1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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C'est ici Messieurs et chers Collaborateurs, qu'il convient de vou*
faire connaitre ce qu'élan, au moment de la Révolution, le clergé de7
Bretagne, ll est d usage, dans un certain monde, de dénigrer cesVi-trw
d autrefois, qui ont si largement pavé leur tribut à ta loi en mouram
martyrs ou en acceptant les amertumes de l'exil l
M. Ie chanoine Têphany, doyen du Chapitre, et M. le chanoine
Peyron, dans des pages palpitantes d'intérêt, nous ont conservé le sou
venir de ces annees terrihles. Ces prêtres étaient des hommes de foi H
pour la plupan, des hommes éminents sous le rapport de la science n»
grand nombre d'entre eux avaient des grades théologiques. Lesproiesïa
tions, les défenses, les mémoires qu'ils ont laissés som écrits d'une facoa
remarquable. Les remerciements des exilés d'Espagne aux Evênues m
dética?s ,ent recuei,Ms ' som des mod * les de st y Ie ' sommede senUments
Parmi ces prêtres qui ont préféré s'exiler plutôt que de trahir leur
foi, je relève le nom de M. Dumoulin. Tun des plus remarquables né â
Crozon et curé de Saint-Corentin, après Ia Révolution. « Nous DOU
t vons, dit M. le chanoine Têphany. dans la Vie de Mgr Graverait k
proposer comme modèle de travail et de science ecetesiasltaue Tour
à iour, professeur au Pet it-Sé mina ire de Plouguernével, cure d'BreiS
Gaberic, presidenl des conférences, il se montra partout d'une incontestable
supériorité. Exilé à Prague, précepteur dans une famille
princière d obtint plusieurs prix pour ses travaux littéraires • une
médaille d'or lui fut décernée, par l'Académie de Prague nouV "n
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éloge de la Bohême, écrit en vers latins »
C'était l'oncle maternel de Mgr Graveron, ce prélat qui a laissé, dans
Ie diocese de Quimper, une st grande renommée de savoir Lui-même a
composé I epitaphe qui se trouve sur le tombeau de M. Dumoulin II ter*
mine son éloge par ces mots, qui sont une allusion aux succes de l'exilé
à Prague : * Exihum scriptis et cwonn honesiavit *
La Révolution passa, comme mutes les tempêtes, emportant dans ses
replis la plupart des coutumes et des tradition** du passé ; mais, dès nue
le calme tut de retour, la Religion se remit à l'œuvre et s'efforça de
relever son sacerdoce, en formant des prêtres pleins de la mème science
que les pretres d autrefois, Dès les premières années du xix° siècle
Mgr Dombideau, nommé aux Evêchés de Quimper et de Léon qui n'M
formaient plus qu un. se présente comme le restaurateur de cé nouveau
et vaste diocese. Combien de ruines il avait à relever, combien d'instiiutions
il avait a refaire f Sa première pensée fut de rendre au diocèse de
Quimper ce renom de science qui l'avait distingué dans les temps antérieurs.
Des 1606. son premier soin sera pour les études ecclésiastiques
A force de démarches, il rétablit son Grand-Séminaire, qu'il place dans
I ancien collège des Jésuites. En 1816, il le transporte dans Ia maison
du Calvaire, qu il occupe aujourd'hui, et que l'fiiat lui concède en retour
de 1 ancien Seminaire, devenu l'hôpital actuel. Alors, il écrit à son
Clerge une lettre, dont il est hon de vous citer un long extrait - < Tous
« Nos vénérables prédécesseurs ont toujours regardé les études comme
« I un des objets les plus importants de leur sollicitude. Nous pouvons
i Nous rendre le témoignage que Nous sommes animé du méme esprit
c queux. Nous regarderons toujours comme une de Nos obligations les
< plus sacrées, celle de former à Ia science ceux qui appartiennent aux
c autels Plus le temps auquel vous avez élé réservés est difficile plus fes
< contradicteurs de la sainte doctrine et des vérités fondamentales de la
f Keligion sont Inrdis. plus vous devez travailler à acquérir les lumières
f qui vous donneront Ies moyens de ies combattre avec succès Tra-
Archives diocés s de Qu per et Léon
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de vos Evêques ne foDt pils Sflftrï2*i£.ï ^ ^T^T
clergé de Quimper et de Léon a touinli «.? , , re ,B $ tzle '• car 'à
Ia hauteur des circonstances J ' S0 " S3vm se monlK '-
études ecclésiastiques ; . uffiî-'«5 n £ S a ' nSI a - u 8u eI des
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