1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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L'ARBRISSEAU QUI RESPIRE
Tâchez de pénétrer votre esprit de ia description ci-dessous
: Imaginez un petit arbuste, dont les plus pelits rameaux
sont couverts de feuilles. Supposez que le tronc, les branches
elles feuilles soient creux ; appelez les grosses branches
: bronches principales, Jes rameaux : petites bronches
et les feuilles creuses : trachées, et vous aurez ainsi une
idée trés exacte des poumons de l'homme. Or, s'il arrive
quelque chose d'anormal dans l'un de ces conduits ou
tuyaux, I indisposition est alors appelée bronchite, en vertu
de son siege seulement, et non â cause de son caractère
£ oubliez pas ce point important dans votre étude de l'arbre
qui respire. Il ne faut pas oublier non plus que toutes
les maladies des poumons sont causées par quelque impureté
ou poison dans le sang, ll u> a jamais d attaque de
bronchite de pneumonie, de pleurésie ou de phtisie sans
sans que les germes de ces maladies n'existent déjà dans
Ie sang. Le point est affirmé avec insistance par ies plus
hautes sommités médicales dont l'autorité fait loi Alors le
moindre courant d'air ou le plus léger froid développe la
maladie qui couve, el met la vie en danger en un clin d'oeil
ou impose a la pauvre victime une longue vie de souffrances
; juste comme il plait au hasard.
Citonsun exemple ; M. F. Lambert, mécanicien à Retiers
(Ile-et-Vilaine), etait malade au point den être alarmé • il
transpirait abondamment la nuit, ce qui l'affaiblissait beaucoup,
i vomissait de temps à autre, et ressentait de violentes
douleurs au-dessous des épaules et dans les reins.
Ses crachats etaient teintés de sang, ll faisait un retour
sur sa vie passee et se rappelait la mort de sa mére à l'âge
de 3o ans, il y avait 20 ans de cela ; il se souvenait qu'elle
avait longtemps souffert d'une maladie des poumons Se
pouvait-il qu'il enl hérité de ia mème maladie aui aurait
attendu tout ce temps-là pour apparaître ? Peut-être !
Les médecins qui le soignèrent lui dirent qu'il avait
une bronchite ; le malade était d'opinion différente leur
faisant remarquer que si ses poumons étaient réellement
attaques, il serait mort depuis longtemps. En cela, il avait
probablement tort. Il n'y avait pas de doute possible ; sa
maladie etait vraiment une bronchite capillaire affectant
Archives diocésaines d Quimper et Léon
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seulement les petites bronches ; un tel mal dure presque
toujours très longtemps et est ditïicile à guérir, attaquant
de préférence Ies personnes affaiblies, de tout age, et pouvant
s'étendre à la substance même du poumon. D'où la
nécessité d'entraver ses progrès sans retard.
Les hommes de science tirent ce quils purent pour M.
Lambert, malheureusement sans succés, La maladie resta
stationnaire, et il fut obligé de garder quelquefois le. lit,
pendant un jour ou deux, ll ny avait pas lieu de se réjouir
d'une telle perspective. Cependant, au mois de janvier dernier,
M. Oscar .Fauvau, pharmacien, 4, Place de Strasbourg,
à Lille (Nord), reçut de M. Lambert une lettre dont
nous extrayons le passage suivant :
le môme homme. J'étais pâle el amaigri, mais maintenant
mou visage est plein et les couleurs soul revenues. Toutes
les douleurs dont j'ai souffert ont disparu. Je peux vaquer
à mon travail sans fatigue et en un mot je suis parfaitement
rétabli. Je suis heureux de vous permettre de publier
les faits si vous le désirez, car mon expérience de la Tisane
peut étre utile à d'autres. »
Signé : F. LAMBERT.
Vu pour la légalisation de la signature de F. Lambert,
Retiers, le 4 Janvier 1891.
Signé : L. HAREL, Maire.
Le lecteur se demandera pourquoi ce remède a guéri
M. Lamberl quand tant d'aulres avaient éehoué. Rien de
plus simple. La plupart des maladies y compris celtes de
la gorge et des poumons proviennent ("comme nous l'avons
dit) d'un poison dans ie sang, engendré par la fermentation
dans l'estomac de la nourriture imparfaitement digérée,
ou autrement par l'indigestion chronique ou dyspepsie. La
Tisane américaine des Shakers combat cet état et chasse
de l'organisme le poison qu'il contient. Quand le travail de
désagrégation n'est pas trop avancé, l'effet produit est ie
retour à la santé. -Ne desespérez donc jamais. Ecrivez à
M. Fauvau à l'adresse ci-dessus pour recevoir gratis la
brochure illustrée et explicative.
Prix du flacon 4 fr. 50 ; 1/2 llacon 3 fr. — Dépôt,
Dans les principales l'harmacies. — Dépôt général, Pharmacie
FANYAU, 4, Place de Strasbourg, Lille.