1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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Archives diocésaines de Quimper et Léon
sfra-t-il de méme de notre appel à la modeste souscription de 5 /y^
pour chacune do nos paroisses de France ? Nous voulons espérer le con
traire de Ia piété séculaire de notre patrie envers ta très sainte Vier»
Marie. Cette bienheureuse Vierge a daigné visiter Ia France : les ^
maires de Notre-Dame de Lourdes, de Ia Salette, de Pontm.iin SOM
Ies témoignages de sa maternelle affection pour nous, Nous lui témoignerons
notre reconnaissance filiale en ornant cette humble Maison dè
Nazareth, où l'Ange Ja salua pleine de gràce et où elle commença &a
mission de miséricordieuse tendresse pnur les hommes.
Il y a bientôt un demi-siècle, la Providence me conduisit ù Lorette
j 'eus le bonheur d'y vivre pendant plusieurs semaines. Chaque jour, j %
ms lais ù offrir le saint Sacrifice ou du moins à prier et a m'incline/ tai j
la bénédiction de Marie dans sa sainte Maison. On disait vraiment là •
Bonum est nos hic esse. Il nous est bon d'étre ici. Ce ne fui pas sana
éprouver le regret ressenti par un fils qui s'éloigne de la maison materne
I le, que je quittai Lorette, Ces pauvres murs de la sainte Maison nous
rendaient plus sensible l'ineffable mystère par lequel le Verbe s'est fait
chair et a habité parmi nous. Mais aussi ils m'avaient fait aimer dava».
tage la présence réelle du Sauveur dans l'Eucharistie. La sainte Maison
de Lorette garde le souvenir de Ia vie du Sauveur qui l'habitait. Chacun
de nos tabernacles garde présente sa divine personne avec Ies trésors tle
sa charité.
Votre Grandeur voudra bien excuser la longueur de celte lettre; j'ai
cru qu'il était nécessaire d'exposer avec quelque développement ies motifs
qui autorisent l'appel fait à la piété des fidèles en faveur de la sainte
Maison de Lorette.
Veuillez agréer, Monseigneur, l'hommage de mes affectueux respects
el de mon fraternel dévouement en Nol re-Seigneur.
+ FRANÇOIS, CARD. RICHARD,
Archevêque de Paris,
Les offrandes des paroisses qui voudraient répondre à l'appel
du vénérable Cardinal pourront étre déposées au Secrétariat de
l'Evèché, qui se chargera de les faire parvenir à l'Archevêché de
Paris.
Nominations dans le clergé.— Par décision de Monseigneur,
ont été nommés :
M. Kerbiriou, recteur de Tréouergat, recteur de Plougourvest;
M. Dantec, ancien aumônier de l'Hospice de Lesneven, recteur
de Tréouergat.
Nécrologie. — Nous recommandons aux prières de nos lecteurs
:
M. Quéré, ancien recteur de Bolazec, décédé à Plouvorn, à l'âge
de 61 ans.
QCIMPIÎR. — Paroisse Saint-Mathieu. — Mardi prochain, l' r Mai,
à 3 heures de l'a près-in i di, Mgr l'Evoque bénira solennellement
la première pierre de la nouvelle église.
Nous annoncions dans notre dernier nnméro que les séminarktfls
imposés à la taxe personnelle avaient réclamé prèsdel'aulor
té compétente. Nous apprenons par Le Finistère que le Conseil
SP Préfecture a rendu, à la dale du 20 Avril courant sa décision
,'' ceUe affaire. Un supplément d'instruction est ordonné sur les
ÏÏinis contestés par M. le Supérieur du Grand-Séminaire. Aux
Fermes de la loi du 2o Mars 1831, l'instruction sera faite par les
agents de l'administration des contributions directes.
Le Finistère, dont la plume est généralement plus alerte et le
francais nius correct, nous consacre, dans son numéro du 24 Avril,
S e l assez long et tort lourd, qu'il intitulé.. Tai-Uilfene^
rt aui semble d'abord vouloir répondre à la Semaine religieuse, an
ïirt de • la laïcisation de Crozon .. L'illusion ne dure pas longtemns
: bien vile notre confrère arrive, selon son habitude,.....
à cifté'de la que-lion, ll fait, du reste, ce mouvement tournant
«unedésinvotlure admirable. - La ssons la dit-il,celte affaire
ileCrozon, qui tient peu de place » - les deux tiers seulement! -
fdans l'a dde de la "semaine religieuse.. el il trouve ainsi moyen
de na ser sous silence la mle de la Sœur Anne-de-Jés-s, reponlanl
noint par point à ses accusations mensongères!... Pour le
uaui puiin l' i neut-être là une habile diversion ;
S j a f t f k f L « maintenons que c'est d'une
S -douteuse. Mais ce que nous trouvons p us répugnant
encore ce ont les personnalités et les insinuations haineuses
uu'd lance à profusion, tout en nous accusant « d'épancher un
not de bde amassé de longue date .... Pourquoi donc, sinon
" Ju'il lu fa Xii un prétexte et qu'il l'a saisi au passage ,, purûuoi
meu e ici en cause l'ancien directeur de la Semame? Celui-
TuoTen voudra peut-être de relever des attaques aussi basses,
mal eu^que l'occasion s'en présente, nous dirons au/misf*
Z nous 11e connaissons à Quimper aucun . abbé italien .. nous
sa bourse, de son inituence ei ue »» rinriis et surtout
SS tn1S" l q« ° nhmîort fe ueHe" Sieurf m"S
fci? totocS'iT- ErSMH n'a W écrit une ligne
dan? ta SnSZïigieuse, depuis le jour où le nom du directeur
aCW Et RuVanE"-u Z! £ Sere W - gémit par
nous aurions mène e -'8^^ -aer l&(sic) ^ ^
vaincus « ; mais, ajoute-t-u, « peri-seu- w«* nni-l.nips élecqu'on
réussisse à grossir les forces cléricales (?) de quelques eiec