1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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Enfin, depuis que le Pape s'est à peu près (1) substitué au Chapitre
de Saint-Pierre dons la concession du couronnement il a
accordé pour trois statues vénérées : celles de saint Michel aa
Mont-Tombe, de saint Joseph, h Beauvais, et de sainte Anne, près
d'Auray, l'honneur qui avait été jusque là exclusivement réservé
aux seules statues de Ia Mére de Dieu.
Les choses étant ainsi, le cérémonial du couronnement a été
forcément modifié. Quand le Chapitre de Saint-Pierre avait une
si grande part dans la concession obtenue, l'arrivée de son député
ou légat était un événement d'importance; la place de ce personnage
dans la cérémonie était partout la premiére ; sou costume
même le désignait a tous les regards; enfin la prière solennelle
Chapitre, c'est le délégué du Saint-Siège qui effectue le couronnement.
Pour Notre-Dame des Portes, le déléguées! Monseigneur luimême.
Les deux situations, celle d'autrefois el celle d'aujourd'hui étant
suffisamment indiquées, j'en viens au cérémonial ; nos lecteurs
verront facilement quelle est la part â retrancher ; j'ai cru bon
toutefois, de traduire ici le texte ancien lel qu'on l'adresse dè
Rome à l'église qui postule Ie couronnement de sa Patronne.
Disons tout d'abord que ce cérémonial n'est pas strictement obligatoire,
la Congrégation des Rites n'ayant rien stipulé à ce sujet ;
mais, comme il est évident, il y aurait inconvenance à ne pas se
servir de formules qui som consacrées par un usage deux fois
séculaire et qui ont été emplovées en particulier par Pie Vl! pour
Notre-Dame de Galloro, Grégoire XVI pour l'image vénérée à
Sainte-Marie-Majeur, el Pie IX pour la Vierge Immaculée dans la
Basilique Vaticane.
Ce cérémonial est impripé en beaux caractères sur papier fort,
tn-foita, et porte en tète une image de Notre-Dame, image assez
bien gravée, mais d'un dessein quelque peu maniéré.
OUDRE A OBSERVER
DANS LA TRADITION DES COURONNES D'OR
OUI BORT OFFERTES PAR LE R--* CHAPITRE DE ST-PIERRE DE RoKK
AUX IMAGES SACRÉES DE LA BIENHEUREUSE VlERGE MARIE
GRACE AU LEGS DU COMTE ALEXANDRE SFORZA PALLAVICINI
Parmi les principaux privilèges dont s'honore la Basilique vaticane,
n en est un qu'elle revendique comme particulièrement
glorieux cest celui du don de la couronne d'or. Ce don, elle a
coutume de le faire à peu près chaque année, par suite d'un legs
lA ul* A ]*"? dre sr ° Pallavicini, pour développer le culte
ae ia Mère de Dien, pour exciter à cet égard la piété des fidèles et
^ ^ % ^ ^ ^ m ffUe le Cha - >ilru «««Saint-pierre intervient eoi-orc
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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elle en favorise les images de la Vierfe nui *» .A
évéques diocésains, se recommand Im,de ffi .Mffl. g i deS
miracles suffisamment prouvés. antiquité et de leurs
ll a donc paru bon de donner pour une fonciinn -„«; :
tante que ce couronnement, an forma ire BDLZ^T"
UnUrit des Cérémonies el en rapport avec a „ E a £j"À '? S
solennité. Nons exposerons d'aboyée qui doit pSerTe^umn*
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Œftr'rT* PH M.* l " app ? i ' au Saint-Pierre, par let res autheni nues «-v-rendissiâe inintp-: •> i- c».:., Chapitre de J
l'Evêque diocésain ; pais, le Collèges Ch 'no nes étaSXi?
rement convo(,aé et assemblé, il "décrète le doTde la Couronne"
&TÎ r nnea i du C - ur - n 1* J erae-f, et en confie l'exécution