1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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Archives diocésaines de Quimper et Léon
Réponse à une objection. — A ce que nous disions, dans
noire dernier numéro, au sujet de * la vraie solution d'un redoutable
problème • , les journaux anti-religieux font différentes
objections qu'on peut résumer en cette phrase :
t Nous ne disons pas que l'enseignement clérical fait les
voleurs, les incendiaires el les assassins ; nous nous bornons à
constater qu'il ne les empèche pas. »
La réponse a été donnée maintes fois à ce singulier sophisme ;
mais si nos adversaires préfèrent la trouver sous la plume d'on
écrivain dont ils ne peuvent récuser l'autorité, qu'ils lisent el
méditent, une bonne fois pour toutes, ces lignes de Montesquieu :
• Dire que la Religion n'est pas un motif réprimanl, parce
qu'elle ne réprime pas toujours, c'est dire que les lois civiles, la
raison, la conscience ne sont pas non plus des motifs réprimants,
parce qu'ils ne répriment pas toujours... Je l'avoue, la Religion
ne communique pas le privilège de l'impeccabilité ; elle ne nécessite
pas au bien la liberté humaine ; elle lui laisse la redoutable
faculté de désobéir à ses préceptes, de s'opiniâtrer dans la révolte,
de s'endurcir dans l'iniquité. »
Un autre reproche qu'on nous adresse, c'est de rejeler sur l'enseignement
laïque el athée la responsabilité des crimes de plus en
plus fréquents, des suicides toujours plus nombreux dont l'enfance
elle-même nous donne, hélas ! le triste spectacle, N'accusez pas,
nous dit-on, l'éducation sans Dieu d'avoir fait les Ravachol et les
Henry, si vous ne voulez pas qu'on vous jette à la face les Vaillant
et les Bruneau.
Il n'y a pas de parité, répondrons-nous, entre ces deux cas ;
votre balance est fausse. Sans doute, ta Religion n'empêche pas
toujours les criminels, mais elle ne les fait jamais. Au contraire,
l'irréligion n'empêche jamais les scélérats, mais elle les fait toujours.
En devenant voleurs, incendiaires assassins, les anarchistes se
montrent conséquents avec eux-mêmes, ils tirent les déductions
logiques des principes qu'ils professent ou qu'ils résument en celle
formule : ni Dieu, ni Maître, — tandis qu'en devenant vicieux ou
criminels, les chrétiens désobéissent aux préceptes qu'ils se sont
engagés à suivre ou qu'ils enseignent, contredisent les doctrines
qu'ils professent ou qu'ils prêchent, el leurs actions donnent un
honteux démenti à leurs croyances et à leurs discours. L'impiété
et l'athéisme des libres-penseurs engendrent et justifient ù leurs
yeux leurs excès; les convictions, au contraire, et la conscience
des prêtres el des croyants condamnent d'elles-mêmes leurs défaillances
el flétrissent avec indignation leurs méfaits (1).
(1) La dernière partie de cet article est empruntée au Peuple frmuait,
N. d, 1, R.
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CHRONIQUE DU DIOCESE
Offices extraordinaire!-.
• .-. CiiArruE im LA RETRAITE. - Mardi, m Août, Hte de
fSfSgSL Téun'r te Mère, chrétiennes à 7 h. 1,-. . -
•Note de l'Èvêché. - Messieurs les Curés et Recteurs
. .^.£à Sire sonner les cloches des eglises parois-
^ •' a veille e Vfoï du Couronnement de Notre-Dame
S N&"«. seConformant à l'usage établi dans chaque
,OC f'lCnSe g des d do£daos les églises du diocèse
. omroandéepa le cérémonial officiel du Conrpane-
SntfSSStoD. également les Communautés religieuses
à suivre celte prescription.
Nominations dans le Clergé. - Par décision de Monsel-
-TFict'^TnTprétre, vicaire à Nii», en remplacement do
M. Marchand 'démissionnaire .pour «use de santé,
M. 1-erisil, jeane prêtre, vicaire a Rédené
M. Goarzin, jeune prétre, vicaire a Plouyéusa»
ar. SHs'HS-î
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"Sta,-, te nes., -e» prote*.q»( «srlien»».. i Mdiocèse
: -.•»„__, T-.ii-n*.r née à Landéda ; sœur Marie-
Sœur Jeanne-des-Auges T^Jur, njea LI de'.Sainl.Pierre
Adolphe Perrot, née à I-^Wa, «*" Ange.Einmanuel Le
Bizouarn,
Berre, née
née
à Lennon
à ^^^'"iS'iri^févère,
; sœur Reine- Manebév eien
née à Plouénan
^.^
;
sœur Ronan-Joseph Henry, néei J«neven • |de.de_Jlisus
de-Saint-Jean Jain, née a Plonévez-Potzay.