1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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La voix de Léon treize a traversé l'espace,
ne Rome à Cornouaille ulle a parlé bît-n haut.
Cest le souffle de Diou qui sur vos têtes nasse
Rendons gràce au Seigneur, c'est UD bienfait nouveau
Kl le Pontife a dit : Sur Ie front de sa Hère
Que le peuple Breton dépose, en ce beau iour
Un diadème d'or, el que ia vieille terre,
Dans ses flancs de granit, tressaille avec amour.
Vieux Apôtres de la Bretagne.... etc.
Anges qui nous portez à l'ombre de vds ailes
Ce message béni, cher â nos cœurs pieux,
Vous volerez, demain, hérauts toujours fidèles,
Vers notre Pére aimé, Je capiif glorieux.
Dites lui oue Bretagne es I Ia terre des chênes,
Que ie Cefte aprés Tui s'avance au droit chemin
Lt que nous sommes prêts pour les luttes prochaines*
Ce que nous fûmes hier, nous le serons demain.
Vieux Apôtres de Ia Bretagne.... nte.
Dites lui que le nom du successeur de Pierre
Est entoure, chez nous, d'une auréole d'or
Une larme viendra briller sur sa paupière, 1
Le Vicaire du Christ prira Dieu pour l'Arvor.
Et la Mère d'amour qui nous exauce aux PORTES
Couvrira Je vieillard de son drapeau vainqueur"
Jusqu a I heure où vers Dieu vos célestes cohortes
Anges du Vatican, emporteront son cœur.
Vieux Apôtres de la Bretagne.... etc.
N. B. — Nous rappelons aux prêtres el aux séminaristes pèlerins,
quils sont instamment priés de porter à Châteauneuf UD
surplis et le livre des Offices de C Église.
BIBLIOGRAPHIE
SociéTi DE SAINT-AUGUSTIN DESCLÉE, nn BROUWER ET C". LILLE,
Archives diocésaines de Qumper et Léon
L IR E P R d e U
'CAllE a n MO^ I?p LITTÉRATURE FRAN­
ÇAISE au MOYEN AGE : critique idéale et catholique mr
Auguste Ciuiuux, professeur de l'Université catholique à Lille 1 vol »r
in-8- de 400 pages. Pris : fr. 4,00.
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Tout le moyen âge délile dans ces pages, représenté de génération en
génération par ceus qui ont été des remueurs d'idées : et chacun d'eux, pesé
au passage est marqué d'un mot qui le mesure, Ie cote et Je classe à jamais
dans I esprit du lecteur. - Et avec les écrivains ; ménestrels, ou cironi-
ô re gens de lettres, ce sont les juoeurs et les travers de nos peres, leur foi
exp iquent les œuvres par les hommes et Ies hommes par Ies œuvres Tt-ut
îu? £*L ./>' a . C ° Up sl1 '-* L out D '5 st P as même catholique dans ce moyœ-
Sff\ « «gretle cles uns si honni des autres. M. Tharaux ne cache rien, oi
les laideurs, m Ies grandeurs, et l'un des charmes de son Uvre, c'e* qu'il wt
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catholiqueT Ù la $0Ciélé de S********** à lule > & dans toutes librairies
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