1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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A l'Ecole libre des Frères dè Plonéour-Lan vern . . . 150 fr.
id. dePont-l'Abbé 100
id. de Fouesnant 100
A l'Ecole et l'Asile libre des Sœurs de Châteauneufdu
Faou 100
Au Patronage des garçons de Pont-l'Abbé oO
Pour la pauvre église de Logonna-Qu i merc'h 100
Aux Œuvres de la paroisse de N.-D. duMont-Carmel,
Brest 100
Au Patronage des garçons de Saint-Sauveur, Brest, . 150
Nous demandons à Dieu, par l'intercession du Missionnaire des
pays catholiques, Saint-François-de-Sales, de bien vouloir, celte
année, ouvrir les cœurs, car lorsqu'ils sont ouverts à la charité,
les bourses ne restent pas longtemps fermées ; de stimuler le zèle
et de promouvoir l'adhésion de toutes les âmes vraiment chrétiennes
à cette Œuvre, qui ne reçoit que pour donner encore d'avantage.
J. BULOT, Directeur diocesain.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
t Mentez, mentez toujours!... i—Un journal, rédigé
par des Juifs, le plus haineux penl-éire, le plus calomniateur de
tous les journaux, La Lanterne, a édité dernièrement une sotte
invention qui fait son tour d'Europe, colportée par tous les organes
de la maçonnerie, de la Juiverie, de la libre pensée.
La Lanterne a donc affirmé que tes Congrégations romaines ont
prononcé, en nne seule année, NEUF CENT SOIXANTE-QUINZE DIVORCÉS.
D'abord, l'Eglise ne fait jamais de divorces, mais déclare, lorsqu'il
y a lieu, que lel mariage supposé entre deux personnes
n'existe point, n'a jamais existé, à cause de l'obstacle qu'opposait à
sa conclusion un empêchement dirimant, alors connu ou ignoré.
Tout le monde saisit la distinction radicale qui existe entre le
divorce et la nullité de mariage; notre Code lui-même tient
compte de celte distinction essentielle.
En second lieu, ce n'esl point neufcenlsoixante-quinzejugemenis
de nullité que Ies Congrégations romaines, auxquelles on a recours
de toutes les parties du monde, ont eu à prononcer, dans le cours
de l'année dernière, mais a peine quarante. C'est ce qui résulte
des renseignements très détaillés donnés à r Univers par M. l'abbé
Boudinhon, professeur à l'Université catholique de Paris et directeur
du Can on iste contemporain. Mais La Lanterne ne rectifiera
pas.
* *
Une autre calomnie, aussi inepte et plus odieuse parce qu'on en
voit mieux le but immédiat, est celle que nous trouvons formulée,
sans aucune réserve, comme un fait dûment élabJi, dans Le Finistère
du 8 Mars (2" page, l'* colonne) : i On a trouvé chez le com-
* pagnon Marius Tournadre, des lettres de prêtres qui ont envoyé
« de l'argent destiné à la propagande anarchiste par le fait. » Et
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in tournai quimpérois, qui décidément ' n'est pas partisan de
, l'esoril nouveau >, ajoute : < On voit que c'est moins qne
iamais le moment de désarmer vis-à-vis d'un paru qui compte
. dans son sein des hommes animés d'un pareil espnl. »
, Ces lettres de prêtres » se réduisent à UNE CARTE UE VISITE
d'un curé du Cantal, répondant à une demande de secours que lui
ïdrefsait il ii « quatre ans, l'anarchiste burlesque Tournadre, son
imi d'enfance. Et là-dessus la presse s'est émue, le Gouvernement
» délibéré, un peu plus, la Chambre subissait une interpellation et
îetaïdail le vole du budget de la France ! Cependant leM.n.strede
'Intérieur a répondu qu'il n'avait pas l'intention de répondre,.
l'accusaiion formulée ue s'appuyant sur aucun lait. Mais i supposer
me ce futuisie bien connu (on a trouvé également dans sa malle
es cartes de M. de Rothschild) ait réellement obtenuiqnelque argent
de personnes généreuses, en les apitoyant par le récit d une info -
tune imaginaire, ce ne serait pas la première fois tpt; les • clért-
ZI , se seraient laissé duper de cette façon-, mais de là à favoriser
les alternats anarchistes, il v a loin. Les Joorna iste» ant.
[Svenl, - comme lesinlerpellateurs d'hier, - savent parte temen
aue l'accusation qu'ils lancent est (ausse ; '. s ds avaient le
moindre doule à cet égard, dit le Vond*, ils seraient tes derniers
TtSelles. - Ce doute, ils ne l'ont pas : ils calomnient sciem-
Ewaîpéranl bien que 'de leurs calomnies « il N M M g
mielque chose .... Mais ne sommes-nous pas en droit de demander
à noire tour : que penser d'un parti « qui compte dans son se n
. des hommes animés d'un pareil esprit ., el dont les journaux
enlendeni ainsi la bonne foi ?
NOUVELLES DU MONDE CATHOLIQUE
La lol des Fabriques à la Chambre..- Nous n'avions
nas lort de fafre des réserves et d'attendre les faits, pour croire à
f iCl nouveau - qui, selon M. Soulier fl««»J
suider dans les qu est ons religieuses, samedi, W Mars ripo nD « ni
f • «S internellaiion de M de Baudrv d'Asson au sujet des Fabr -
ﻫ N? Win itre de* Culles a déclaré • que la loi serait appliquée',
Sans sïtexTeït dans son esprit, avec une inflexMe mode-
rfl 'Mgr d'Hulsl, après avoir pro.estô contre ftjMË&'gg
de faire à lui seul une législation de nature mixte, a é.abl. le Ura»
qu'ont les Conseils de Fabrique de refufe rd obé^ » f* 1 ^-^,
à se pourvoir devant la justice -«' n,8 - ra 1V"'n^. n U? ^ '
d'Etat lui-même ; puis, jugeant que la question n ^ g g g t
Mgr Hulst s'y est rallié, pensant éviter ainsi un plm, grana mai,