1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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Archives diocésaines de Quimper et Léon
en posséde la notion vraie j il a besoin d'anlorilé, el tonte antoriw
Œn„Vï. 6U - En Vai "' °° '^ ifère conlre ''-"«'•chie, en vaïion
S"teï Pl-- 3 "-;.* 1 on Poisle à déchristianiser l'^nseigneraem
I école La politique est impantsante à enraver le mal
c Faut-il désespérer? Non. Jésus a dit : « Je suis avec vous ius
quà la consommation des siècles. , Doncquetous ceux^oTaffi
v^A hr,S rh Se lévenl ' s ' uniss Monseigneur recommande les reuvres des
Alinne L?^ " read ,,n l,omm -ge bien mérité à nos Congré-
S.TJ el,gl 1 eUî:esqul ex -rcent un apostolat si laborieux et si
fécond, dans les pays dissidents. . -••-'--neux el si
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Le Congrès Eucharistique s'esl terminé par le nèlerinaire ,
?^ n à 3 Sla '? e °, .? ssaleda We°h-ureu~ Urbain if ffi?en
S^u P dVrh C ..«illn n n al ^ T * ' l I ne P ro -- ssi '-» - « H«u -',.*"
uné^cutïn °' " Mgr Pag ' S ' éVétlU6 de Verd - D ' a P°--dir«
l'^^îi" 16 " 3 " 1 ' dil le Vonde - -i-uterons-nous un mol pour
dire I impression riue nous emportons de ce Congrès ? A notre av
la conc us.on des travaux entendu.s, c'est que la vie chréfienne
daU tr ^ l m! ai L ab0 m ndante ' Parce «? e la "- -^risliqaï'XSda
t. Partons les moyens renouvelons le culte euchar stkiue si
nons voulons sauver le monde. L'expérience de ces trois in'.,»
ies pour le Dieu ile i Eucharistie, i
Éducation et Enseignement.
vanï S tiu P i^,i'S i0n d ?.A DOS amis sur les résolntions suivantes,
qui ont été volées par l'Assemblée des nrnnrièiiirp« chri.
Sie ronsLïïTir 'fr , 16 el «WRffîSS
d'énatk??« H-» P v" r ,CS calhl ,''"iues un excellent programme
î or me est ZHST*, 1 - U V r j DC W° préoccupation qu,
di>iffean e, ïw e J- e ^- lop ^ r ' dans la Jeunesse des classes
< logeantes, I esprit d initiative, l'amour du travail et le détroùt
du fonctionnarisme, c'est-à-dire hélas! les qualités ni leur mnn
quem e plus el dom l'absence tend à diminuer dé I m mor
sti fe eTfeT^t 13 d *P" , , ,e . ^ a - d sociale et leur influence d'autiefo s. Dans i^ui-, ces résolntions leuNmpIS nom
voyons un avertissement qui pourra étre salutaire!' si nous savons
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en profiter : c'est à poursuivre ce programme que nous convions
instamment et,les parents et -les maitres chrétiens. L'avenir dn
pays et de la Religion, en France, en dépend.Voici le texte de ces
résolutions :
L'ÉDUCATION DES JEUNES GENS DES CLASSES SUPÉRIEURES.
Dans l'état actuel de ja société civile et politique, qui exerce
sur les mœurs, une si fâcheuse influence au point de vue de l'éducation
de la jeunesse des classes supérieures, l'Assemblée est
d'avis que, malgré tous les obstacles qui s'opposent en .France au
développement du goût du travail et de l'initiative propre^chez les
enfants des familles aisées ou riches, il importe que les parents
chrétiens réagissent avec vigueur contre Ies habitudes de paresse
sociale ou les tendances au fonctionnarisme pour les-garçons,
contre la frivolité ou les graves inconvénients des examens officiels
pour les Illies. -
L'Assemblée pense que l'état militaire est recommandable, au
point de vue social, pour ceux qui désirent en faire leur carrière ;
mais l'agriculture et l'industrie, après le sacerdoce, ont besoin
d'hommes à vues nobles et éclairées, comme les classes supérieures
oni mission d'en produire. L'Assemblée fait appel au zèle da clergé
pour agir, dans ce sens, auprès des familles chrétiennes. Elle
souhaite que les maisons d'enseignement secondaire et les Facultés
supérieures catholiques favorisent, de tout leur pouvoir, ce mouvement
nécessaire.
Considérant que le manque d'initiative de la jeunesse actuelle
provient, avant tout, de l'éducation molle, sans suite, sans caractère,
que les enfants de toutes les classes reçoivent trop souvent
au sein de leur famille ; qu'il provient ensuite de nos lois de
succession qui, en assurant à chaque enfant une part égale dans la
fortune paternelle, berce, dès le plus jeune âge, les fils des classes
aisées de l'idée funeste et souvent illusoire, qu'assurés d'avoir un
jour de quoi vivre, ils peuvent, dès leur première jeunesse, s'adonner
à l'oisiveté,
L'Assemblée émet les vœux suivants :
1° Les propriétaires chrétiens doivent se souvenir que Dieu ne
nous donne pas nos enfants pour en faire des idoles, mais fl nous
les prête, afin que nous en fassions les instruments de sa gloire et
les héritiers du royaume céleste ; qu'en conséquence, ils les élèvent
dans la crainte dè Dieu, le respect de leurs parents et d'euxmêmes,
l'amour de l'Eglise etde la France et la pratique constante
du travail ;
2° Les maitres chrétiens, appelés à élever la jeunesse, ont à se
pénéLrer des mômes principes et à se persuader, de plus en plus,
que toute l'éducation consiste à amener l'enfant, an besoin à le
contraindre, à se dominer lui-même et à se donner de la peine, de
manière qne, plus tard, il triomphe aisément de ses passions, et par
l'austère voie du travail et de la vertu il arrive à nne vie vraiment
laborieuse et utile.