1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

- 862 -
Diacres.
MM. Adolphe Bellec, de Taulé. .
Michel de Kervenoael, de Sai n l-Poi-de-Léon.
Louis Le Hir, de Camaret.
Jean-Marie Billon, de Guipavas.
Jean-Marie Cardinal, de Guiclan.
Corentin Gellon, de Plonéis.
Clément Cocaign, de Cléder.
Jean Com, de Chàteauneuf-du-* aou.
Yves Corvez, de Saint-Martin de Morlaix.
Stanislas Dantec, de Ploumoguer.
Jean Donnard, de Pont-U.roix.
Laurent Goret, de Lambezellec
François Joncour, de Pleyber-Chnsl.
Yves Le Gall, de Saint-Urbain.
Henri Le Sann, de Plouénan.
Alexandre Palaux, de Loc-Mana-Quimper.
Yves Paris, de Chftieauoeuf-du-Faou.
Hervé Salaun, de Briec.
Sou$-fHacres,
MM. Henri Didou, de Plougoulm.
Alain Fitameul, de Dinéault.
Henri Guillerme, rie Quimper.
Georges Poulhazan, de Kerfeunleun.
Alexandre Salaun, de Ploudalmézeau.
Maximilien Bellec, de Taulé.
Louis Caradec, de Concarneau.
Jean-Yves Féroc, de Saiul-Méen.
Yves-Marie Lauren», de Guipavas,
Yves-Marie Ollivier, de Pleyber-Chnsl.
Gabriel Omnés, de Saint-Thonan.
Vincent Pennors, de Cléder.
Léon Pichon, du diocèse de Poitiers
Guillaume Prigent, de Plounéour-Ménez.
Jean-Louis Roué, de Saint-Derrien.
François Tromeur, de Lopérec.
•Mprroloffie — Nous recommandons aux prières de nos lecteufs
\?.Toufn?Vecteur de Pouldreuzic, décédé subitement dans
la nuit de Dimanche 2* au Lundi 23 Décembre, à l'âge de 5b ans.
On annonce également la mort de Mgr Joseph Coquereau, prélat
de la maison du Pape, curé de la paroisse de Saint-Laurent,
àParis! Anoine honoraire de Quimper eL de plusieurs autres
diocèses.
ll était âgé de 75 ans. .
Les Semaines religieuses. - Mgr l'Evêque de Van-»
vient d'écrire à M. le Rédacteur de la Semaine religieuse une lettre
dont nous sommes heureux de reproduire les passages suivants :
Archives diocésaines de Quimper et Léon
- 853 -
En souhaitant quelaSeniaine religieuse se propage de plus
en plus chez nous, je consulte les intérêts de tous ceux qui savent
comprendre l'importance d'une pareille publication, à la fois édifiante
et instructive.
De nos jours, la presse exerce une influence considérable sur
l'opinion. Mais, hélas I par la faule des honnêtes gens; qnelquelois
même des personnes pieuses, celle influence devient pernicieuse,
aliendu que les mauvaises lectures sont pins recherchées que les
autres Est-il rare, en effet, de trouver, au sein des meilleures
familles, des journaux, des revues, des brochures d'actualité, remplis
d'erreurs, d'insinuations perfides, quand la religion n y est
pas attaquée directement ? .
Cest pourquoi le Souverain Pontife a rappelé, en maintes circonstances,
au clergé el aux fidèles l'obligation de favoriser la
bonne presse et d'y coopérer dans la mesure du possible.....
Les Semaines religieuses ont été londées dans le but de renseigner
el d'édifier, mais aussi de préserver de la contagion le peuple
chrétien Si leur but principal n'est pas de soutenir des polémiques
réfervées ain grands journaux catholiques, elles servent, dans
une plus humble sphère, les grandes causes religieuses et sociales,
dont personne ne doit se désintéresser. A côté de la chronique
diocésaine, prennent place des nouvelles du monde religieux, des
documents ecclésiastiques, des réflexions morales, ou I esprit el le
cœur trouvent agrément el profil,.... . V j>
Que de chrétiens ne se font pas scrupn e de déserter ce
nouveau champ de bataille, où se joue le sort de la famille et, par
suite de la sociélé! Ne leur arrive-t-il po.nl même de pactiser
avec l'ennemi, en lui fournissant les moyens de multiplier des
armes pour ba lre en brèche la cité de Dieu, le foyer domestique,
Joute auiorilè, divine el humaine? Its s'étonnent ensuite des con-
SSuences désastreuses de l'invasion dé doctrines subversives qu il
toU de leur devoir et de leur intérêt de combattre a outrance, au
lieu de contribuer à leur diffusion. On les entend gémir, à la vue
des monstruosités et des scandales qui passent des idées dans les
fai s menaçant de nous ensevelir dans une commune ruine.... A
ain la laute? A tous ceux qui, par faiblesse, indifférence, égotsme,
in nleliSce de la douloureuse el inquiétante situalton ou nous
onles réduit, 0lU laissé parler, écrire, agir les plus dangereux
Sres dont, sans le vouloir, ils sont devenus les; comp tees,
aTant d'être leurs vic.imes. Tani il est vrai que les fils de lénèhres
sont mieux avisés que les Iils de lumière...
Jusques à quand l'apalhie des uns, l'aveuglement des aulres
nous exDoseront-ils à d'épouvantables calamités, que l'union de
mTlesTraves cens pourrait conjurer encore? Alten d ron.-ils pour
soriir de ieur l&ie les catastrophes que prévoient et redoutent
l e S C£ C oïSl les épreuves qu'un prochain avenir nous