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peines, fatigue* <strong>et</strong> hommages, à Ia vue do ces jeunes gnerners<br />
portant sur leurs armes invincibles <strong>de</strong>s guirlan<strong>de</strong>s shm*«<br />
certains <strong>de</strong> leur gloire future gu-rianaes, signes<br />
« A Ia sortie <strong>de</strong> Goulven, sur la montagne sacrée qui environne<br />
l'arbre <strong>de</strong> la liberté, notre dénonciateur ( très ZiChoisi<br />
pour faire Ie môtier d'espion, puisqu'il est sourd) nWahd<br />
lllZ ET? PU em - îndre , la P ubl ^»'ion <strong>de</strong> la loi qui ordon<br />
nait la fête, es cantiques, les chants d'allégresse, un discours<br />
pur <strong>et</strong> simple prononcé en l'honneur <strong>de</strong> l'Etre suprême <strong>et</strong><br />
7%& SX 6 . d : : * Vive ,a Mo -"^ e ! *-- >* «-*»"'<br />
a e s ^ n ^ ^<br />
« Citoyens, voilà ce qui s'est passé.<br />
la rni M » a n% n i° US . dit n0tre d - n o--ciateur, vous avez agi contre<br />
Ai L l* l8an I Une P roce -- ion °- l'on voyait <strong>de</strong>s reliques<br />
<strong>de</strong>s bannières, <strong>de</strong>s croix, étendards <strong>du</strong> culte catholique Mais<br />
qui ignore que nos communes professent ce culte <strong>et</strong> que nous<br />
en sommes ministres ? <strong>et</strong> qui pourrait dire, dans la dncérirt<br />
<strong>de</strong> son âme immortelle, qu'un jour l'Etre suprême Ie punisse<br />
pour avoir célébré c<strong>et</strong>te fête <strong>de</strong> la façon susdite ?<br />
« Quelque part que nous ayons été, nous avons manifesté<br />
notre patriotisme!... Dès le berceau <strong>de</strong> la RévolutLn l'un <strong>de</strong><br />
nous, étant vicaire <strong>de</strong> Trefflez, ne mérita-t-il pas <strong>de</strong> son Mtrto<br />
usine la place <strong>de</strong> Procureur <strong>de</strong> Ia Commune ?<br />
a,jJ T r -?PP el)e l ra ---' le soir <strong>du</strong> Jeudi-Saint 1792 (vieux<br />
S«!i T! °V on8 les bons Patriotes <strong>de</strong> Tréfilez <strong>et</strong> <strong>de</strong> Ploui<strong>de</strong>r<br />
VousZVt 0 n^1 0U ^ le .^ Iai T. e <strong>de</strong>s contre-rôvolutionnaTres?<br />
<strong>de</strong>vait fWn q ,, t * Mul î ,c 'P al té > I" «yant <strong>de</strong>maridé ce qu'elle<br />
M e M dit on'n f„ni ? t 8 brigandS ° U non ' U la r<strong>et</strong>ira - hez<br />
serkitii^J;li q 1 'f mourlr en vrais Patriotes <strong>et</strong> qu'il<br />
émotif P ,e . m i era - n donner l'exemple. En eff<strong>et</strong>, quand les<br />
ln IMÏVTL 9 * T 80 ?' , sa coar - -°-- ««- -2* bientô<br />
d ?iL • q , put les arrêter ? -- m ' 5e nl ! Ne craignant pas<br />
d affronter la mort, il Ieur tint ce langage : « Mes amis mes<br />
.* vo'uTàiYe faiT h t?n V0U8? , S i C ' 66t »* me "H S X<br />
ils J'en rétonr^nr F, n Pa ,'f , Ian 6-ag:e Ies abat, Ies désarme ;<br />
mune r<strong>et</strong>onrnent ' <strong>et</strong> P ar ,a ll - à bout <strong>de</strong> sauver sa coin-<br />
fut-n ^ïi? 'rf é f Pl0 1 ai<strong>de</strong>r ' «-'«- flt -« P*- autant, ne<br />
constitués <strong>et</strong> ZZ £? à en d0nner --««aissance aux corps<br />
\^*liï f e °. fa l re son ra PPort au général Canclaux, qui<br />
les <strong>de</strong>nt an pont <strong>de</strong> Kergui<strong>du</strong>ff? ' H<br />
« De Trefflez, il fut transféré à la cure <strong>de</strong> Plougar <strong>et</strong> nuoi-<br />
parîure Xe itT'i "* ""I!"'- <strong>et</strong> Ce)a P oar ne P«-avenir<br />
fflïïS „**?" -•:*--• P a8 / U a - ouffri r dans c<strong>et</strong>te commune?<br />
Sdnït^a fd? h- 3 * 1 " dC Ia co ,? mnn - <strong>de</strong> Gml . » B'y est<br />
--. -f y tau au men, parce qu'il n'y est pas entravé comme<br />
Archives diocésai es d uimper <strong>et</strong> <strong>Léon</strong> ^^<br />
P<br />
P<br />
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à Plougar... fît cependant nous sommes détenus. Nous <strong>de</strong>mandons<br />
justice. «• MoDIR) CARIOC * eman<br />
Comme on le roit, ces malheureux prêtres, après avoir<br />
oublié leur <strong>de</strong>voir <strong>et</strong> adhéré au schisme constitutionnel ne<br />
trouvaient aucune sympathie, même près dc ceux dont ils<br />
avaient flatté les tendances révolutionnaires. La délibération<br />
suivante prouvera surabondamment l'estime que Ja commune<br />
<strong>de</strong> Ploui<strong>de</strong>r portait à son Curé constitutionnel, Ie sieur Cariou<br />
détenu dans la maison d'arrêt <strong>de</strong> Lesneven. .<br />
« 30 Prairial an R (18 Juin 1794) (1). ^<br />
« Extrait <strong>du</strong> registre <strong>de</strong>s délibérations <strong>du</strong> Conseil général<br />
<strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Ploui<strong>de</strong>r.<br />
t agent national <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te commune,<br />
entré, a dit j « Je m'aperçois <strong>de</strong>puis longtemps que<br />
« nous avons conservé dans notre commune le citoyen Cariou<br />
« curé constitutionnel, plus par respect pour les lois <strong>et</strong> par<br />
« crainte <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong> Ia haine qui anime Ie caractère sacer-<br />
« dotaL que par attachement pour sa personne,<br />
« Les lumières que viennent <strong>de</strong> répandre nos représentants<br />
« dans leurs différentes adresses, nous prouvent, sans éuui-<br />
« voque, dans quel aveuglement nous avons vécu jusqu'à<br />
« présent. En conséquence, désirant profiter <strong>de</strong>s leçons bien-<br />
« faisantes <strong>de</strong> nos représentants, <strong>et</strong> extirper <strong>de</strong> notre com-<br />
« mune les instruments <strong>du</strong> fanatisme, qui peuvent avoir<br />
« occasionné Ia majeure partie <strong>de</strong>s maux <strong>de</strong> la République<br />
< <strong>et</strong> suivre le vœu bien exprimé <strong>de</strong>s différents départements<br />
* plus éclairés que Ie notre, je requiers qu'il soit fait don à la<br />
« Képublique <strong>du</strong> dit Cariou, notre curé, <strong>de</strong> son traitement <strong>et</strong><br />
« <strong>de</strong> tous les obj<strong>et</strong>s qui servaient à l'exercice <strong>de</strong> son sacer-<br />
« doce. »<br />
« L'assemblée, ouï le dit Salou, déclare faire, <strong>de</strong>puis ce<br />
jour, don à la RépubHque <strong>du</strong>dit Cariou, son curé, <strong>et</strong>c., <strong>et</strong>c. »<br />
Carhaix <strong>de</strong>mandait également a être débarrassé <strong>de</strong> ses<br />
pr<strong>et</strong>res constitutionnels :<br />
« 3 Messidor an n (21 Juin 179i).<br />