1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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avec un admirable unisson. Cependant, immobiles dans i«n-. •
ture, les yeux brillants d'une arden e eSnce lA nniT
red.sent, eux aussi. , Jésus. Filsde David avez niMn» ta î*
pendant nue l'Evêque de Moulins l>l£n^KntZL'
soir sur le front de chacun d'eux A i-« mn-nJT. vîSSr • en "
est au comble. O Jésus! dêpuiflong1emDsv^s^v. n Bl hOUSiasme
triomphe! La bénédiction «t dênWdi nSrvis Z Rn pareil
l'immense foule, et le Saint-Sacremem rentreTns iti t T *
^.% P " e , (Jue sans . vie ' su,vr - sans -«cun soutien le nt', w
X nS e d , 'FvrPf, U v r . e û l,e 0B - re8an ! de --i---»corde érd'amS r ffi
pelerins d fcvreux reconnaissent Tune des Ien PI L«P Z À ,
en une hymne de reconnaissance, à Taquel e^assoc en [C."'
- Oh ! la plendide processToaTce e fô.e est toif ceZ t
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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pei, nos Bietous sont tous réunis a l'église du Rosaire. Une agréa-
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ble surprise les y attend. Toujours aimable et répondant au désir
et à la prière de M. le Directeur, Mgr Dubourg, l'Evêque Trécorrois,
veut bien adresser la parole, en celle belle langue bretonne
dont U connait tous les secrets, à ses compatriotes Leonards et
Cornouaiilais. Quel charme de l'entend re d i re, en termes vigoureux.
et émus : t Oh I chers Bretons, n'oubliez pas que vous êtes les
« enfants bten-aimés de la Vierge Marie, de Notre-Dame de Rumen-
• gol, de Nolre-Damè du Folgoët, de Notre-Dame des Portes.
i Soyez-lui toujours fidèles et gardez intacte dans vos âmes la foi
« robuste de vos ancêtres : elle est voire force, votre honneur et
• votre gloire, i — Monseigneur, si vous avez pu voir, comme
nous, les larmes couler sur les mâles visages de nos Armoricains.
brunis par la brise de mer, vous avez déjà reçu une partie de
votre récompense!...
A 9 heures, nos malades sont présentés aux piscines. Voici
venir les petites voitures, traînées par les brancardiers. Honneur
à ces prêtres, à ces hommes, à ces jeunes gens, qui ne cessent de
se dévouer pour les membres souffrants de Jésus-Christ, Ies portent
aux piscines el à la Grolle, el ne cessent, pendant tout le
trajet d'égrener leur chapelet pour ces infortunés ! Honneur à nos
Sœurs hospitalières et à toutes celles qui leur prêtent leur concours,
à ces pieuses femmes, si attentives à entourer les malades
des soins les plus touchants, et à leur rendre tous les services que
réclame leur ela 11
Au milieu d'un vaste espace, borné d'un côté par Ies piscines,
des trois autres côtés par les voitures des malades, viennent se
ranger nos prêtres, en grand nombre; autour des voitures, la
foule nombreuse des pèlerins. El tous ne cessent d'implorer Dien
pour les malades, qui sont successivement plongés dans l'eau de la
Source miraculeuse. Celui qui n'a pas vu les prières aux piscines
ne peut s'en faire une idée.
Après une trop courte al locution de M. Talabardon, vicaire aux
Carmes de Brest, M. Morgant, recteur de Sainl-Pierre-Quilbignon,
veut bien accepter, malgré son étal de fatigue, de réciter à haute
voix le chapelet. Avant chaque dizaine, il adresse à la foule,
suspendue à ses lèvres, Ies exhortations les plus pieuses, les plus
pratiques et les plus touchantes, avec un feu, un zêle qui montrent,
une fois de plus, son cœur d'apôtre et son grand talent
d'orateur, Qu'il nous permette de le remercier publiquement : il a
vraiment mérité la reconnaissance de tous les pèlerins el aucun,
j'en ai l'assurance, ne me contredira, quand je dirai qu'il a été
jusqu'à la fin digne de lui-même et de son auditoire. Animés par
ses paroles, malades, prêtres et pèlerins priaient avec la plus
grande ferveur, tantôt baisant humblement la terre, tantôt élevant
les bras en croix, ainsi que la Vierge l'enseignait à Bernadette.
O Marie, résisterez-vous à de si chaudes supplications? N'allezvous
pas guérir tous ces infortunés?... Infortunés I oh! non,
vous ne l'êtes pas, chers et bien-aimés malades, si vous acceptez
vos maux el vos souffrances avec patience et résignation. N'êtes-