1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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Apostolat de la Prière
LIQUE HU CŒUR DE JÉSUS
Intention générale pour Mai 1894, présentée par Son Em. Ie Cardinal Vicaire
et bénie par S. S. Leon XIII ; LA SPLENDEUR DU CULTE DIVIN.
Un savant illustre, qui a durant de longues années étudié profondément
les questions sociales, M. Le Pla v, écrivait dans Ies
derniers temps de sa vie celle lumineuse conclusion de tous ses
travaux : « Les peuples qui pratiquent le Dêcalogue prospèrent•
ceux qui le violent déclinent ; ceux qui le renient, disparaissent i
Or le premier devoir prescrit par le Dêcalogue, c'est celui du
culte divin : t Vous adorerez le Seigneur votre Dieu, et vous ne
servirez que lui seul. . — Et pourquoi faut-il adorer Dieu?
demandait l'an dernier, dans sa première conférence, l'orateur de
Notre-Dame de Paris, La raison en est aussi profonde que solide •
* Il faut adorer Dieu, parce qu'il est. i Comment, en effet, si l'on
ne peul mer son existence, lui refuser l'hommage qu'exige sa souveraineté
? - . Ote tes sandales, ô Moïse, prosterne-toi - et
qu avec toi l'humanité tout entière se prosierne — dans l'anéantissement
de votre nature fragile, seul hommage que vous puissiez
dignement offrir à la Majesté de l'Etre immuable. »
El parce que Dieu ne m'a pas fait solitaire et isolé, mais essentiellement
destiné à la vie sociale, ce culte — me crient l'Eglise et
la raison — ne doit pas être seulement intérieur, mais social et
public
Quant aux effets principaux de ce culte magnifique institué, de
fait, par ie Sauveur lui-même et par son Epouse légitime, la sainte
Eglise catholique, les voici :
Cette grande prière liturgique — c'est le nom authentique du
culte divin — rehaussée qu'elle est par les rites sacrés qui l'accompagnent,
élève les cœurs des fidèles jusqu'à Ia considération et
a contemplation des choses spirituelles et divines; elle constitue
la mei leure et la plus claire des professions de notre foi ; elle nous
rappelle sans cesse nos grands devoirs ; elle forme Ie plus puissant
des i ens sociaux ; enfin, comme Ta dit un maître en cette matière,
« elle est surtout divine, en ce qu'elle est a la fois le lait des
enfants et le pain des forts. >
Enfin, si Jésus, notre Dieu fait homme, est honoré comme il le
doit et entouré, aux yeux des peuples, de la splendeur qui lui
convient dans ses tabernacles et dans ses temples, la charité et le
zèle se réchaufferont infailliblement au fond des cœurs et du
même coup, toutes les saintes Œuvres refleuriront et fructifieront
avec abondance.
Que nos chers Apôtres de Ia prière, auxquels Ia grande prière
liturgique de I Eglise doit étre avant tout précieuse, réagissent
donc avec énergie contre un affadissement trop général de la piété,
qui tendrait à diminuer Ia splendeur du culte divin. Qu'ici les
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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hommes paient surtout < de leur personne, > rehaussant par leur
ft J !nce nos fêtes el nos cérémonies sacrées, et les appuyant de
(Lur influence salutaire. Quant aux femmes et aux vierges chré-
Lnnes quelles s'enrôlent, tous les jours plus nombreuses, dans les
ri'uîreTUcellentes des Eglises pauvres, des Tabernacles ou Assoyons
similaires, et qu'ellent mettent généreusement au service
ÏÏKSSÏÏSÏA le2r dévouement, et leurs, doigts habiles, et
joutes leurs ressources que l'amour saura multiplier.
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CHRONIQUE DU DIOCÈSE
Tittre de S. E. le Cardinal Archevêque de Paris.
_ Monsefgnenr a reçu de Son Eminence le Cardmal R.chard,
Archevêque de Paris, la lettre suivante :
Paris, le 25 Mars 1894, Saint jour de Pâques.
MoNSEiosEna, .
rest Ie 10 Decembre de cette année 1894,. que s'accomplit le -'Vème
refannîv^XsSaires'dcs grands événements qui se sont accomp»*
Ù %l e \T^!k chrétien n'a-t-il pas un motif pressant de célébrer av«;
mnslaUo^rBdomusD^ fî$$%^ùZ) \ sainte Maison de
factum csl. « Aujourd hui au*"»•: "5! b svsl faU ciwjr. , Maison
'Marie Mere de.Dieu dans UquellHe > e be «blt^ g.
vraiment sainte el bénie, ~*-^'-'."1, '%,-nrnfl-nde émotion, a maison
tans. «s f %„*! s?- d " u --
jubilé extraordinaire à celte occasion conserver
Ne nous étonnons pas que Dieu ait ulu. pa" Pb • Mret
en ia possession des fideles la M^n de sa W^'pUât sous le
dessein de la Providence, i permit out U ier re s P ^ fle
joug des infidèles Le miracle de la Translauo^ ae . ar to
Lorette a été étudie suivant 1 f/';| ,e * 0 n , jJfre]à mention dans le Marcant
Pape Benoit XIV, ann l J^T"r a a"mais nous répètetvrologe
romain. Nous ne disc -