1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

Pensées de Novembre.
I. COMMENT SE FONT LES SAINTS. - Le P. Monsabré I» *;, •
dans une de ses Retraites, d'hommes p^hte i ^RiVêï
*. M', 11 -. .P a ? s - n --e, depuis longtemps éprouvée nar i- »,i,i.
avau l'habitude de réunir pour la prière se" orn*. Pnfam
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'•»"} "i- Avant la nrière/on liai?" Vi^Xn^Vn\ËZ
avau lu la pass.on d'un jeune martyr, q.,j. mmLn^'J n
humbles tourments, était mori confessàn joye, .ement le m P ?'
Jésus. Après la lecture, la mère s'écria d'une^^"i.t Xne HP , de
mes : « o mes enfants, qui donc en rerail aman au Zd'hn /"
Les onze enfants se levèrent ensemble el rtind"rën • . N '
mère nous lons, avec la grace de Notre-Seigneur V " ° US '
El legrand orateur ajoutait : « Voilà, mefieurs Ici «.„lim. .
que vous feriez éclore dans l'ame de vosenfTnu \i,£
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•habitude chaque jour, à une ftain régléeTienneïiM
frivoles, d imposer silence aux bruits de la ri» I„iv ' ,es
fairedela Vie des Sui»* la lecture de famille T monda > ^
Les morts aitendeot autre chose de nous f Si vn,K «m,. •
comme leur întérêl soni^mp AI >«i u i Pï '
oublions ,e plus ^ « ^ ^ ^ 5 0 ^ ^ ^ ^ ft
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loul extérieur, nous ne nés I iléons neui-A r* r£« JL •
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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- 723 —
LETTRE PASTORALE
DE
MONSEIGNEUR L'ÉVÊQUE DE QUIMPER ET DE LÉON
AU CLERGÉ OE SON DIOCÉSE
CONCERNANT LES ÉTUDES ECCLÉSIASTIQUES
*
IV
Mais laissons ces considérations et appliquons Ies enseignements"
qu'elles nous donnent. Nous n'avons, du reste, qu'à suivre les routes
d ej à tracées.
Pour entretenir la première étincelle de vocation ecclésiastique, el
pour en affermir ('éclat et la chaleur, de manière à ce qu'elle grandisse
avec le développement des facultés. l'Eglise a institué Ies PeUts-Sémin-iires.
Elle y lait entror l'enfant, au sortir du premier Sge. Efle lui lait
suivre les éludes élémentaires, qui peu a peu s'élèvent à l'étude des
langues, de Ia UUêrature et des sciences. Le grec, le Iairn, suriout est
l'objet d'un travail allentif ; c'est la grande langue de l'antiquité, et c'est
celle qui a laissé le plus de traces dans ta civilisation chrétienne. L'étude
des langues conduira l'enfant à celle des belles-lettres. el de cette élude
des chefs-d'œuvre de l'antiquité, naitra un goût plus complet et une
connaissance plus raisonnée du français. L'entant aura aussi à appliquer
son esprit aux premières notions de la Religion et aux connaissances
variées, qui font partie de l'éducation du jour et répondent aux exigences
de notre époque.
Ces premières études devront étre sérieuses et laisser dans l'avenir
des traces ineûacables. Elles forment l'acte préparatoire à Ja seconde
partie de Ja vie ecclésiastique, qui est le Grand-Séminaire.
Noire devoir est d'encourager ces travaux du premier âge par des
ré-compenses qui ajoutent à l'intérêt que l'entant prendra à ces journaliers
labeurs. Mais Nous ne bornerons pas là Notre attention ; à l'imitation
de Nos prédécesseurs, avant d'ouvrir Ies portes de Notre Grand-
Séminaire, Nous Nous assurerons, par des examens sérieux, de l'ensemble
des connaissances acquises par l'aspirant au Grand - Séminaire. Ces
examens. Nous en réglerons la forme et Ia teneur en Nous entourant des
avis des hommes les plus compétents sur ces matières.
Arrivé au terme de son éducation littéraire, le jeune élève, d Ornent
examiné, verra s'ouvrir devant lui les portes du Grand-Séminaire.
Des études plus graves et plus élevées seront l'objet de ses soins, à
partir de ce moment : ce sont Ia philosophie et les sciences ecclésiastiques.
Elles demandent, de sa part, un travail plus sérieux et plus
approfondi ; mats l'Age et le développement des aptitudes, par les études
précédentes, l'auront préparé a ce nouvel effort.
Là encore. Nous Nous assurerons, par des examens, du travail et du
progrès de Nos jeunes séminaristes. Ces examens porteront sur l'ensemble
des connaissances qui constituent les sciences ecclésiastiques
suivant les constitutions de l'Eglise, les décrets des Souverains Pontifes
et tes canons des Conciles. Ceux-là seulement, qui auront subi ces
épreuves d'une manière satisfaisante, pourront franchir les degrés des
Saints-Ordres. Les encouragements ne leur manqueront pas. Chaque
année, des récompenses seront données à ceux qui auront montré plus de
-tète et auront eu plus de réussite dans leurs efforts.