1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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Procher de la sainte Table : plusieurs demandaient nos canliaiiP*
pour unir leurs voix à celles de nos compatriotes, bien aue £
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comprenant pas notre langue.
Les canliques Eûrus an fiini,,. (air de Leiz-Breiz) et
Kavet em beuz ar peoc'h hag an eiirusted,
Yac'k eo bretnan ha laouën va ene,,.
ont été surtout enlevés avec le plus grand entrain.
En les chantant sur la terre étrangère, nous nous crovion*
transportés à 1 ombre de nos clochers à jour, el une larme perlait
dans les yeux de plusieurs...
K
Nous avons prié de tout cœur pour nos frères de la terre
natale... En retour, nous demandons une prière pour leurs frères
exilés, afin que tous, en Anjou comme en Bretagne, nous puissions
dire en toute vérité : . Potius mori quam fœdari ! Plutôt mourir
que de perdre notre foi bretonne ! i
V. LE GALL,
Aumônier des Bretons, à Trélazé (diocése d'Angers).
Quêtes pour la Terre-Sainte. - On sait que le produit
de, quêtes ailes dans ies églises, le Vendredi Saint, doit, conformement
a I ordre du Souverain Pontife, étre envoyé à Jérusalem
KFÏ l^ïS'i 6 ,? âfiv^ nlS , LieUX ' Le «**• - FRANOIS
ILI LA ILKKL SAINTE, dans son numéro d'Avril qui vient de
PSS 11 ?- *T e -e «ableau des quates (Ju Vendredi Saint de l'année
1MM. Le diocèse de Quimper y figure pour 3,500 francs. - Ren-
*» l,n° nné H m francs ;§aint-Hrieuc, 1850 francs ; Vannes,
800 francs. - Cinq diocèses, Arras, Cambrai, Lyon, Paris e
Rouen dépassent i.OUO francs. Rouen arrive en première ligne
avec une offrande de 6,000 francs.
h
Tous les diocèses de France réunis oni donné 130,435 fr, 05.
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
13 co°uran~ U pèlerinage es P a £ no1 commencera à arriver le
On attend seize mille pèlerins, dont douze mille venant à bord
de huit paquebots et les autres par terre
A cause de celte grande affluence, le Saint-Père a décidé, sur
avis de la commission cardinalice, que la cérémonie de béat ficaon
des serviteurs de Dieu Jean d'Avilla et Diègue de Cadix aura
heudans la basilique de Saint-Pierre, ce qui n'a pas eu lieu depuis
C'est aussi dans l'église Saint-pierre, que Léon XIII recevra, le
lo Avril, le pèlerinage espagnol.
Lorsque le Pape descendra, après midi, dans la basilique les
portes seroni fermées et l'on n'entrera que muni d'un billet
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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Le Pap*- a "--é au 18 Mai le consistoire secret, dans lequel seront
préconisés un certain nombre d'évéques et créés plusieurs cardinaux.
Le 21 Mai, aura lieu le consistoire public pour l'imposition du
chapeau ; parmi les cardinaux qui viendront recevoir le chapeau
seront LL. EEm. les cardinaux Bourret et Lecot.
PARIS. — Le clergé de Paris vient de faire une grande perte
dans la personne de M. l'abbé Le Rebours, curé de la Madeleine.
M. l'abbé Le Rebours était âgé d'environ soixante-douze ans. ll
était curé de la Madeleine depuis 1871. Auparavant, il avait-été
pendant quelque temps vicaire général du cardinal Morlot. Le
reste de sa vie sacerdotale avait été consacré à l'enseignement
chrétien, et principalement à l'enseignement du catéchisme, au
sujet duquel il a écrit une Méthode, très complète el très pratique.
* M. l'abbé Le Rebours, dit VUnivers, par la simplicité qui'
rehaussait en lui une haule et naturelle distinction, par la dignité
de son caractère et Ia sainteté de sa vie, par son zèle el par sa
piété, par le talent de sa parole et la sagesse de son administration,
avait conquis l'estime et la considération de ceux même qui ne
connaissent pas la source des vertus chrétiennes. Vénéré des
catholiques, il était en môme temps devenu, sans rien sacrifier i\
la mode et sans accorder au monde la plus légère concession, une
des hautes personnalités parisiennes : le nom du curé de Sainie-
Madeleine était, à Pâris, connu de tous, et dans les esprits les plus
vains n'éveillait que le sentiment du respect. »
Sacrilèges réparés. — S. Em. le Cardinal Richard rappelle,
dans une lettre pastorale, la douleur profonde causée par
l'aitentat du Mardi Saint, a Notre-Dame, où les Hosties consacrées
ont été enlevées avec une audace sacrilège, entre les deux messes.
t Celle profanation du Très Saint-Sacrement de nos autels,
au moment où s'ouvrait la Semaine Sainte, a été pour ainsi dire
sous nos yeux le renouvellement des outrages subis par notre adorable
Sauveur, durant sa Passion. Aussi, tous ces jours consacrés à
honorer les souffrances el la mort de Noire-Seigneur ont été pour
nous des jours de tristesse et d'expiation. Le Vendredi Sainl surtout,
en présence du bois sacré de la Croix, du Clou qui a déchiré
la chair sacrée du Sauveur et de la Couronne d'épines que sa lête
adorable a porLée, nous sentions plus vivement l'horreur du sacrilège
qui venait d'étre commis. Nous avons voulu faire nous-môme
publiquement l'amende honorable, dans la chaire de Notre-Dame,
en présence de la grande assemblée des chrétiens réunis, ie soir
du Vendredi Sainl, pour vénérer les reliques insignes de la Passion
qui sont notre trésor le plus précieux el qui rappellent si vivement
les souffrances de Noire-Seigneur Jésus-Christ
« Nous avons reçu, plusieurs fois depuis, l'expression de la
douleur ressentie par les âmes chrétiennes el du désir qu'elles