1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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Archives diocésaines de Qumper et Léon
de Saint-Luc, mise à mori, le 19 Juillet 1794, pan* qu'elle à,;.
t religieuse et qu'elle propageait des images superstitieuses/ ï
emblèmes do Sacré-Cœur de Jésus - des
« Nièce de lEvêque de Quimper Mgr de Saint-Luc, qui mmm
de I emoiioo que lui causa Tade schismaliq-ae. appelé la COIKM»!
lion civile du clergé, Victoire naquit en 1761 Aprés une f .W
éducation chrétienne au sein de sa famille, se sentant annelé* à i
vie religieuse, elle entra, sur les conseils de son oncle dan* i.
Congrégation de la fietraite dont le bul répondait à san nnt^
n allrau
pour la vie apostolique ( 1782).
...Oo sait avec quelle énergie les religieuses de la Retrais
rrepoussèrent les tentatives faites pour les auirer aa schisme s'ei
im elles-mêmes a la persécution et compromettant l'exAtenri
leur insu lut naissant. A la suite do refus d'adhésion, coe \V
loire de hainl-Lnc, malade, se déclara prête à signer de son san?
tes Neurs furent chassées de leur communauté reçues d'abord
chel les Ca I va i rienne*, puis dispersée». Victoire revint daus sa
famille, au chàteau du Bot (Uoimercfh.. oo elle fat bientôt arrêtée
Jetée en prison, avec les malfaiteurs do pav», d'abord à Carhaix
Fuis a Quimper, eJle multiplia les œuvres de charité, se livrant à
instruction des ignorants, aa soin des naïade». Quelques lettres
datées de sa captivité, peuvent étre comparées aui écrits des prel
miers martyrs « Hte avau 33 ans, comme Jésus, quand il
mourut pour nous : avec joie lie n préparait 3 mourir pou i ii
Auparavant, une épreuve plus crtteJle loi était réservée : son pére
et >a mère, déclarés suspects, vinrent partager sa captivité
(l'abord à yaimper, pois à Pans, à ta prboa de la Conciergerie '
Loodanme* ommé eo* à mari, eJle tnooia b première sur I echafrad.
en leur disant : « Vo» m'avez appris * rirre : je tais vous
-apprendre à nosiir! >.-..
Après la vie sainte., cest U nort glorieuse dune martyre, et
T ^°? r J** 1 -**** o-o-q-ie — d'ane martyre immolée en haine
du culte da iocre-Cœur.,., Aussi, dit ea laminant le R. Père Orv,
U nes* pas téméraire d>oirevoir dans aa avenir plus ou moins
prochain, une Béatification, qui sera ase gloire el une source de
ftwirs cé estes pour ta haulte sefca b ofcanv cetta* pour fa
boulle religieuse de Victoire fe Saiai-Lac et aasa pnar le diocèse
de ^imper , qaj, peadaat calle naghau période de la Révolution,
a donne le plus de aartTset naipif le aotas dapasiais »
A nous tous de préparer, de hater, par ace priera el ia pralijwpnrtente
d uae àêvoixm privée à b «rt i re da Sacrê-Oetir,
U detimifoa de l'Eglise.
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La Mtsàua de
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Arhan,
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dévouement el le zéle pour les Missions, ll avait pour collaborateurs,
MM. Abjean, curé-doyen de Ploudiry ; Croguennec, recteur
de Porspoder; Le Sann, recteur dè Plouguin; Léon, recteur de
Cléder; Salou, vicaire à Plougastel-Daoulas; Grall, vicaire à Lesneven
; Guillerm, vicaire â Landerneau. -
La deuxième semaine avait pour Supérieur M. Favé, chanoine
honoraire, curé de Plouguerneau. Je me dispenserai de faire ses'
éloges, ll me suffit de lui répéter ce que j'ai entendu dire à la fin
d'une Mission : Mil bennos deoc'h, autrou Favé,
Hon tad hag hor mignon ive.
Pour l'aider dans sa lâche, M. le Recteur avait appelé MM. Caroff,
curé-doyen de Sizun ; Léon (qui a bien voulu rester pendant Ies
quinze jours, malgré ses fatigues antérieures) ; Couloigner, recteur
de Plounéour-Trez ; Menguy, recteur de Ploudaniel ; Thépaut,
recieur de Garlan ; Féroe, vicaire é Lampaul-Guimiliau ; Roudaut,
vicaire à Saint-Louis de Brest.
Ce serait blesser la modestie de tous ces bons prêtres, que de
proclamer, à nouveau, leurs talents et leur dévouement. Inutile
de dire que la population de Ploumoguer, sans exception, a suivi,
dès les premiers jours, les différents exercices de la Mission. Les
paroisses voisines, malgré les pressants travaux de la saison, ont
fourni un contingent très considérable. La preuve en est dans le
grand nombre de communions, qui ont dépassé i ,500, alors que la
population entière de la paroisse n'atteint pas ce chiffre.
La Mission, comme je l'ai dit plus haut, a été clôturée par une
magnifique procession au chàteau de Kerouzien. Dans la matinée,
une pluie (ine retarda les préparatifs ; mais dans l'après-midi, un
beau soleil est venu réjouir tous les cœurs, et tout le monde s'est
prêté de bonne gràce à aider M"-" de Rodellec du Porzic.
Dans une immense prairie sèche, entourée d'un magnifique
rideau d'arbres, s'élèvent une trentaine de chênes séculaires, que
le bon Dien semblait avoir placés là pour la fête. C'est au milieu
de ces chênes, si souvent battus par les tempêtes qui viennent des
parages de l'Ile ^'Ouessant- que la bonne châtelaine avait dressé
un magnifique arc-de-trioraphe. Au centre, un riche autel, orné
de fieurs et scintillant de lumières ; de chaque côté, des colonnes
torses enguirlandées ; et, dominant cet espace immense, un trône
de dix mètres de haut, et sur ce trône, dans un encadrement de
verdure, une image de la Vierge Marie, étoile de la mer, souriant
à ses enfants.
Après les Vêpres solennelles, chantées à 3 heures, avant que la
procession ne se mit en marche, M. le Recteur a bénit trois nouvelles
bannières, que la catholique paroisse de Ploumoguer avait
achetées en souvenir de la Mission. Puis, dans un ordre parfait,
en tète, tous les enfants de la paroisse rangés sur deux lignes, la
procession se déroule au chant des cantiques, Après un parcours
de oÛO mètres* on arrive à la prairie. La vue de ce beau panorama
fait verser des larmes à plusieurs assistants. Les regards se portent