1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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manière de voir el de penser du jour, par les erreurs à combattre, par
Ies préjugés a déraciner ; lel est Notre désir.
L'Ecrilure-Sainte. la Théologie. l'Histoire, formeront toujours Ie
fond des conférences ecclésiastiques.
L'Ecriture-Sain te ! Quelle étude pleine de sève et d'intérêt ! N'est-ce
pas la parole que le prêtre doit toujours avoir sur les lèvres, n'est-ce pas
Ja source d'oïi découle tout enseignement, la base sur laquelle repose la
fol, et le champ d'où se Ure toute moisson de vérilé? C'est de la Sainte-
Ecriture que saint Augustin disaii ; « Ubera Ecclesiae, duo testamenta
Scripturarum. i
A l'Ecriture-Sain le Nous joindrons la Théologie, Le dogme, dont
l'élude nourrit les convictions, fournit des arguments pour résoudre les
difficultés, dissiper les doutes, redresser la fausse science et confondre
Ies sophismes. La morale, qui vous permettra de redresser les loris,
d'éclairer les consciences el d'appliquer les remèdes d'une manière profil
table pour les âmes. Le droit canon, la liturgie, qui vous enseigneront
les lois qui régissent la hiérarchie catholique, et vous donneront le
moyen de rehausser, par le culte, les hommages dus au Créateur.
A tout cela nous ajouterons l'histoire de l'Eglise. Quelles nobles tradi
lions à conserver ! Les grands souvenirs de Ja famille ne doivent-Ils
pas élre inscrits dans tous les coeurs? Quelle juste fierlê pour nous,
prêtres de l'Eglise, d'étudier sa marche h travers les siècles; de Ia suivre
dans ses joies comme dans ses souffrances, dans ses humiliations
comme dans ses gloires î Quei encouragement pour le bien, que de parcourir
la vie glorieuse des martyrs, des saints, des apôtres, drs docteurs!
Vous le voyez. Ie champ est ouvert, les sillons sont innombrables!
Pour tout homme intelligent, pour toute âme sacerdotale. H v a là une
mine inépuisable à exploiter.
Nous éviterons, dans ces réunions, purement ecclésiastiques, de tourner
notre esprit vers les questions irritâmes, les problèmes politiques ou
sociaux, qui font la joie des théoriciens de nos jours.
A ces enseignements de la pure i néologie et de l'histoire ecclésiastique.
Nous joindrons des questions à traiter sur l'art et les traditions religieuses
de notre pays.
Vous le savez. 'Messieurs et chers Collaborateurs, el vous en êles
justement liers, nul pays n'est plus riche que la Bretagne en monuments
religieux et en merveilles artistiques. Ici, surtout, le génie religieux
semble s'être épanoui dans toute sa splendeur. Tous les genres, toutes
les époques sont représentés. d;»ns ce pays privilégié, avec une perfection
qui prouve le goût de nos artistes d'autrefois autant que l'ardeur de leur
foi. C'est une véritable efflorescence un granit qui torme le sol de la
Bretagne.
Il ne faut pas que le prêtre passe indifférent devant ces merveilles, il
faut qu'il sache les comprendre, qu'il sache y lire tout à la fois le nom
de Dieu, et l'élévalion du génie humain. A tout cela ajoutez fes richesses
de nos vieilles annales de Bretagne. Quelle inépuisable source ! Et comme
Nous sommes heureux, chaque lois que Nous VOYOUS Nos prêtres fouiller
et déchiffrer cette histoire des vieux temps, qui nous parle si avantageusement
de Ja loi de nos pères !
Celte élude de l'Archéologie sacrée, qui est un vrai complément dela
science théologique, fera découvrir des beautés que l'on ne saurait soupçonner
sans cela, et augmentera en vous l'amour que vous professez déjà
pour ces vieilles églises, ces vieilles statues, ces reliquaires artistiques.
ces croix, ces calices et tous ces objets précieux que l'ignorance de ceux
qui vous ont précédés, n'a pas toujours assez respectés. Que de richesses
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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disparues, que de trésors incompris sont devenu-, ïa «m.» A^*
avisés, au détriment de nos ffiniïÏÏ « îT h °T e8 &*
qu'en développant le cotU du beaii L „L q ", ? l ? mps . S0lt passë ' et
Et ici, Messieurs el chers CollyhoratPiirc wA.T« «„ - P ens «e.
ment aa point de vue .spéculatif s'a» «"de' la Sn P de nfef 5 pT' e -
tur ont eté funestes quc les mutilations des Iconoclaste- «: ita
monuTnts "SIMM «*•! ' Le Van - : " isn "- I-' -'-"Ce aux "ieux
rZ,rrLl„ f !î' 1 V 1 S0US r 1 - 1 es conserver les farde el le* badigeonne de haut "- en "e bas •* est rajeunir une bru 5e
' ïl'e? T aUe " 1 ? 1 ^\ » P res< -- ,> les carrières d'un sacriîLë .
• il •? 0 . u t*-" l - D, - n '- «--"I -'«-< souvent -ému justement des mtïihtions
et dégradations opérées dans nos églises. DifférenteT ordonnan «s
depuis mi, ont marqué les règles à suivre cn maiière de restaur" fon
dus monuments religieux.
m ** m tf* -"- restauration
Nos prédécesseurs ont souvent lourné leur aiienlion de ce côté ainsi
que la leur recommandai! le Concile de Trente. Ils ont hit tous leurs
"IWi^dt-voir ts ages passes. t_e devoir qui ZV Nous "V incombe «C?W à Notre -« tour W^-E- Non-, le
remplirons avée le plus d'ardeur qu'il Nous sera possible et Nous Nous
efforcerons de développer ce go.» el ce senliment des œuvres d'art aui
•mo plus sûr garant de salut pour toutes nos richesses arlMtoi»
El maintenant, Messieurs et chers Collaborateurs il ne Nous res,,.
plus quà terminer cette lettre, déjà bien longue. Nous avons voulu Nous
tendre sur ee sujet de l'étude, nécessaire à tous les âges et à tou les ta
positions sacerdotales. Nous ne vous avons du reste rien dit dnntvn,^
ne soyez déj.. convaincus ; car l'amour de I éludé a ioufoureétéun T
STJ2Z2& JU dergé bre '° n - Mais W Q-* Sut Noust
CTétude ZZ ' M Wsetxso»* les yeux, c'est Notre conviction
que etude est un des plus assurés preservalifs pour la vertu du prètre
.i nïïïïï! Cr ' S ? uc, ? l ï- «: