1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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France !... Parler au nom d'on pays liés chw-iù-n «n=
tÙÏZ m T , Boe Pensé ? chréli - nD -> 5ue Pon «U So? «ST
alléger la douleur qu'on veut consoler... C'est plus quelle! '
Saint Menoux.
A. k! ndred '' î? 0c,ubre ' no - s lisi - n - -- 1 -- le Propre du diocès,.
de Quimper : . Alor passe pour le successeur immédia de « m
? 5 " e Li "' a ''^. el pour le second ou troisièmeffl
de Cornouailles aprés saint Corentin Certains doctes écrive
Nons ne croyons pas faire injure aux fidèles et môme k h»„
coup d'ecc élastiques de notre diocése, en support «ue c'eM U
hère ne fau pas autrement mention P-«ntcu-
ns-,,'r. eSqU . e! ? UeS pl , ,rases 1 ue - e viens d'emprunter à notre Pronr.»
Sïî fn, , d îïï er ' ea à da loags ~eniaires. Le u CoZvii„.f"
5" d abord - esl Une '- v eniion gratuite des . docte écrivains
-d il y a cinquante ans. C'était la mode, à l'éDonne L
couper les Satnls en deux. De mème qu'à Paris on av.ffShrinn*
deu, saints Dennet à Marseille deux sain e MaVelefne de fte
HE ttB "h. e * P ° Ur w lirer de C6rlames imcultés Û I Ï
on dédoubla, en particulier, saint Corentin, saint Goénoîé^^t
Samson, sam. Giblas, sans préjudice de plu.^ur " i L ft" tfés
allé aussi loin dans cette voie que M. de Garaby ; mafc ie ne nSÎ
cependant l'accuser d'avoir invenié saint G.ren V «t C
ouvrage sur les Saints de Breiague parut en 1839 'or safm
Corentin H fit so.» apparition au Bréviaire, e" 183? et se X"
dans le livre de l'abbé Tresvanx. en 1836 4Drès cesiinf un1
n'a ^n, existé, passons i Litharéde et à saim Menoox ,ë Z
contraire nous sommes bien dans le domaine de l'histoire-H va
faiinV^ L " h3r,id 1 e ; *' - V a eu un saint -vêque Melo M
latinMiHulphm; tous les deux oni exercé leur au hui té na" orale
sur ta Oeeumes on Occismiens. L'abbé Tre.svau" d "i J eï
«eun./rti £ U,n, ' P T r faisai i.P ai peuple. C esl ce qu ii aurait du *'*e prouver dn .erritoire , u$ £ Z
diffSnt^ ^I-Aurélienj'ai longuement établi les
mnerentes opinions sur Ie pavs, ou m eux sur les nam d^ t\^u
m?e d' . è"v/nntT n à érn,grer de Br e'-^ne en Normandie, le
ieMe s é K I hh, a^Tf ! " e s " mi P as P° ur ûter; ' 0ullli -
xnot?lfL har ^ 6t de Sa,0t Meno - ; -' A .'' u,on s gue ces
dïiiïf-ÏTn. g . f?* au -"'--'«-«nie de nos évéques ce oui
d ailleurs ne saurait suffire pour trancher la que.st.in, car nos
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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catalogues des évéques de Quimper et dés évéques de Léon sont
incomplets comme presque tous les anlres; par exemple on n'y
trouve pas le nom de saint Conogan, le plus connu des successeurs
de sainl Corentin.
Dans les actes du premier concile d'Orléans, tenu Pan 511 on
trouve la signature de Litharéde, évéque des Occismiens • c'est
probablement parce qu'il esl impossible de supposer l'existence
d'un évôehé de Léon â pareille date, que les f savants critiques »
ennemis acharnés des légendes, se sont dit : « Puisqu'en ce lempslà,
la ville épiscopale (\e& Occismes n'était pas encore Saint-Pol ce
ne pouvait étre que Quimper. » Mais hélas, depuis celte ingénieuse
découverte sont venues les éludes bien autrement sérieuses de
M. l'abbé Touroude,, et elles ont prouvé que les Occismes étant
devenus habitants de la Normandie, leur ville épiscopale est tout
si m p Ièm en i Séez.
Donc, an lieu d'enlever ses évéques à cet illustre siége, la Bretagne
fait bien mieux aujourd'hui en lui en fournissant.
Les mêmes raisons qui ont déiermiué plusieurs à regarder
Litharéde comme étranger à la Bretagne, pourraient faire concevoir
une opinion semblable en ce qui concerne saint Menoux ;
mais il y a aussi quelques motifs de ue pas écarter saus examen le
sentiment contraire.
Saint Menoux, il est vrai, ne figure pas à l'ancien catalogue
des évêques de Quimper, et historiquement, il ne nous esl connu
que comme évéque des Occismes; mais ici nous irouvons,^ défaut
des documents écrits, une tradition orale ininterrompue. Seuls les
érudits savent le nom de Litharéde; saint Menoux, au contraire,
esl populaire dans le Bourbonnais ; il est connu el vénéré dans Je
Berry, l'Auvergne, le Limousin,, la Bourgogne, le Nivernais, el
mème plus loin ; de Inutes ces contrées, ceux qui viennent prier
autour de son glorieux tombeau saluent en lui un ancien évêque
de Quimper. C'est bien quelque chose que cette vieille croyance.
En outre, la Bretagne, elle aussi, l'a quelque peu connu et n'a
pas perdu de lui lout souvenir : son nom est resté attaché a quelques
localités armoricaines ; Ponl-Menou. Kermeno, leVau-Meno.
el l'abbé Tresvaux reste dans (a vraisemblance, quand il ajoule :
i Nous croyons que saint Nolf, dont une paroisse du diocése de
Vannes porte le nom, n'est autre que saint Menou, qui se nomme
en latin Menutpkits. *
Enfin, nous venons, dans ane des légendes relatives au Sainl,
qu'en des temps reculés, les Bretons prenaient quelquefois le chemin
du Bourbonnais pour aller prier auprès des restes du vieil
exilé d'Armorique.
Pour ces différents motifs, j'ai bru devoir appeler l'attention
sur un sainl qne la Bretagne peul revendiquer ; à supposer méme
qu'au Lemps où il a vécu, le pays de Séez fut le séjour des Occismes
el le sien, il a élendu son autorité sur un peuple qui esl nôtre
el dont au moins une partie demeurait fixée surie sol armoricain.
(A suivre.)