strong>de</strong> l’OMC reste évi<strong>de</strong>mment un sujet <strong>de</strong> discussion. Il a été<br />

dit que les mesures SPS, les OTC, les PPM et la catégorie<br />

verte pouvaient déjà avoir une inci<strong>de</strong>nce sur le bien-être <strong>de</strong>s<br />

animaux, mais on ne savait pas exactement quelle était la<br />

meilleure façon <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r sans créer <strong>de</strong> distorsions <strong>de</strong>s<br />

échanges. Les représentants <strong>de</strong> certains pays exportateurs<br />

ont souligné l’importance <strong>de</strong> l’accès aux marchés pour faciliter<br />

le commerce <strong>de</strong>s produits issus d’animaux mieux traités. De<br />

l’avis général, il serait utile <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> données<br />

sur le coût <strong>de</strong>s systèmes respectueux du bien-être <strong>de</strong>s<br />

animaux et <strong>de</strong>s autres systèmes afi n <strong>de</strong> défi nir les meilleures<br />

stratégies pour faire face aux effets sur les agriculteurs et les<br />

consommateurs.<br />

3.<br />

Conclusions et voie à suivre<br />

Dans leurs observations fi nales, les experts et la<br />

modératrice ont fourni quelques réponses et ont formulé <strong>de</strong>s<br />

idées sur les moyens d’atteindre les objectifs <strong>de</strong> la réunion.<br />

M. Sansolini a réaffi rmé qu’il fallait réunir toutes les parties<br />

prenantes qui ont véritablement l’intention d’améliorer le bien-<br />

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