1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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Archives diocésaines d Quimper et Léon
i>c-V Aa vi _ ce , radical de la méconnaissance du droit public dp
1 fcghse et des lois canoniques, à l'oubli du principe que, dans leq
matières mixtes, le concours simultané du pouvoir civil el dfi
I autorité religieuse est nécessaire, le décret du 27 Mars ajoute cet
autre mat que, dans la plupart de nos paroisses, l'administratior
des deniers de la Fabrique deviendra 1res diiïicile el méme impos-
Puis, s'adressant au Ministre personnellement, l'Evêque continue
: ^
< Entraîné par les habitudes de Ia polémique parlementaire
vous avez attribué les réclamations si mesurées des évêques elcelles,
généralement plus accentuées, des conseils de fabrique
« aux excitations nombreuses des individualités politiques nui
f cherchaient, dans cette circonstance, un nouveau prétexte de
• Non, Monsieur le Ministre, je ne crains pas de l'affirmer
f ies individualités politiques » quelles qu'elles soient, auxquelles
vous avez songé, ne sont pour rien dans nos protestations Non'
nous ne cherchons pas à augmenter des divisions, trop réelles'
!fi^l! 1 5LS!Î5.Ï??If** dans nos ran S s - Avez-vous oublié le
milieu
nature i
prononcer ce
mot d c esprit nouveau #, sur lequel il nons a semblé si doux de
nous appuyer, comme sur une promesse de respect et de liberté ?
Elle se conciliait, dans ma pensée, avec ie désir, publiquement
manifeste, d éviter desormais i des tracasseries étroites et mesquines
*et d accordera l'Eglise le bénéfice d'une sincère lolérance
file sms-je trompé ? Je ne veux pas te penser. Et cependant, quelques
facheux indices seraient bien faits pour ébranler ma confiance
Lette « lolérance ., on la peint à nos yeux, on la décrit à nos
oreilles comme I attitude qui sied à de puissants vainqueurs visà-vis
de débiles vaincus! >
En terminant, le prélat fail encore appel à la modération, pour
« jus uber par des actes des paroles auxquelles le pays tout entier
a applaudi. »
h*ua e ^ e d ' A ? c \r Après les comptes-rendus détaillés de Ia
belle cérémonie de Notre-Dame en l'honneur de Jeanne d'Arc
publies par tous les journaux, nous viendrions trop lard pour en
parer encore. Nous nons contenterons donc d'insérer ici le texte
de 1 adresse qm a éié remise par le comité catholique, au soir de
cc beau jour, à S. E. le Cardinal Archevêque de Paris Nous ne
^ZfuiZZT ûmeT les lecons de celle grandiose et * M -
Voici celte adresse :
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< EMINENCE,
« Répondant à votre appel, nous venons nous réjouir avec
vous de ce que le Pape Léon X!H a daigné ordonner l'introduction
de la cause de notre bien aimée Jeanne d'Arc.
t Nous voulons laisser ici un témoignage permanent de notre
sympathie, de notre admiration, de nôtre tendresse pour cetle
vaillante française, et au nom de milliers de souscripteurs, nous y
déposons, bénite par vous, l'image fidèle de la bannière qu'elfe
noriait dans ies combats.
» Ce que nous avons fait pour reproduire cet étendard, nous le
ferons dans nos cœurs, nous efforçant d'imiler Jeanne d'Arc et de
montrer, à son exemple, ce que peut le patriotisme inspiré par la
\ Oui comme elle, comme vous, Eminence, nous aimons la
France, nous l'aimons d'auiam plus qu'elle a été meurtrie et humiliée
et qu'à la frontière ses plaies saignent toujours.
i Mais Jeanne d'Arc est au ciel, et elle doit y étre puissante-,
Elle qui aimait lant les batailles, elle sourit en ce moment, en
voyant encore autour de son étendard les brillants uniformes de
notre armée. Et elle nous aidera a relever notre pays qu elle a
sauvé dans une situation plus triste et plus désespérée.
t Nous sommes pleins de cetle confiance, et apres de longs
jours de deuil, celte lête est pour nous un jour de joie, un jour
d'espérance. »
Le Sénat, danssa séance du 27 Avril, a voté la prise en considération
de la proposition de loi déposée par H. J. Fabre et plusieurs
de ses collègues, instituant une fêle nationale de Jeanne d Arc,
fête du patriotisme. . É .,.
. Des incidents récents, dit M. Fabre défendant sa proposition,
ont révélé l'arrière-pensée d'accaparer au profil dune partie
cetle grande force qui est Jeanne d'Arc... JI faut donc mettre
Jeanne d'Arc au-dessus des partis. *
L'honorable sénateur fait, sans doute, allusion aux «te* religieuses
qui ont lieu, dans toute la France, en 1 honneur de la
Pucelle ; mais elles n'ont nullement pour bul , d accaparer au profit
» de quelques uns celle qui est la gloire de tous. Cependant, elle
appartiendrait plutôt aux catholiques qu'au parti qu. encense conftamment
Voltaire, et qui élève des statues à cet insulteur de la
pure héroïne.
Nouvelles rigueurs contre l'enfeignement libre.
- l'n fait qui vieni de se passer à Aurillac semble annoncer un
nouveau genre de persécution ^ ^ ^ ^ & f h S ? ^ ^
Dernièrement, le Frère directeurê*^I^J^JKSSl
A la suile de ce décés, l'Inspecteur d'Académie avait fame 1 école
pendant un mois. Naturellement les cath o M j f ^ r ^
"ontre une pareille mesure. »*M-^
lettre adressée au Mouleur du Cantal, el rejette la re*pon*ab!liit